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Le budget de 2010 fait l'impasse sur l'avenir et aggrave les problèmes déjà rencontrés à l'occasion des rentrées précédentes. Chaque année, le constat est le même : les conditions d'enseignement se dégradent pour les élèves et pour les enseignants, avec la suppression des options, la rationalisation des filières, tout particulièrement des filières professionnelles, la surcharge des classes, les difficultés du remplacement des enseignants, la non-scolarisation des enfants de deux ans et la diminution de l'offre de formation professionnelle des enseignants. Monsieur le ministre, vous obtenez les 16 000 suppressions de postes exigées par le...
...ous les lycéens, quelles que soient leurs difficultés. Ceux qui obtiendront de bons résultats pourront ainsi être mieux préparés aux techniques et aux méthodes de l'enseignement supérieur. J'en viens aux effectifs. Ce qui compte, c'est le nombre d'élèves par classe. Or, il y aura 24,1 élèves par division au collège, ce qui correspond au taux d'encadrement atteint il y a une dizaine d'années. Les enseignants doivent être au bon endroit, devant les élèves, et le niveau de l'investissement et des moyens affectés aux élèves doit être maximal voilà ce qui est important. Vous vous étonnez que le taux d'encadrement reste constant alors que nous allons réduire le nombre de postes. C'est que la mastérisation permettra de supprimer 16 000 emplois de stagiaires sans rien changer au nombre d'élèves par clas...
Avec mon collègue Xavier Breton, nous avons fait un certain nombre de recommandations concernant l'évaluation des élèves, qui est aujourd'hui une nécessité compte tenu du taux d'élèves en échec à la sortie du primaire. Le rôle des maîtres étant essentiel dans l'éducation des élèves, la formation des enseignants revêt une importance considérable. Le développement des stages et du tutorat sous la férule de maîtres expérimentés va dans le bon sens, mais on pourrait envisager que les stages réalisés permettent d'obtenir un bonus au concours. C'est en effet un bon moyen pour évaluer la motivation et les compétences des candidats. J'aimerais également savoir combien de semaines de formation pratique sont pr...
Avec mon collègue Xavier Breton, nous avons fait un certain nombre de recommandations concernant l'évaluation des élèves, qui est aujourd'hui une nécessité compte tenu du taux d'élèves en échec à la sortie du primaire. Le rôle des maîtres étant essentiel dans l'éducation des élèves, la formation des enseignants revêt une importance considérable. Le développement des stages et du tutorat sous la férule de maîtres expérimentés va dans le bon sens, mais on pourrait envisager que les stages réalisés permettent d'obtenir un bonus au concours. C'est en effet un bon moyen pour évaluer la motivation et les compétences des candidats. J'aimerais également savoir combien de semaines de formation pratique sont pr...
... le budget global de la nation continue de fondre. Vous ne faites que confirmer ce que l'on constate depuis plusieurs années : l'éducation n'est plus une priorité du Gouvernement et de la majorité, alors que c'est le meilleur investissement pour surmonter la crise actuelle et anticiper les crises futures. Les suppressions de postes devaient avoir pour contrepartie la revalorisation salariale des enseignants, mais les premières mesures annoncées sont bien en-deçà des attentes. Les nouveaux recrutés au niveau du mastère débuteraient avec une majoration de 100 euros, augmentation qui était jusque-là obtenue au premier changement d'échelon, au bout de trois mois d'ancienneté. À cela s'ajoute la prime au mérite ou plutôt au zèle. Allez-vous engager une véritable politique de revalorisation des traitem...
... le budget global de la nation continue de fondre. Vous ne faites que confirmer ce que l'on constate depuis plusieurs années : l'éducation n'est plus une priorité du Gouvernement et de la majorité, alors que c'est le meilleur investissement pour surmonter la crise actuelle et anticiper les crises futures. Les suppressions de postes devaient avoir pour contrepartie la revalorisation salariale des enseignants, mais les premières mesures annoncées sont bien en-deçà des attentes. Les nouveaux recrutés au niveau du mastère débuteraient avec une majoration de 100 euros, augmentation qui était jusque-là obtenue au premier changement d'échelon, au bout de trois mois d'ancienneté. À cela s'ajoute la prime au mérite ou plutôt au zèle. Allez-vous engager une véritable politique de revalorisation des traitem...
