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...an qui me rappelle un autre échec de votre camp : « une France forte ». S'il faut une France forte, c'est que la France, qui sort de dix ans de votre politique et de cinq ans de votre politique au carré, est faible ! (Applaudissements sur les bancs du groupe SRC.) Depuis quelques jours, hier tout particulièrement, vous répondez par la comparaison à ces mauvais chiffres que vous ne contestez même plus quand je me regarde, je m'inquiète mais quand je me compare, je me rassure Eh bien, comparons ! Prenons les chiffres de l'OCDE, du FMI ou de l'ONU. Avant que vous n'arriviez au pouvoir, le PIB de la France était le 16e de la planète, il est aujourd'hui le 18e. La France était le 16e pays le moins inégalitaire, elle est désormais le 38e. Nous occupions la 16e place du classement scolaire inte...
...européen de stabilité. (Applaudissements sur les bancs du groupe UMP.) L'Union européenne sera ainsi dotée d'un fonds de solidarité de 500 milliards d'euros. Dans un domaine aussi crucial, monsieur le Premier ministre, on aurait pu espérer un moment d'unité nationale. Or M. Hollande et avec lui les socialistes , fidèle à ce qui devient sa devise ou sa marque de fabrique, a choisi, une fois de plus, avec un grand courage, de ne pas choisir. (Applaudissements sur les bancs du groupe UMP. Exclamations sur les bancs du groupe SRC.)
Ne cherchez pas la cohérence : il n'y en a aucune ! Plus grave, il n'y a aucun courage dans le vote de M. Hollande et des députés socialistes hier. (« Très bien ! » sur les bancs du groupe UMP. Exclamations sur les bancs du groupe SRC.) Il n'y a eu que renoncement, compromis, accommodement et bricolage électoraliste ! Ma question, monsieur le Premier ministre, est simple. L'avenir de la France et celui de l'Europe sont liés. Dans un tel contexte, p...
... moment même, sur le territoire français, des dizaines d'usines sont menacées de disparition, entraînant la lutte déterminée de salariés qui veulent sauvegarder leur outil de travail. Bien évidemment, si je vous interroge sur votre politique dans ce domaine, vous me répondrez par vos slogans habituels : donner davantage de liberté aux entreprises pour améliorer leur compétitivité, avec notamment plus de flexibilité, moins de cotisations patronales et une main d'oeuvre bon marché.
...saines interrogations sur les choix politiques qui sont les vôtres et ceux qui pourraient être les nôtres. Aussi, pour ne pas gâcher notre après-midi avec la douceur de vos éléments de langage, je souhaite simplement vous interroger sur votre volonté politique d'apporter une aide réelle aux salariés qui proposent aujourd'hui des solutions alternatives à la fermeture de leur entreprise. Je pense plus particulièrement aux salariés de Fralib Thé l'Éléphant dans les Bouches-du-Rhône, aux salariés de Continentale Nutrition dans le Vaucluse, à ceux de M-Real dans l'Eure, à ceux d'ArcelorMittal à Gandrange et Florange, à ceux de Delbard dans l'Allier. Et tant d'autres que je ne peux citer... Partout, les salariés sont riches de propositions. Tous attendent que l'État les soutienne et les accompa...
Monsieur le ministre de l'économie, des finances et de l'industrie, plus de 80 % des salariés d'une très grande entreprise de l'agglomération mulhousienne vont être sacrifiés sur l'autel de la rentabilité. (Exclamations sur les bancs du groupe SRC.) Une fois de plus, des salariés vont être victimes d'une délocalisation. Fabriquer à moindre coût en Europe dans des pays qui tardent à accepter les règles sociales et salariales qui prévalent chez nous, comme la Slovaquie...
...'argent public doit être bien employé. Les efforts considérables du Gouvernement pour maîtriser les dépenses publiques doivent être relayés par les collectivités territoriales. Or certaines d'entre elles continuent d'augmenter dépenses et impôts locaux dans des proportions insupportables, comme s'il n'y avait pas de crise. On connaît la chanson : « demain, on rase gratis ». (Applaudissements sur plusieurs bancs du groupe UMP.) Un cas entre tous est éloquent : c'est celui de la Corrèze, dont le président du conseil général, François Hollande, brigue les plus hautes responsabilités. (Exclamations sur les bancs du groupe SRC.) Que fait ce brillant gestionnaire dans son département depuis son élection en 2008 ? Il fait exactement et rigoureusement le contraire de ce qu'il prétend faire pour not...
...hâteaubriant sera, vous le savez, rouverte. Ce dossier est très consensuel, puisqu'aux côtés des collectivités locales, l'État et l'Europe apportent leur soutien financier. Dans cet hémicycle, monsieur le ministre, pouvez-vous nous garantir que le transfert n'aura pas lieu sans respect de l'engagement que vous avez pris de mettre en place une desserte par transport collectif du futur aéroport ? Plusieurs solutions existent pour raccorder cette future plate-forme aéroportuaire au rail. C'est donc avec confiance que je vous pose cette question. (Applaudissements sur plusieurs bancs du groupe NC.)
