685 interventions trouvées.
Les moyens de la mission « Enseignement scolaire » s'élèveront en 2010 à 60,85 milliards d'euros en crédits de paiement, soit une progression de 1,6 % par rapport à la loi de finances initiale pour 2009, une progression forte compte tenu du taux d'inflation. Le projet de loi de finances prévoit la suppression de 18 202 emplois de stagiaires enseignants et conseillers principaux d'éducation, en lien avec la mastérisation, ainsi que de 600 emplois administratifs. Par ailleurs, 2 802 emplois d'enseignants seront créés à la rentrée 2010. Le solde de ces mesures s'établit à moins 16 000 emplois.
rapporteur spécial. Le nombre de départs à la retraite d'enseignants est évalué à 33 054, dont 27 140 dans l'enseignement public. Compte tenu des 15 400 suppressions nettes d'emplois d'enseignants prévues, le taux de remplacement sera de 53,4 %. L'effort de maîtrise de la dépense publique est donc bien poursuivi. La réforme de la formation des enseignants permettra de lisser, sinon de neutraliser les effets des suppressions d'emplois de 2010. Mais le ministère r...
Le nombre de départs à la retraite d'enseignants est évalué à 33 054, dont 27 140 dans l'enseignement public. Compte tenu des 15 400 suppressions nettes d'emplois d'enseignants prévues, le taux de remplacement sera de 53,4 %. L'effort de maîtrise de la dépense publique est donc bien poursuivi. La réforme de la formation des enseignants permettra de lisser, sinon de neutraliser les effets des suppressions d'emplois de 2010. Mais le ministère r...
rapporteur pour avis de la Commission des affaires culturelles. J'ai souhaité me pencher, dans mon avis budgétaire, sur la revalorisation du métier d'enseignant. Une commission d'experts, présidée par Marcel Pochard, ayant présenté l'année dernière un Livre vert sur la condition enseignante, j'ai pensé que le Parlement devait aussi s'intéresser à cette question cruciale, surtout si elle est présentée comme la contrepartie du non-renouvellement des postes. Dans sa lettre aux éducateurs du 4 septembre 2007, le Président de la République écrivait : « La n...
J'ai souhaité me pencher, dans mon avis budgétaire, sur la revalorisation du métier d'enseignant. Une commission d'experts, présidée par Marcel Pochard, ayant présenté l'année dernière un Livre vert sur la condition enseignante, j'ai pensé que le Parlement devait aussi s'intéresser à cette question cruciale, surtout si elle est présentée comme la contrepartie du non-renouvellement des postes. Dans sa lettre aux éducateurs du 4 septembre 2007, le Président de la République écrivait : « La n...
...tant. Nous travaillerons avec les commissions et leurs rapporteurs pour préparer sereinement la rentrée 2010 et le projet de loi de finances pour 2011. Le Président de la République avait effectivement indiqué qu'une partie des économies réalisées grâce au non-renouvellement d'un fonctionnaire sur deux devrait servir à revaloriser la condition des fonctionnaires. J'ai la conviction que, pour les enseignants, nous devons aller plus loin et mettre en place une véritable politique des ressources humaines de l'éducation nationale, une politique beaucoup plus ambitieuse et audacieuse. Nos enseignants se retrouvent trop isolés face à leurs missions. Ils ne sont pas suffisamment accompagnés tout au long de leur carrière, qu'il s'agisse de la formation, des perspectives d'évolution mais également de la rém...
...ttache ainsi à réduire les inégalités sociales. Au sujet de l'école maternelle, on a pu entendre tout et son contraire. Mais elle reste une des fiertés de notre pays et un modèle unique en Europe. Des crédits à hauteur de 4,5 milliards d'euros sont prévus pour la rénovation de cette école, avec notamment la création de cent postes d'inspecteurs de l'éducation nationale destinés à accompagner les enseignants dans leur mission éducative. Yves Censi vous a déjà interrogé sur le collège. J'insisterai sur ce point, car le collège est un maillon très fragile de la chaîne éducative. J'en viens aux lycées. Rappelons pour mémoire que 35 000 jeunes quittent le lycée sans le bac, et 80 000 bacheliers le système d'enseignement supérieur sans diplôme. Il était donc urgent d'intervenir. Je tiens donc à saluer ...
