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Nous nous opposons fermement à cette violente régression et à quelque aménagement que ce soit. La retraite choisie que vous proposez n'est rien d'autre à nos yeux que le renoncement concret à la retraite à soixante ans.
En juillet dernier, monsieur le secrétaire d'État, vous répondiez à M. Hénart : « Il est vrai que l'on peut s'attendre à ce que la réforme ait un impact sur le nombre de départs en retraite, mais si on se réfère à ce qui s'est produit en 2003, ces départs supplémentaires sont absorbables. » Tel était votre propos à l'époque ce n'est pas vieu...
Sans états d'âme, on s'en est aperçu !
Ce principe renverrait, qu'on le veuille ou non, à l'établissement d'inégalités sociales entre ceux qui peuvent et ceux qui ne peuvent pas se payer la décote de 10 % qui peut se révéler bien supérieure par ailleurs. Notre proposition de loi de financement du droit à la retraite à soixante ans envisage d'autres solutions plus justes, plus équ...
Peu, c'est toujours mieux que rien !
Mot pour mot, avec les virgules !
En effet, la social-démocratie applique les mêmes décisions. Nous avons déjà eu ce débat à propos du traité constitutionnel européen.
Tous les pays européens, quels que soient leurs dirigeants, ont adopté le même projet ; leurs politiques sont consanguines et, j'y insiste, donnent les mêmes résultats. (Exclamations sur les bancs du groupe UMP.)
Vous citez l'Espagne. En ce moment, un mouvement social d'une très grande ampleur se lève contre les mesures prises par le gouvernement espagnol en matière d'emploi et de retraites et l'histoire dira bien qui a raison et qui a tort. À l'inverse, on trouve des exemples, peu nombreux certes mais qui, moi, me ravissent, comme celui de la Bolivie ...
Vous n'êtes pas encore secrétaire d'État, madame Rosso-Debord, aussi en reparlerons-nous quand vous siégerez au banc du Gouvernement.
En Bolivie aussi le progrès social a un sens, de même que sur de nombreux continents, n'en déplaise aux dogues du FMI et aux ultra-libéraux que vous êtes.
Monsieur le ministre, notre opposition à votre projet est d'autant plus ferme que, comme l'a évoqué hier le Premier ministre, cette réforme n'est qu'une étape, ne nous leurrons pas.
Bientôt, l'âge légal de départ à la retraite sera repoussé à soixante-trois ans, soixante-quatre ans, soixante-cinq ans et même, peut-être, soixante-dix. Je ne m'exprime pas à la légère puisque vous avez déjà mis noir sur blanc dans un texte l'âge de soixante-dix ans. Vous l'avez fait dans le PLFSS l'année dernière. Yves Bur et Denis Jacquat ét...
Nos concitoyens doivent savoir que ces chiffres figurent déjà dans certains textes. Le drame de notre pays, c'est la question de l'emploi.
Il s'agit de savoir quel type d'emploi nous voulons. La moitié des actifs n'ont pas un emploi à taux plein et le mode de croissance économique qu'implique cette donnée est mortifère pour notre protection sociale et pour les cotisations sociales. Marc Dolez, Marie-George Buffet, Jean-Claude Sandrier et d'autres de nos camarades l'ont dit et nou...
Arrêtez ! De tels mots vont vous rester en travers de la gorge et vous allez vous étrangler !
Alors là, ne vous engagez pas trop : les reniements, c'est sa profession !
Les quatre millions de chômeurs aimeraient surtout trouver du travail !
Ils sont minoritaires ! Sans doute au Fouquet's !
Monsieur le rapporteur, j'en profite avant qu'on ne me coupe la parole.