Il est vrai qu'il préfère se concentrer sur l'abolition des peines plancher et favoriser ainsi les délinquants plutôt que s'intéresser à leurs victimes. (Applaudissements sur les bancs du groupe UMP.) Cette absence de référence aux victimes ne saurait être interprétée comme un simple oubli de la part du parti socialiste. Elle illustre, une fois de plus, ce concept de relativisme si cher à l'opposition, et qui tend à placer la victime sur un même pied d'égalité que son agresseur. Cet égalitarisme aveugle con...
Or, dans le même temps, les patrons du CAC 40 s'accordent 34 % d'augmentation. On voit bien là le sens de votre politique : toujours l'austérité pour les Européens, toujours l'austérité pour les Français, toujours l'austérité pour les classes moyennes et les classes populaires, et toujours plus pour les patrons et les plus privilégiés. Monsieur le Premier ministre, allez-vous cesser enfin de mentir aux Français, et d'abord sur votre propre comportement ? Vous avez ajouté aujourd'hui ici l'indignité à la soumission ! (Applaudissements sur les bancs du groupe SRC Protestations sur les bancs du groupe UMP.) Enfin, s'agissant de la question du pouvoir d'achat, allez-vous dire la vérité...
Monsieur le ministre d'État, ministre des affaires étrangères et européennes, aujourd'hui, c'est le nouvel an tibétain. Mais, pour les Tibétains, les années se suivent et se ressemblent. Mieux, elles s'aggravent puisque, depuis près d'un an, une vingtaine de moines tibétains se sont immolés, la plupart très jeunes, pour protester contre l'aggravation de la répression des autorités chinoises, en violation complète de tous les engagements pris par le gouvernement chinois, il y a trois ans, pour accueillir les Jeux olympiques. Ainsi les moines du monastère de Kirti ne sont plus que 600 sur les 2 600 présents il y a encore un an. Le 23 janvier dernier, dans le Sichuan, la police a ouvert le fe...
Ma question est donc simple : pouvez-vous vous engager, madame la ministre, à ce que les prix du gaz et de l'électricité n'augmentent pas si votre hausse de la TVA devait être mise en oeuvre ? (Applaudissements sur plusieurs bancs du groupe SRC.)
Monsieur le président, ma question s'adresse à Mme la ministre du budget. Contrairement à l'orateur précédent, je dis, moi, que c'est le PS qui se livre à un véritable concours Lépine des impôts. (Rires sur les bancs du groupe SRC.) Un jour, nous apprenons que François Hollande veut supprimer le quotient familial, faisant ainsi perdre 900 euros à plus de la moitié des familles. Le lendemain, la majorité de gauche du Sénat ne vote pas moins d'une quarantaine de taxes et impôts supplémentaires. Le surlendemain, c'est l'impôt sur les petites et moyennes successions que la gauche veut rétablir. Est-ce donc être riche que de transmettre à ses enfants le fruit de son travail, son pavillon ou son deux-pièces ? Est-ce être riche pour un ménage que de...
...ois Hollande joue les apprentis sorciers de la fiscalité, et les premières victimes de ses expériences abracadabrantesques seront les classes moyennes. Ainsi, la fusion de l'impôt sur le revenu et de la CSG constitue la clef de voûte de son programme fiscal. Or, un rapport rendu par votre ministère démontre que ce serait là un véritable saut dans l'inconnu. Sans compter que François Hollande, ou plutôt « docteur François et Mister Hollande » (Exclamations sur les bancs du groupe SRC), dit tout et son contraire selon son auditoire, se faisant tantôt l'ennemi de la finance au Bourget, tantôt l'ami de la même finance à la City de Londres. Le reniement permanent est bien du côté de votre candidat, monsieur Ayrault !
...i se battent courageusement pour éviter une délocalisation en Bulgarie, sont inquiets. Pourtant, des solutions existent. La meilleure solution industrielle en termes de coûts pour le donneur d'ordre et de productivité, c'est la reprise du site par Renault. Ce serait aujourd'hui la solution pour sauver ces emplois. Mais que fait votre gouvernement ? Vous ne jouez pas votre rôle d'actionnaire, pas plus ici que dans la délocalisation d'une usine au Maroc. Votre vision industrielle pour la filière automobile n'a pas l'ambition nécessaire. Vous ne vous mobilisez pas pour garder l'emploi en France. Aux Fonderies du Poitou, pas besoin d'aller chercher LVMH ou tout autre ami du Président de la République. La solution, vous l'avez sous la main, elle s'appelle Renault. Ne répondez pas que le coût du...
Mes chers collègues, ce que le Gouvernement n'a pas le courage de reconnaître, c'est que la baisse du pouvoir d'achat des familles est le résultat de sa politique, et des 13 milliards d'euros de hausse de la TVA payée par les familles ! (Applaudissements sur plusieurs bancs du groupe SRC.) Monsieur le ministre de l'économie, pendant des semaines, vous vous êtes échiné à nous faire croire que le coût du travail était plus élevé en France qu'en Allemagne, et que c'était la cause de notre manque de performance économique. C'est sur cette fausse affirmation que vous avez justifié la mise en place de la TVA sociale. Aujourd'hui, patatras ! L'INSEE nivelle l...
J'appelle maintenant, dans le texte de la commission, l'article unique du projet de loi. Sur cet article unique, plusieurs orateurs sont inscrits. La parole est à M. Patrice Calméjane.