...la lutte contre les inégalités se préparent très en amont, dès l'âge de deux ans. L'action 1 pour l'enseignement pré-élémentaire précise bien que « la maternelle a pour finalité d'aider chaque enfant à devenir autonome, à s'approprier les connaissances et les compétences afin de réussir au CP les apprentissages fondamentaux ». Pour cela, l'école maternelle a besoin des moyens qu'elle n'a plus, d'enseignants plus nombreux et mieux formés et d'effectifs réduits. Allez donc essayer de passer une journée avec une classe de trente-deux élèves ! Et nombreuses sont les classes qui affichent un tel effectif. La réussite passe aussi par l'accueil en maternelle dès l'âge de deux ans, comme le démontre un rapport de la direction de l'évaluation, de la prospective et de la performance : celui-ci indique que 9...
...la lutte contre les inégalités se préparent très en amont, dès l'âge de deux ans. L'action 1 pour l'enseignement pré-élémentaire précise bien que « la maternelle a pour finalité d'aider chaque enfant à devenir autonome, à s'approprier les connaissances et les compétences afin de réussir au CP les apprentissages fondamentaux ». Pour cela, l'école maternelle a besoin des moyens qu'elle n'a plus, d'enseignants plus nombreux et mieux formés et d'effectifs réduits. Allez donc essayer de passer une journée avec une classe de trente-deux élèves ! Et nombreuses sont les classes qui affichent un tel effectif. La réussite passe aussi par l'accueil en maternelle dès l'âge de deux ans, comme le démontre un rapport de la direction de l'évaluation, de la prospective et de la performance : celui-ci indique que 9...
Parlons-nous réellement de la même école et des mêmes enseignants, monsieur le ministre ? Au-delà d'une rentrée techniquement réussie, ce qui est bien le moins de nos jours, les problèmes subsistent faute d'une réponse de votre part : c'est du moins la conclusion à laquelle je parviens si je regarde ce qui se passe dans mon département. Comment y assurer l'accompagnement des élèves en difficulté quand huit postes spécifiquement dédiés à cette mission ont dispa...
Parlons-nous réellement de la même école et des mêmes enseignants, monsieur le ministre ? Au-delà d'une rentrée techniquement réussie, ce qui est bien le moins de nos jours, les problèmes subsistent faute d'une réponse de votre part : c'est du moins la conclusion à laquelle je parviens si je regarde ce qui se passe dans mon département. Comment y assurer l'accompagnement des élèves en difficulté quand huit postes spécifiquement dédiés à cette mission ont dispa...
.... C'est pourquoi, avec mon équipe, nous travaillons actuellement à mettre en place des dispositifs d'incitation afin que davantage de médecins et de personnels infirmiers soient attirés vers l'éducation nationale, où ils jouent un rôle absolument essentiel dans la prévention et l'accompagnement des élèves. M. Marc m'a interrogé sur les stages dans le cadre de la mastérisation de la formation des enseignants. Tout d'abord, ces stages seront encouragés dès la licence. Ensuite, il y aura à la fois des stages d'observation sans tuteur, des stages de pratique accompagnée et des stages en responsabilité, dans la limite également de 108 heures. Une fois que les étudiants auront obtenu leur diplôme, un tiers de leur emploi du temps durant leur première année d'exercice sera encore consacré à la formation, ...
Les membres de notre commission, monsieur le ministre, se réjouissent de vous accueillir pour la première fois. Votre première rentrée scolaire en tant que ministre de l'éducation nationale s'est déroulée dans de bonnes conditions pour les 12 millions d'élèves et les 850 000 enseignants. Quelques sujets auraient pourtant pu la perturber : le non-renouvellement de 16 000 postes, la masterisation de la formation des enseignants, la préparation de la réforme des lycées et l'apparition de la grippe A dans plusieurs établissements. Nous nous félicitons des réformes importantes engagées depuis deux ans, inspirées par la volonté de mettre la réussite de l'élève au coeur du dispositif...
Vous avez mis en avant la hausse de 1,4 % de votre budget, vous présentez comme le pourfendeur de l'échec scolaire et du décrochage, vous affirmez que l'aide personnalisée est pour vous essentielle, mais vous oubliez de parler des 16 000 postes supprimés au budget 2010, soit 30 000 postes en deux ans. Comment prôner un enseignement personnalisé et une revalorisation du métier d'enseignant tout en supprimant autant de postes ? Il me semble que les enseignants sont les meilleurs médiateurs du savoir et ceux qui sont les plus proches des élèves. Vous avez aussi déclaré : « Il faut sortir du faux débat sur les moyens. La politique éducative ne se résume pas à l'idéologie socialiste du toujours plus ». Proposer une vision aussi caricaturale de ceux qui, au-delà des rangs socialistes...
