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Selon vous, la création en 1990 d'un opérateur, sous forme d'un établissement public, a-t-elle été une bonne chose ? Les compétences exercées par ce dernier sont-elles satisfaisantes et correspondent-elles aux objectifs fixés par la loi ? Comment se présente sa situation financière ? Les difficultés que vous avez évoquées portent-elles exclusivement sur la situation des enseignants ou sur d'autres points, par exemple la prise en charge des frais d'écolage par les familles ?
...ration n'entrent pas directement dans le champ de notre mission. En revanche, puisque notre objectif est de faire rayonner la France et le français dans le monde, j'aimerais savoir quelle est la situation à cet égard. De quelle manière évolue l'intérêt des pays étrangers pour l'enseignement en français ? Par ailleurs, quel est votre sentiment sur la rotation des personnels ? Combien de temps les enseignants restent-ils à un poste ? Comment appréciez-vous sur place la proportion respective des personnels locaux, résidents et expatriés ?
Nous convenons tous de la nécessité de renforcer la formation initiale des enseignants. Leur bon niveau ne peut qu'aider au rayonnement de la France.
On compte actuellement 600 enseignants et 600 directeurs expatriés.
Ne voyez aucune malice dans ma question, mais, par rapport aux autres enseignants du pays, quelle est la situation d'un enseignant local recruté par un établissement français ?
Existe-t-il un seuil de répartition optimal des différents types d'enseignants ? Mme Anne-Marie Descôtes, directrice de l'AEFE, considère qu'il ne faut pas descendre au-dessous d'un seuil de 600 enseignants expatriés, chiffre qui lui paraît suffisant, compte tenu de la taille du réseau. Partagez-vous son avis ?
Je vois une autre cause aux difficultés auxquelles vous êtes confrontée : la composition du corps enseignant. Toutes les personnes que nous auditionnons soulignent la réduction du nombre d'enseignants expatriés, une baisse qu'elles expliquent par le coût du dispositif mais aussi par le fait que certains pays ne sont pas aussi attractifs que d'autres et que certains sont devenus dangereux. Dans ce contexte, si nous souhaitons que la culture et l'enseignement français se développent à l'étranger, il faut ...
Permettez-moi de revenir aux questions de personnel. Selon vous, il ne faut pas diminuer le nombre actuel d'enseignants expatriés chargés d'animer le réseau. Considérez-vous l'effectif actuel de 550 personnes comme suffisant ou estimez-vous qu'il devrait être renforcé pour que l'animation du réseau soit efficace ?
Je souhaiterais que ces propos trouvent un écho en France, notamment auprès des hauts fonctionnaires qui imaginent que, même en métropole, on pourrait remplacer des chefs d'établissement par des non-enseignants ce qui serait une grave erreur pédagogique.
Ils sont « inamovibles », ce qui est parfait quand ce sont de bons enseignants, mais il peut arriver qu'ils ne le soient pas.
Ceux-là sont ceux qui critiquent le recrutement d'enseignants locaux, et qui contestent leur compétence
Nous nous interrogeons d'abord sur les difficultés budgétaires de l'AEFE et leurs répercussions sur l'exercice par l'Agence de ses missions. Où et quand débat-on de la nature des missions de l'Agence, d'une façon qui soit lisible pour les différents acteurs de l'enseignement français à l'étranger parents d'élèves, enseignants, voire élus ? Je m'interroge également sur l'articulation de la mission de l'Agence avec celle des autres partenaires de l'enseignement français à l'étranger, tels que la Mission laïque française, l'Alliance française ou les centres culturels français à l'étranger, ou avec certaines initiatives ponctuelles, de parents d'élèves notamment. Il est nécessaire d'introduire de la cohérence dans toute...
J'aimerais que les représentants du ministère de l'Éducation nationale nous éclairent sur l'évolution de la part respective des enseignants expatriés, résidents et locaux dans la communauté enseignante. Quel est, monsieur le doyen, le rôle des inspecteurs pédagogiques régionaux, les IPR, dans l'enseignement du français dans le monde ? La maîtrise de la langue française est-elle testée au moment du recrutement du personnel enseignant, quelle que soit la discipline ? En mission au Laos l'an dernier, une traduction simultanée m'a été n...
La réduction de la part des enseignants expatriés constitue une politique complètement aberrante pour qui connaît leur rôle moteur dans la diffusion de la langue française. Avec une telle réduction de voilure, vous n'aurez bientôt plus assez d'anciens élèves pour tenir un forum tel que celui que vous venez d'évoquer ! Le résultat, c'est que des élites anciennement francophones, comme au Vietnam, ne parlent plus du tout le français, ce...
On sait que c'est la direction générale de la Mondialisation qui exerce dorénavant la tutelle sur l'AEFE, et non plus la direction générale de la Coopération internationale et du développement (DGCID). Ce changement de tutelle s'est-il traduit par un mode de fonctionnement et un esprit différents ? En ce qui concerne les enseignants expatriés, ne faudrait-il pas réfléchir à leurs missions plutôt que de raisonner en termes de nombre ? Par ailleurs, est-il vrai que le ministère de l'Éducation nationale envoie des enseignants à l'étranger en dehors du réseau de l'enseignement français à l'étranger ? Enfin, peut-on connaître le moment précis où le ministère des Affaires étrangères lancera le plan de développement que vous ven...
Des responsables de l'AEFE m'ont dit craindre que la réduction du nombre des enseignants expatriés n'atteigne un seuil critique, au-delà duquel la qualité même de l'enseignement serait remise en cause.
Monsieur le ministre, le 6 octobre dernier, devant la Commission des affaires culturelles et de l'éducation, vous avez fait le point sur l'état d'avancement de divers chantiers lancés par vos prédécesseurs et sur trois nouveaux dossiers : la réforme du lycée, la revalorisation du métier d'enseignant, la réforme de l'orientation. Nous nous retrouvons aujourd'hui dans un cadre budgétaire. Dans le projet de loi de finances pour 2010, la mission « Enseignement scolaire » est une nouvelle fois la plus importante du budget de l'État en termes de moyens financiers. C'est un budget de réforme, qui traduit la volonté de poursuivre les efforts en faveur de politiques à laquelle nous sommes tous très ...
Monsieur le ministre, le 6 octobre dernier, devant la Commission des affaires culturelles et de l'éducation, vous avez fait le point sur l'état d'avancement de divers chantiers lancés par vos prédécesseurs et sur trois nouveaux dossiers : la réforme du lycée, la revalorisation du métier d'enseignant, la réforme de l'orientation. Nous nous retrouvons aujourd'hui dans un cadre budgétaire. Dans le projet de loi de finances pour 2010, la mission « Enseignement scolaire » est une nouvelle fois la plus importante du budget de l'État en termes de moyens financiers. C'est un budget de réforme, qui traduit la volonté de poursuivre les efforts en faveur de politiques à laquelle nous sommes tous très ...
rapporteur spécial. Les moyens de la mission « Enseignement scolaire » s'élèveront en 2010 à 60,85 milliards d'euros en crédits de paiement, soit une progression de 1,6 % par rapport à la loi de finances initiale pour 2009, une progression forte compte tenu du taux d'inflation. Le projet de loi de finances prévoit la suppression de 18 202 emplois de stagiaires enseignants et conseillers principaux d'éducation, en lien avec la mastérisation, ainsi que de 600 emplois administratifs. Par ailleurs, 2 802 emplois d'enseignants seront créés à la rentrée 2010. Le solde de ces mesures s'établit à moins 16 000 emplois.