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Interventions en hémicycle de Serge Janquin


42 interventions trouvées.

Nous pouvons convenir, avec Mme la rapporteure pour avis, de la justesse de la proposition qui nous est faite. Nous devrons tout de même nous donner rendez-vous en 2023 pour vérifier l'exécution de cet engagement. Enfin, monsieur le secrétaire d'État, pourquoi cette mesure est-elle présentée dans un amendement, alors qu'elle aurait dû figurer ...

Monsieur le président, monsieur le ministre, mes chers collègues, on conviendra que l'exercice de ce jour est un peu singulier. Cette mission budgétaire relève essentiellement de la ministre des affaires étrangères, à laquelle j'aurais aimé présenter certaines critiques, tout en étant conscient que ce n'était pas elle qui avait préparé ce budge...

Monsieur le président, monsieur le ministre, mes chers collègues, sur quels éléments peut-on juger la politique extérieure de la France ? D'abord sur la clarté des objectifs et la constance, la volonté dont on fait preuve à les poursuivre. Malheureusement, sur ce chapitre, on remarque surtout des renoncements à l'indépendance nationale, des in...

Je ne reviendrai pas aux chiffres accablants qui ont été cités. Il reste que ce sont naturellement les dépenses ordinaires du Quai d'Orsay qui se réduisent comme peau de chagrin. Lorsqu'on a annoncé la suppression de la publicité sur les chaînes publiques de télévision, je ne m'attendais pas à la retrouver un jour sur les cartons d'invitation d...

Monsieur le président, messieurs les ministres, mes chers collègues, étrange débat que celui qui nous rassemble aujourd'hui : bienvenu dans son principe, et en application de la Constitution ; mais surréaliste dans sa référence à l'alinéa 3 de l'article 35 de la Constitution, comme dans ses modalités de préparation et de déroulement. Oui, c'...

Sur ce fondement, nul doute que ce débat n'est pas conforme à la Constitution, et sa validité juridique est donc douteuse. Si au moins on nous avait dit : « Allons, il faut bien enclencher un processus, l'alinéa 3 n'est pas en cause, nous faisons un examen général des situations en cours, avant mise en application effective de la loi constitut...

Pour préparer notre débat, il aurait fallu des auditions conjointes devant la commission des affaires étrangères et celle de la défense. Elles n'ont pas eu lieu de façon suffisamment sérieuse. Tout se fait dans l'improvisation, l'impréparation et la précipitation, comme si le Gouvernement avait hâte de demander un quitus sans que les comptes fu...

MM. les ministres s'en expliqueront. S'il est impossible d'établir un historique complet des opérations en cause, on peut au moins poser quelques questions. Notre présence au Liban ne soulèvera pas d'objections de ma part. Nous y sommes dans le cadre d'un mandat de l'ONU. Toutefois, notre capacité de dissuasion reste relative, comme on a pu l...

D'où la mise en place, au titre des Nations unies, de la MINURCAT II. Les objectifs fixés laissent prévoir une présence de longue durée, dont les forces françaises constitueront un contingent déterminant. Alors, comment résoudre la contradiction entre la volonté affichée par le Gouvernement il y a seulement deux ans de fermer en priorité les i...

et pousser son avantage jusque dans la banlieue de Khartoum ? Les faits sont là : la situation ne s'est en rien décantée. Elle nécessitera par conséquent le maintien de forces importantes.

En ce qui concerne la République centrafricaine, je ne puis revenir sur l'enchaînement des événements internes et externes, évidemment en rapport avec le Tchad, le Soudan et l'Ouganda, qui, en septembre 2007, ont conduit le Conseil de sécurité à créer, par la résolution 1778, la MINURCAT, en lui confiant un mandat très complet et très exigeant ...

Nous payons parfois le prix militaire d'une mauvaise politique très ancienne, dont je citerai deux exemples. D'où vient que la France puisse décréter depuis Paris que le fils du général dictateur Gnassingbé Eyadema doive succéder à son père, au lieu de laisser le peuple togolais en décider lui-même ? C'est incroyable, mais cela s'est fait ! D...

à un Président, Laurent Gbagbo, dont on reconnaissait alors qu'il avait été légitimement élu, on impose non les accords de Marcoussis après tout, mettre les parties en cause autour d'une table pour obtenir une sortie de crise n'a rien d'inavouable , mais ceux de l'avenue Kléber, qui désignent au Président pour Premier ministre

mais aussi pour ministres de la défense et de l'intérieur, postes éminemment stratégiques, les chefs de la rébellion ? Imaginerait-on que de Gaulle ait pu appeler au gouvernement de la République le quarteron des généraux rebelles ? Certes, il faut parler mezza voce. Comparaison n'est pas raison. Mais tout de même ! Sans doute n'a-t-on pas pu...