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Très bien !
Absolument !
Je reconnais dans cette intervention la passion communicatrice de notre rapporteur !
Il est encore possible de le cosigner.
Il s'agit donc d'un amendement dont la valeur est en quelque sorte philosophique.
En effet, madame la ministre !
C'est vrai.
Monsieur le président, madame la ministre, madame la secrétaire d'État, mes chers collègues, je veux d'abord remercier tous mes collègues qui, pendant plus de vingt heures, très nombreux
ont participé activement au débat. Je tiens, au premier chef, à saluer le travail important fourni par le rapporteur, Jean-Marie Rolland, qui a procédé à plus de quatre-vingt-dix auditions d'organismes divers. Au nom de la commission, je l'en remercie vivement. (Applaudissements sur les bancs du groupe UMP.)
Et je tiens à rendre hommage à sa grande capacité d'écoute.
Je souhaite que notre débat soit aussi serein, sérieux et consensuel qu'il le fut en commission des affaires sociales. Je rappelle que la majorité a accepté des amendements émanant d'autres groupes, ce qui est, du reste, légitime et normal. Je forme le voeu que cette même sérénité préside aux longs débats qui s'annoncent. L'examen de 2 500 ame...
impose de placer ce texte dans une perspective et de lui donner un sens. Selon Henry Kissinger, un homme d'État, c'est celui qui est capable de faire passer un pays d'un état A où il se trouve à un état B où il n'a jamais été.
Pour donner du sens à ce débat, il importe de rappeler ce qu'il en est, aujourd'hui, du point A et de déterminer jusqu'où nous voudrions arriver dans quelques années.
Rappelons à ce pays trop pessimiste qu'est la France que quelques éléments supportent parfaitement la comparaison internationale, car ils vont largement dans son sens. Le niveau d'espérance de vie en bonne santé a, au cours des dix dernières années, encore gagné trois années. Certains disent même que pendant les mois d'octobre, novembre et déce...
N'oubliez pas, mes chers collègues, que la France consacre 11,1 % de sa richesse aux dépenses de santé.
Nous nous situons au troisième rang après les États-unis et la Suisse. Ce classement ne doit pas nous empêcher de nous demander si ces résultats sont à la mesure de nos dépenses.
Autre élément positif : les effectifs ont beaucoup plus progressé en France que dans la plupart des autres pays. Dans les sept dernières années, nous sommes passés de 900 000 à 987 000 personnes.
Cela représente 10 % de plus dans le secteur hospitalier et 10 000 personnes de plus dans les effectifs médicaux.
Nous souhaitons tous qu'il y ait toujours davantage d'effectifs, mais nous avons d'autres contraintes. Nous vivons dans un monde ouvert qui nous oblige à faire des comparaisons. Le niveau d'intervention de la puissance publique est resté constant à 77 % des dépenses. Or cela ne correspond pas toujours au sentiment qu'ont nos compatriotes, dans...
Il ajoutait cependant que, lorsque nous comparons les ratios lutte contre la pauvreté, insertion des jeunes dans la vie professionnelle , les résultats ne sont pas à la hauteur des dépenses. Je citerai les réflexions d'un second observateur, qui a été directeur des hôpitaux, Jean de Kervasdoué. (« Ah ! » sur les bancs du groupe SRC.) Vous c...