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Interventions en hémicycle de Pierre Lequiller


441 interventions trouvées.

Je voudrais dire l'émoi qu'ont suscité ces déclarations en Allemagne, conduisant le président du groupe d'amitié Allemagne-France, Andreas Schockenhoff, à rédiger un communiqué pour s'élever contre cette comparaison absolument scandaleuse.

Le jeu qui consiste à dire sans arrêt que Nicolas Sarkozy est à la remorque d'Angela Merkel le reproche inverse est fait, en Allemagne, à la Chancelière , est vraiment absurde.

Je voudrais quand même rappeler que, à chaque fois et cela tient sans doute à la manière différente dont fonctionnent nos deux démocraties , le Président de la République a été à l'initiative. Sans Nicolas Sarkozy, il n'y aurait pas eu de réunion des chefs d'État et de gouvernement en 2008 pour répondre à la crise bancaire ; il n'y aurait au...

La place trop grande que la réglementation en vigueur accorde aux notes qu'elles émettent est désormais remise en question. L'Union européenne, comme l'a dit M. le ministre, agit dans ce domaine : deux règlements ont déjà été adoptés et un troisième texte est en discussion.

Je ne m'étendrai pas sur la proposition de nationaliser les banques européennes. Cette idée n'est sur la table ni en France ni en Allemagne. Quant à l'instauration d'un nouveau fonds européen, est-il vraiment besoin de créer encore un nouvel instrument ? Commençons par optimiser l'utilisation des instruments européens existants, qu'il s'agisse ...

et je souhaite que la France l'adopte à son tour. Par ailleurs, la proposition va à l'encontre de la coordination budgétaire européenne. Or la crise de l'euro que nous vivons en ce moment est fortement liée à l'insuffisance de la convergence économique, budgétaire et fiscale entre les Dix-Sept. L'union monétaire doit impérativement s'accompag...

Car sans une Europe forte, la France ne sera pas forte. La France doit donc prendre la tête de ce combat. Le groupe UMP n'est pas favorable à cette proposition de résolution. (Applaudissements sur les bancs du groupe UMP.)

Il faut recommencer ! Nous ne sommes pas si nombreux pour ne pas voir qu'il y a eu six voix contre cinq ! Ce n'est pas compliqué !

C'est ahurissant ! Il y a onze députés en séance ! Il est simple de recommencer un vote !

Les décisions des sommets de l'Union européenne, de la zone euro du 27 octobre, et du G20 sont beaucoup plus importantes que ce que vous avez dit, monsieur Ayrault. Elles sont d'une ampleur historique : renoncement par les banques à 50 % de la dette grecque qu'elles détiennent, soit 100 milliards d'euros ; nouveau prêt, jusqu'à 100 milliards d'...

Quand l'avenir de la France, de l'Europe et même du monde est en jeu, il faut savoir surmonter les clivages internes sans commune mesure avec l'enjeu d'une crise comparable à celle de 1929.

Cette triste exception française s'est encore illustrée lorsque M. Papandréou, surprenant tous ses partenaires européens et sa propre majorité, a pris l'initiative hasardeuse d'un référendum, qui, du fait des délais d'application des mesures, risquait de mettre la Grèce en faillite et de la faire sortir de la zone euro. Le couple franco-alleman...

Fallait-il laisser la Grèce, en l'occurrence, se tirer une balle dans le pied et mettre en péril l'euro, l'un des plus grands acquis de l'Union ? Nous entrons dans une ère nouvelle. Au fédéralisme monétaire avec l'euro et la Banque centrale européenne doit correspondre un fédéralisme budgétaire et économique. Depuis longtemps, en France, droit...

Et gouvernement économique, cela veut dire admettre l'intervention de l'Europe dans la gestion des budgets nationaux, comme le font la Commission européenne et le FMI en Grèce et en Italie. Au niveau mondial aussi, nous entrons dans une nouvelle ère. Le Président de la République a eu raison de sensibiliser le sommet du G20, qu'il a contribué ...

Là encore, il se trompe d'enjeu : il fait de la politique intérieure. L'enjeu était de convaincre les puissances économiques partenaires, et en particulier les pays émergents, d'ailleurs émergés, que l'interdépendance est totale : pas de croissance pour eux sans bonne santé de l'Europe, qui est la première puissance économique mondiale et un pa...

pour faire face aux crises depuis 2008. La crise que nous traversons appelle lucidité et responsabilité.

Nous savons, nous, que par temps de tempête, mieux vaut avoir à la tête de l'État un vrai capitaine à la barre. Et les sommets des dernières semaines ont, une fois de plus, démontré que nous avions cette chance en la personne de Nicolas Sarkozy. (Applaudissements sur les bancs des groupes UMP et NC.)

Un mot d'abord, monsieur le ministre, mes chers collègues, sur l'étape cruciale que nous vivons pour l'Europe. Grâce en particulier à la forte impulsion du Président de la République et de la Chancelière Angela Merkel, les échanges et les décisions prises ces trois derniers jours ont permis d'avancer sensiblement sur un ensemble de sujets clés,...