Pourquoi avoir supprimé les IUFM, les instituts universitaires de formation des maîtres, alors que 90 % de leurs étudiants étaient déjà titulaires d'un master ? Demain, les enseignants arriveront sur le terrain sans réelle formation. Vous avez aussi évoqué la réforme tant annoncée des lycées. Je suis déçue que la mission d'information conduite par M. Benoist Apparu, à laquelle nous sommes nombreux à avoir participé, semble être passée aux oubliettes. La semaine de quatre jours ne fait pas l'unanimité. Avez-vous prévu de l'évaluer dans un bilan d'étape, avec l'avis des enseig...
Après avoir annoncé la masterisation, vous nous informez aujourd'hui de la mise en place de groupes de travail. Il aurait été préférable de procéder à la concertation avant d'annoncer la réforme. Les inquiétudes sont de plusieurs natures. Tout d'abord, la réforme des IUFM n'a-t-elle pas pour seul objet de réduire les coûts du service public de l'éducation ? Quelque 18 200 postes d'enseignants stagiaires seraient supprimés à cette occasion. D'autre part, les professeurs des écoles en formation continue étaient jusqu'à présent remplacés par les stagiaires en formation initiale. Qui les remplacera dorénavant ? Les enseignants seront-ils toujours formés sur leur temps de travail ? Selon quelles modalités ? Quels sont vos projets exacts concernant les conseillers d'orientation psycholog...
Vous avez inauguré, monsieur le ministre, avec votre collègue, ministre de l'intérieur, Brice Hortefeux, la brigade de sécurité scolaire à Aulnay-sous-Bois, à la suite des incidents survenus à Gagny. Vous avez décidé d'embaucher 500 personnes pour faire vivre ces unités mobiles. Pouvez-vous nous expliquer ce dispositif ? Quels liens aura-t-il avec les forces de police, le personnel enseignant et les collectivités locales, dans le cadre des contrats locaux de sécurité ?
Nous avons beaucoup apprécié, monsieur le ministre, que vous ayez dit, lors du comité technique paritaire ministériel du 1er octobre, que le ministère de l'Éducation nationale était le ministère de l'humain. Ce rappel est de nature à rassurer les enseignants. Mes deux questions concernent justement des humains. La première a trait aux enseignants. Ils exercent un métier difficile et exigeant, auquel on accède par un concours qu'il n'est pas facile de réussir. Or, ils souffrent souvent d'un manque de reconnaissance. Vous avez annoncé une revalorisation financière. Elle est importante car les enseignants qui ont réussi le concours qu'on appelle le PL...
...es moyens dont disposent les établissements et grâce au sens de l'innovation et de l'adaptation de la communauté éducative. Mais les situations tendues se multiplient, avec des non-remplacements de plus en plus problématiques, des absences prolongées, des classes surchargées. Je ne doute pas que vous vouliez vraiment la réussite des élèves, mais vous vous heurtez au dogme du non-remplacement d'un enseignant sur deux. Cela vous amène à adapter les projets aux moyens : on commence par diminuer le nombre d'enseignants pour ensuite se débrouiller avec ce qui reste, alors qu'il faudrait fixer d'abord les objectifs et en déduire les moyens nécessaires. Il ne s'agit pas de vouloir une inflation systématique des postes de fonctionnaires, mais de répondre aux besoins. Pour ce qui est des postes RASED, il sem...
Dans le cadre de l'avis sur les crédits de l'enseignement scolaire dont je suis chargé, je me suis penché sur le problème de la revalorisation du métier d'enseignant. Vaste question, et délicate, surtout si cette revalorisation est présentée comme la contrepartie du non-renouvellement des postes. Beaucoup de mesures financières ont été proposées : prime d'entrée dans la carrière, prêt à taux zéro pour l'achat de la résidence principale, avancements de grade, revalorisation des rémunérations pour travaux supplémentaires, comme la correction des copies du bac e...
En découvrant notre nouveau ministre de l'éducation nationale, je forme le voeu que son bilan soit moins désastreux que celui de ses prédécesseurs et, en tout cas, qu'il évite de prétendre qu'on fera mieux avec moins de moyens et qu'il essaye de revenir sur cette véritable catastrophe qu'est la semaine de quatre jours. Ma première question porte sur le salaire des enseignants du primaire. Bien que le Président de la République défende le « travailler plus pour gagner plus », dans le primaire, les enseignants travaillent beaucoup pour rien. Ils accomplissent, parce qu'ils croient en leur métier, de nombreuses heures qui ne sont pas payées. Allez-vous enfin prendre en compte ce travail bénévole ? Par ailleurs, notre pays compte de nombreuses écoles où se trouve de l'am...