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Madame la présidente, madame la ministre, à travers la mission « Immigration, asile et intégration », nous n'examinons que moins de 15 % des crédits de la politique transversale en matière migratoire. C'est dommage pour le dernier PLF de la législature, qui aurait dû être l'occasion de faire le bilan de votre politique, mais c'est suffisant pou...
..soit vous estimez que tout fonctionne très bien et que le modèle d'intégration français est une réussite. Mais alors il faut cesser d'en dénoncer l'échec tous les quatre matins avec des déclarations qui blessent tout le monde sauf Mme Le Pen qui a décerné à M. Guéant un titre de membre d'honneur du FN ! En tout état de cause, mes chers col...
Parce que les résultats ne sont pas là, que les engagements sont restés lettre morte, que l'opacité règne et que les droits reculent de jour en jour, de lois en décrets et en circulaires, la France s'abîme. Chers collègues, vous non plus, ne votez pas ce budget ! (Applaudissements sur les bancs du groupe SRC.)
En particulier de se prononcer sur l'amendement Piron
Il y avait hier deux spectacles simultanés. L'un, grotesque, ridicule, mais finalement assez drôle, au pavillon Gabriel, où une formation politique pourtant de premier plan s'est livrée à un simulacre de jeu télévisé absolument ahurissant.
L'autre, bien plus cruel, atterrant, nous a été offert par les ministres en charge du budget de la nation, qui ont redit dans notre hémicycle, devant la représentation nationale, ce qui se disait au pavillon Gabriel.
Dans une forme de déni du réel tout à fait spectaculaire, cherchant à éviter d'assumer les responsabilités qui sont les vôtres, madame Pécresse, vous nous avez parlé de tout sauf du budget que vous nous présentez.
Vous nous avez ainsi expliqué que la taxe sur les sodas était une mesure de santé publique
alors que vous vous apprêtez à taxer les mutuelles. Est-ce de la sorte que vous allez faciliter l'accès à la santé ? Votre intervention, comme celle du ministre des finances, monsieur Baroin, présentait un caractère très politicien. Ce peut être le jeu mais, dans la période que nous vivons et qu'Yves Censi vient de rappeler, c'est surtout reg...
C'est encore moins envers la gauche de demain qu'est dirigée la défiance des marchés et des agences de notation, mais envers la droite qui siège aujourd'hui sur les bancs de cet hémicycle comme sur ceux du Gouvernement.
Certains de nos collègues du groupe UMP ont toutefois pris la mesure de la situation et se sont interrogés sur le juste effort à consentir, mais je n'ai hélas pas entendu cela dans la bouche de tous vos orateurs. Le compteur qui chauffe, ce n'est pas celui du pavillon Gabriel, c'est celui des dépenses fiscales incroyables, inutiles et scandale...
Le choc fiscal n'est pas à craindre pour demain, lorsque nous serons aux responsabilités si les Français le décident, il a lieu aujourd'hui, avec les trente taxes que vous avez inventées et que vous inventez encore. Et je n'évoquerai pas la situation particulière des Franciliens, qui supportent, depuis le budget de l'an dernier, des taxes spéci...
comme s'il ne fallait rien tenter dans ce domaine, comme si vous aviez renoncé à toute ambition pour la France. Je m'en tiendrai là. Les Français ont vu les images de votre ridicule convention d'hier ; je ne suis pas sûre qu'ils aient entendu l'insoutenable légèreté des ministres au regard de la période que nous vivons ; je ne pense pas davan...
Très bien ! (Le sous-amendement n° 408 n'est pas adopté.) (Les amendements identiques nos 42 rectifié et 94 rectifié sont adoptés.)
La réforme de l'ISF a coûté 2 milliards !
Vous n'avez donc plus rien à dire ?
Avec plaisir !
Exactement.
Cela leur coûte trente-cinq euros, deux cocas et demi !