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J'entends souvent dire, en effet, que l'on ne se préoccupe pas assez des élèves. En l'occurrence, nous avons avant tout travaillé dans l'intérêt des familles, avant de s'attacher à celui, légitime,
Tous les enfants n'auront pas la chance d'apprendre la mythologie sur les tapisseries du salon de leurs parents ! Que faites-vous pour les élèves qui connaîtront des difficultés ? Vous supprimez les réseaux d'aide et vous renvoyez les parents vers le privé.
Ce n'est pas parce que l'administration de l'éducation nationale a eu peine à maîtriser cet outil qu'il faut le supprimer du jour au lendemain ! Au contraire, c'est à elle d'assigner des missions précises et d'effectuer des évaluations détaillées, sans céder trop facilement à Bercy qui, bien entendu, ne réclame qu'une seule chose : le retour des élèves dans les classes car, pour ce ministère, chaque professeur est chargé d'une classe de trente élèves. Point de pédagogie, point d'évaluation qualitative : le réflexe est bien connu, et, comme vous, nous l'avons combattu. De même, ne cédons pas à certains syndicats dominants de l'éducation nationale qui n'ont cessé, depuis des années, de réclamer le retour au bercail c'est-à-dire dans les classe...
... 000 maîtres E et G faisait l'objet d'une expérimentation d'une année, au terme de laquelle il serait procédé à une évaluation. C'est pourquoi j'accepte de retirer mon amendement, en vous demandant toutefois de bien vouloir préciser à quel moment sera effectuée cette évaluation, l'objectif étant de démontrer que la nouvelle organisation du soutien scolaire maintient dans les écoles ordinaires les élèves actuellement bénéficiaires de l'aide des RASED, en évitant peut-être de faire les classes d'intégration.
Ma première question, monsieur le ministre, portera sur la situation des personnels exerçant sous contrat EVS emploi de vie scolaire ou AVS, auxiliaire de vie scolaire. Ces personnes exercent auprès des élèves en situation de handicap une aide essentielle qui leur permet de suivre leur scolarité. Toutefois, elles doivent faire face à des conditions de travail difficiles doublées d'une précarité statutaire et d'un manque de formation patent, dont on a parlé déjà ici. Dans ma circonscription, une maman isolée a dû financer elle-même la formation d'un AVS pour son fils autiste. J'ai également eu connaiss...
... du secteur éducatif, du nombre d'enseignants. La dotation globale horaire ne cesse de baisser. Une diminution de 3 % a été annoncée pour l'année scolaire 2008-2009 et autant pour chacune des quatre années suivantes. Que représente cet enseignement agricole ? Pour la seule région Midi-Pyrénées, il regroupe quarante et un établissements dix-huit publics et vingt-trois privés et plus de 10 000 élèves. Or la question des moyens prime sur les fins : ce phénomène est particulièrement accentué par la réforme des bacs professionnels en trois ans et par des fermetures de classes que l'on justifie au nom des économies de moyens, mais non des effectifs. Nous attendons un signal fort de la part des pouvoirs publics pour mettre un terme au désengagement de l'État sur cet enseignement. Ce désengagemen...
... collègues, il me revient de rapporter, au nom de la commission des finances, le budget de l'administration générale et territoriale de l'État. Ce budget connaît une baisse sensible et logique, puisque ce sont les orientations souhaitées, et que je partage. Les autorisations d'engagement diminuent de 5,3 % et la baisse des crédits de paiement de 1,3 % est donc moins marquée. Le budget total s'élève à environ 2,6 milliards d'euros. Ces baisses s'expliquent par plusieurs facteurs. Le périmètre de la mission évolue d'une façon non négligeable, puisque l'on assiste et ce sera l'un des points centraux de mon propos à une débudgétisation de la fonction « titres ». Une moindre activité électorale est attendue en 2009, ce qui est bien compréhensible. Nous avons eu, cette année, deux élections ...
Ma question porte sur la suppression des dispositifs RASED, les réseaux d'aides spécialisées aux enfants en difficultés. Cette annonce provoque beaucoup d'inquiétudes dans la communauté scolaire, chez les enseignants bien sûr, mais aussi chez les parents d'élèves, notamment ceux directement concernés par ce dispositif. De l'avis général, ces dispositifs étaient un progrès par rapport aux dispositifs précédents, notamment celui des classes d'accueil. La suppression du samedi matin et la mise en place d'aides individualisées pour les élèves en difficultés ne sauraient apporter la même réponse. Il s'agissait, nous disait-on, de pouvoir répondre à des diffi...
Voici, monsieur le ministre, la question que vous posent ces gens. Avant le vote du budget de l'éducation nationale, les élus locaux que nous sommes tiennent à exprimer leur profonde inquiétude face au sort fait aux élèves qui rencontrent des difficultés à l'école. À Amiens, par exemple, les quartiers classés Réseau ambition réussite par votre prédécesseur, M. de Robien que nous ne regrettons pas particulièrement représentent un tiers de la population de la ville.