...ttache ainsi à réduire les inégalités sociales. Au sujet de l'école maternelle, on a pu entendre tout et son contraire. Mais elle reste une des fiertés de notre pays et un modèle unique en Europe. Des crédits à hauteur de 4,5 milliards d'euros sont prévus pour la rénovation de cette école, avec notamment la création de cent postes d'inspecteurs de l'éducation nationale destinés à accompagner les enseignants dans leur mission éducative. Yves Censi vous a déjà interrogé sur le collège. J'insisterai sur ce point, car le collège est un maillon très fragile de la chaîne éducative. J'en viens aux lycées. Rappelons pour mémoire que 35 000 jeunes quittent le lycée sans le bac, et 80 000 bacheliers le système d'enseignement supérieur sans diplôme. Il était donc urgent d'intervenir. Je tiens donc à saluer ...
... Si le budget de l'éducation reste le premier, il est extrêmement faible. L'augmentation de ses crédits est à peine supérieure à 1 %. N'y a-t-il pas quelque malhonnêteté intellectuelle à valoriser ainsi le passé lorsque l'on fait des choix qui aggravent le présent et hypothèquent l'avenir, tant pour les élèves que pour tous les membres de la communauté éducative, des personnels administratifs aux enseignants sans parler des professions de santé, infirmières, médecins, assistantes sociales, dont les auditions en commission nous ont permis de connaître les salaires misérables. À l'occasion du vote de la loi Carle, M. Jean-Louis Debré a tenu des propos inquiétants : selon lui, la priorité donnée à l'enseignement public serait un préjudice porté à la liberté de l'enseignement. Or notre inquiétude est...
... Si le budget de l'éducation reste le premier, il est extrêmement faible. L'augmentation de ses crédits est à peine supérieure à 1 %. N'y a-t-il pas quelque malhonnêteté intellectuelle à valoriser ainsi le passé lorsque l'on fait des choix qui aggravent le présent et hypothèquent l'avenir, tant pour les élèves que pour tous les membres de la communauté éducative, des personnels administratifs aux enseignants sans parler des professions de santé, infirmières, médecins, assistantes sociales, dont les auditions en commission nous ont permis de connaître les salaires misérables. À l'occasion du vote de la loi Carle, M. Jean-Louis Debré a tenu des propos inquiétants : selon lui, la priorité donnée à l'enseignement public serait un préjudice porté à la liberté de l'enseignement. Or notre inquiétude est...
...t pas acceptable : en 2000, par exemple, son examen s'était étalé sur deux séances publiques alors qu'il avait été adopté à l'unanimité par la Commission des finances. En outre, les indicateurs présentés ne permettent pas aux parlementaires d'évaluer correctement les programmes et actions engagés. Sur le fond, ce budget ne répond pas aux difficultés que rencontrent les élèves, leurs parents, les enseignants et la communauté éducative dans son ensemble. Aux classes surchargées, aux problèmes de non-remplacements, à la dégradation des conditions de travail, vous opposez une réduction de 16 000 postes dans l'éducation nationale. Vous annoncez 2 658 créations de postes dans le primaire et 144 dans le secondaire, mais en vous gardant bien de dire que l'an dernier, dans le premier degré, vous avez réussi...
...t pas acceptable : en 2000, par exemple, son examen s'était étalé sur deux séances publiques alors qu'il avait été adopté à l'unanimité par la Commission des finances. En outre, les indicateurs présentés ne permettent pas aux parlementaires d'évaluer correctement les programmes et actions engagés. Sur le fond, ce budget ne répond pas aux difficultés que rencontrent les élèves, leurs parents, les enseignants et la communauté éducative dans son ensemble. Aux classes surchargées, aux problèmes de non-remplacements, à la dégradation des conditions de travail, vous opposez une réduction de 16 000 postes dans l'éducation nationale. Vous annoncez 2 658 créations de postes dans le primaire et 144 dans le secondaire, mais en vous gardant bien de dire que l'an dernier, dans le premier degré, vous avez réussi...
...ls participent déjà à la vie des établissements, notamment en tant que membres du conseil d'administration, mais nous souhaitons qu'ils trouvent toute leur place dans un lycée qui deviendrait un lieu d'ouverture sur l'extérieur, et sur le monde de la culture notamment. On peut penser à la mise en place d'un cinéclub auquel les familles seraient associées Mais leur rôle est différent de celui des enseignants, qui doivent assumer intégralement leurs propres missions. Mme Martinel m'a interrogé sur les moyens de l'éducation nationale. C'est le premier budget de l'État. Jamais il n'aura été aussi élevé, en valeur absolue. Il connaît une augmentation de 1,56 % dans un contexte extrêmement contraint. C'est donc une priorité dans la politique du Gouvernement. Je rappelle que les 16 000 suppressions de po...
