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Les amendements de Pierre Méhaignerie pour ce dossier

79 interventions trouvées.

Je voulais donc dire à l'ami Charles de Courson, avec qui je suis très souvent d'accord, que, ce soir, il y était allé un peu fort.

J'essaie de me contenir et de ne pas trop intervenir, mais M. Muet commet à chaque fois des erreurs. (Exclamations sur les bancs du groupe SRC.) Monsieur Muet, quelles ont été les mesures prises ces dernières années en Allemagne pour assurer la compétitivité des entreprises ? Les prestations sociales ont diminué, les dépenses d'assurance malad...

Mes chers collègues, mon intervention sera brève, car je vois la fatigue marquer certains visages. J'ai écouté l'ensemble des interventions. Recherchant la part de vérité qu'elles pouvaient contenir (« Ah ! » sur les bancs du groupe SRC), reconnaissant leur part d'excès et de caricature,

je pensais au grand article que François Furet avait consacré dans Le Monde, quelques semaines avant sa mort, aux élections législatives de 1997. Il écrivait alors : « Sur l'emploi, la droite n'a pas dit grand-chose de peur de déplaire et la gauche a dit des choses fausses pour plaire. » (Exclamations sur les bancs du groupe SRC.) Je me demand...

J'ai le droit de m'exprimer, monsieur. De ces cinq heures de débat sur l'article 5, je retire quelques leçons. Ainsi que l'ont souligné certains collègues de la majorité, deux faits nouveaux éclairent notre discussion. Tout d'abord, dans Le Parisien du 7 septembre, Martine Aubry a déclaré, et c'est le coeur du débat : « Je défends la liberté d...

Ayez l'honnêteté de le dire ! (Exclamations sur les bancs du groupe SRC.) Cette phrase explique, selon moi, l'absence de Martine Aubry lors du débat télévisé d'hier soir. (Mêmes mouvements.)

Quant à Gérard Collomb, le maire de Lyon, il déclarait ce matin, dans le même journal : « Je ne comprends pas très bien la position du PS. Les socialistes doivent sortir du flou, de l'ambiguïté. » (Applaudissements sur les bancs du groupe UMP. Exclamations sur les bancs du groupe SRC.) Depuis le début de la discussion, nous sommes dans le flo...

Mais il ajoutait et cela s'adresse à la majorité : « Ce relèvement ne serait injuste que si l'on ne prenait pas en compte la situation particulière des gens qui ont commencé très tôt leur vie professionnelle. »

Pour être équilibrée, la réforme doit en effet prendre en compte la situation de ces personnes. Or, nous avons rappelé hier que, chaque année, 130 000 à 150 000 des 700 000 personnes partant à la retraite pourraient partir à 60 ans ou avant. Dans quel pays, cette solution est-elle prévue ? (Exclamations sur les bancs du groupe SRC.) La plupart ...

mais nous avons travaillé durant quatre mois, et vous auriez pu vous associer à ces réflexions. (Exclamations sur les bancs du groupe SRC.)

L'augmentation des cotisations des actifs entraînerait une perte de pouvoir d'achat et menacerait la croissance. Quant à l'augmentation des cotisations des entreprises et à la baisse des pensions, j'y reviendrai tout à l'heure. J'ai écouté Mme Guigou, qui est partie, et M. de Rugy, qui a déclaré : « Vous n'avez pas les résultats de l'Allemagne...

Reste, bien entendu, l'argument des revenus financiers et des hauts revenus, auquel je souscris. Oui, monsieur le ministre, monsieur le secrétaire d'État, si nous voulons penser aux Français qui ont manifesté ces derniers jours, des engagements doivent être pris, non pas dans le cadre de la réforme des retraites, mais lors du prochain débat bud...

Mes chers collègues, je pense à ceux qui sont inquiets, qui ont manifesté ces derniers jours ou qui envisagent de le faire le 23 septembre. Je leur demande d'étudier les mesures qu'ont prises les pays dont le taux de chômage est aujourd'hui inférieur à 5 % : ce ne sont pas celles que l'opposition nous a proposées, car elle va plutôt dans l'autr...

Telles sont les raisons pour lesquelles cette réforme est à la fois efficace et juste. (Applaudissements sur les bancs du groupe UMP.)

Le président Ayrault, qui vient de partir, m'a posé une question ; j'entends y répondre. Il a parlé de faire payer le capital. Beau slogan, qui fait toujours son effet dans les assemblées générales !

Je poserai seulement trois questions au groupe socialiste. Premièrement, à quel moment la part du capital a-t-elle le plus augmenté dans la valeur ajoutée ?

Entre 1983 et 1986, années pendant lesquelles la part du travail dans la valeur ajoutée a le plus baissé. (Exclamations sur les bancs du groupe SRC.) Ce ne sont que des questions, mais vous ne les acceptez pas ! Deuxièmement, quelle est la situation de la France pour ce qui est de la part respective du capital et du travail dans la valeur ajou...

Ne faisons pas comme si la France était un pays isolé entouré de barbelés en ignorant totalement les réalités vécues par nos voisins européens. (Applaudissements sur les bancs des groupes UMP et NC.)

Dès lors qu'il y a accord et consensus sur la nécessité de la réforme, le débat se déplace sur la justice. D'autres solutions ont été étudiées. On pouvait, par exemple, préférer une augmentation des cotisations pesant sur le pouvoir d'achat. Or nous avons déjà un salaire direct qui, compte tenu de la puissance de notre salaire indirect, est rel...

Troisième possibilité : on peut baisser le pouvoir d'achat des retraités. C'est une option que nous n'avons pas voulu retenir. La quatrième solution, c'est ce que j'appelle, sans vouloir caricaturer, la « solution Père Noël » : l'augmentation des prélèvements sur le capital et sur les revenus. On devra augmenter, en effet, les impôts sur les r...