Dans ces quartiers, des élèves issus de familles d'origine très modeste bénéficient du suivi individualisé des réseaux d'aide aux élèves en difficulté, ou RASED. Les représentants de ces réseaux sont réunis devant l'Assemblée ; vous devriez aller les voir, ils vous diraient ce qu'ils pensent ! Le budget que vous souhaiteriez nous voir voter supprime 6 000 postes supplémentaires dans le premier degré, alors que la classe d'âg...
Un peu de respect ! Faites respecter le Règlement et rappelez-le à votre rapporteur. C'est trop facile ! Malheureusement, les difficultés des élèves ne sont pas toutes de même nature et les souffrances de certains nécessitent l'intervention de spécialistes dans des conditions particulières. Le dispositif RASED, jamais encore évalué de façon sérieuse, comme il aurait dû l'être, offre ces conditions et oeuvre à l'adaptation de tous les élèves au système scolaire. Sa suppression laissera élèves, parents et enseignants démunis dans bien des situ...
Essayons plutôt d'être pragmatiques. Comme l'écrivait Montesquieu au XVIIIe siècle : « L'éducation consiste à nous donner des idées et la bonne éducation à les mettre en proportion. » Cet adage est particulièrement adapté au budget de l'éducation nationale qui avoisine, depuis 2006, les 60 milliards d'euros. Les parents d'élèves sont en effet parfois surpris de constater une hausse continue des crédits affectés aux premier et second degrés alors que le Gouvernement se propose de supprimer 13 500 postes supplémentaires d'enseignants.
Leurs interrogations ne reposent pas sur une méconnaissance de la démographie scolaire française mais sur une inquiétude légitime à l'égard de la scolarisation des élèves les plus jeunes. Que dire de l'avenir des classes maternelles et élémentaires situées en milieu rural ? J'ai été amené à interpeller à plusieurs reprises, l'année dernière, l'inspection académique de mon département sur des fermetures de classes situées dans des cantons en pleine expansion démographique. L'inspection académique a parfois revu sa copie avec sagesse. Un bon nombre de fois cependa...
Mon inquiétude principale porte sur les suppressions de postes attendues dans l'enseignement privé l'année prochaine, dont je n'ai pour le moment aucune estimation précise. J'aimerais savoir également si, dans le cadre de l'accompagnement des élèves handicapés, vous comptez ouvrir les commissions départementales d'orientation vers les enseignements adaptés aux élèves des instituts spécialisés qui désirent suivre des cours dans le second degré.
Monsieur le ministre, permettez-moi d'insister sur l'investissement humain important que représentent les RASED, investissement dont il faut tirer le meilleur profit pour chacun. Actuellement, les RASED travaillent auprès des 5 % des élèves les plus en difficulté. Leur problématique n'est pas celle d'une leçon mal comprise ou de quelques exercices ratés, mais de blocages résistants. Leurs progrès nécessitent un diagnostic précis et des prises en charge adaptées à travers des situations de réapprentissage ou de rééducation. Le recours à l'assistante sociale ou aux personnels du centre médico-psycho-pédagogique, que vous évoquez, exi...
...e peut remplacer la nécessaire formation à ce métier, en disposant du temps indispensable pour prendre en compte toutes ses spécificités, notamment pédagogiques. Cette réduction drastique de la dimension professionnelle est totalement en contradiction avec l'opinion de Mme Pécresse qui considère que « la formation des maîtres est un enjeu de l'avenir de l'école tant elle impacte la réussite des élèves » et avec le terme d'efficacité qui a été très souvent avancé ce matin. À quelle logique, si ce n'est budgétaire, correspond cette refondation des concours et ce changement de statut des jeunes professeurs stagiaires ? Hormis la mort programmée des IUFM, hormis un recrutement préjudiciable à la diversité sociologique des enseignants, en quoi cette réforme des concours fonde-t-elle le renouveau ...
...t a évoqué la situation de l'enseignement en Guyane : je souhaite, quant à moi, vous interroger sur la situation de l'enseignement scolaire et sur les moyens qui sont mis à sa disposition dans l'outre-mer en général, aux Antilles en particulier. Monsieur le ministre, vous parlez de la nécessaire réforme du système éducatif français pour lui permettre d'assurer pleinement la réussite de tous les élèves. Parmi vos principaux objectifs, vous prétendez vouloir lutter contre l'échec scolaire et réduire par trois le nombre d'élèves en grande difficulté à l'issue du primaire. Or, dans les faits, votre politique n'en prend pas le chemin. J'en veux pour preuve le nombre de postes supprimés, surtout aux Antilles plusieurs dizaines en Guadeloupe et en Martinique , suppressions qui traduisent une volo...
Or ces moyens font aujourd'hui cruellement défaut à l'outre-mer, qui manque notamment d'encadrement pour les élèves. La politique que vous menez risque de contribuer à l'aggravation de ces inégalités. Monsieur le ministre, vous vous félicitez de participer à l'effort de redressement des finances publiques ; on peut le comprendre mais cet effort ne peut et ne doit pas se faire au détriment de la réussite des élèves. L'éducation de nos enfants a, certes, un coût mais elle n'a pas de prix. Elle ne saurait donc ...