Le rapport du rapporteur pour avis évoque avec précision, aux pages 12 à 14, la rémunération des enseignants et la revalorisation de leur profession. Les plus jeunes des enseignants estiment à cet égard que la dévalorisation de leur profession est due en partie à la différence entre les salaires qui ont cours en France et dans les autres pays de l'Union européenne. Par ailleurs, les zones accueillant des populations difficiles doivent recevoir des enseignants chevronnés, possédant une vraie formation....
Le rapport du rapporteur pour avis évoque avec précision, aux pages 12 à 14, la rémunération des enseignants et la revalorisation de leur profession. Les plus jeunes des enseignants estiment à cet égard que la dévalorisation de leur profession est due en partie à la différence entre les salaires qui ont cours en France et dans les autres pays de l'Union européenne. Par ailleurs, les zones accueillant des populations difficiles doivent recevoir des enseignants chevronnés, possédant une vraie formation....
... à l'augmentation des effectifs ? Le secondaire perd, je le rappelle, 3 437 « temps plein ». En deuxième lieu, s'il n'y a, selon vous, pas de problème en matière de remplacements, nous attendons toujours la création de l'agence pour le remplacement promise par M. Darcos, votre prédécesseur. Dans la plupart des académies, le remplacement des titulaires absents est actuellement impossible, faute d'enseignants disponibles. Dans l'académie de Lille, par exemple, on ne peut plus remplacer les enseignants d'anglais absents : qu'adviendra-t-il de votre défense de l'enseignement des langues et de l'obligation pour les élèves d'être bilingues, voire trilingues, au bac ? En troisième lieu, bien que vous affirmiez ne pas avoir l'intention de supprimer l'école maternelle, il apparaît que, sans même parler de ...
... à l'augmentation des effectifs ? Le secondaire perd, je le rappelle, 3 437 « temps plein ». En deuxième lieu, s'il n'y a, selon vous, pas de problème en matière de remplacements, nous attendons toujours la création de l'agence pour le remplacement promise par M. Darcos, votre prédécesseur. Dans la plupart des académies, le remplacement des titulaires absents est actuellement impossible, faute d'enseignants disponibles. Dans l'académie de Lille, par exemple, on ne peut plus remplacer les enseignants d'anglais absents : qu'adviendra-t-il de votre défense de l'enseignement des langues et de l'obligation pour les élèves d'être bilingues, voire trilingues, au bac ? En troisième lieu, bien que vous affirmiez ne pas avoir l'intention de supprimer l'école maternelle, il apparaît que, sans même parler de ...
Monsieur le ministre, je vous adresse la question formulée par mon collègue Daniel Paul. Malgré les protestations des enseignants et des parents d'élèves, le Gouvernement a maintenu et fait adopter la réforme du bac professionnel en trois ans, contre quatre auparavant, soit deux ans de BEP et deux ans de bacs professionnels. Nul n'est dupe des motivations : cette réforme permet de gagner une année et s'intègre donc dans l'objectif de réduire chaque année le nombre d'enseignants. Ainsi, dès cette année 2009-2010, il n'y a p...
Monsieur le ministre, je vous adresse la question formulée par mon collègue Daniel Paul. Malgré les protestations des enseignants et des parents d'élèves, le Gouvernement a maintenu et fait adopter la réforme du bac professionnel en trois ans, contre quatre auparavant, soit deux ans de BEP et deux ans de bacs professionnels. Nul n'est dupe des motivations : cette réforme permet de gagner une année et s'intègre donc dans l'objectif de réduire chaque année le nombre d'enseignants. Ainsi, dès cette année 2009-2010, il n'y a p...
Le budget de 2010 fait l'impasse sur l'avenir et aggrave les problèmes déjà rencontrés à l'occasion des rentrées précédentes. Chaque année, le constat est le même : les conditions d'enseignement se dégradent pour les élèves et pour les enseignants, avec la suppression des options, la rationalisation des filières, tout particulièrement des filières professionnelles, la surcharge des classes, les difficultés du remplacement des enseignants, la non-scolarisation des enfants de deux ans et la diminution de l'offre de formation professionnelle des enseignants. Monsieur le ministre, vous obtenez les 16 000 suppressions de postes exigées par le...