2307 interventions trouvées.
Monsieur le président, monsieur le ministre, mes chers collègues, je me bornerai à quelques remarques générales, avant d'évoquer notre stratégie économique, puisque, au fond, un débat d'orientation budgétaire est l'occasion de confronter des stratégies pour réduire les déficits et retrouver la croissance. S'agissant de la croissance, vous avez...
L'histoire montre qu'aucun grand pays n'a réduit significativement les déficits par des politiques d'austérité. Et ce n'est pas par la multiplication des politiques d'austérité telle qu'elle se produit en Europe que l'on arrivera à le faire. Cela suppose, autant au niveau national qu'au niveau européen, un dosage subtil des politiques économiqu...
Où sont les résultats ?
Allons donc ! L'histoire est écrite, il suffit de la lire !
Je remercie à mon tour le premier président de la Cour des comptes de la richesse et de la pertinence de ses analyses. Le rapport montre que le déficit très élevé de 2010 est largement structurel. Son montant inédit de 100 milliards correspond précisément au déficit qu'aurait connu notre pays si la crise n'avait pas eu lieu, c'est-à-dire si la ...
Je remercie à mon tour le premier président de la Cour des comptes de la richesse et de la pertinence de ses analyses. Le rapport montre que le déficit très élevé de 2010 est largement structurel. Son montant inédit de 100 milliards correspond précisément au déficit qu'aurait connu notre pays si la crise n'avait pas eu lieu, c'est-à-dire si la ...
Je salue les sages propos de notre rapporteur général. Il nous dit que les 10 milliards d'euros de recettes nouvelles spontanées, qui auraient du réduire le déficit à la même hauteur, servent en fait à couvrir une partie de l'augmentation de 16 milliards d'euros des dépenses structurelles. C'est bien cette aggravation du déficit structurel qui ...
Nous avons su le faire après que l'Assemblée avait été dissoute précisément parce que le Gouvernement n'y parvenait pas
Pour avoir été rapporteur de la proposition de loi visant à limiter de un à vingt les revenus les plus bas et les plus hauts de l'entreprise dans les entreprises recapitalisées, et de demander que dans les autres entreprises
Vous savez très bien comment on agit sur les écarts de revenus, monsieur le ministre : dans les entreprises où l'État a effectivement un mot à dire, on peut utiliser la loi, c'est ce que nous avons proposé. Dans les autres entreprises, c'est le rôle des instances telles que le conseil d'administration, et nous proposons que ce soit l'assemblée...
De 1997 à 2002, il a augmenté de 3,4 % !
Les deux !
Monsieur le ministre, ne mélangez pas tout ! Vous énoncez des statistiques, je vous donne donc des statistiques. De 1997 à 2002, le pouvoir d'achat du revenu disponible a augmenté tous les ans de plus de 3 %, en Europe, il augmentait de 2,5 %, tout comme la croissance européenne. La croissance française à cette époque était de 3,2 %. Nous savon...
Vous n'allez pas nous reprocher aujourd'hui, monsieur le ministre, de laisser faire les partenaires sociaux. La France a besoin de laisser toute sa place à la négociation sociale. Notre proposition, qui affirme la responsabilité de l'État dans les domaines où il a effectivement une responsabilité et une participation, et qui demande aux autres ...
L'article 1er, dont nous discutons, a pour vocation, comme l'a dit mon collègue Jean Mallot dans son intervention initiale, de concrétiser la dernière lubie du Président de la République. Voilà un Président qui a refusé tout coup de pouce pendant quatre ans au SMIC, qui gèle le traitement des fonctionnaires et qui, revenant dans les Ardennes ...
Monsieur Besson, comment pouvez-vous parler de justice en évoquant la réforme de la fiscalité ? À un moment où les revenus du patrimoine explosent, où un quart de nos concitoyens salariés voient leur pouvoir d'achat baisser,
où les plus gros patrimoines sont ceux qui paient le moins d'impôt,
la seule réforme juste de la fiscalité serait la suppression pure et simple du bouclier fiscal ! Au lieu de cela, vous en rajoutez en matière d'injustice car, en réduisant en contrepartie l'ISF, ce n'est pas un chèque de 700 millions d'euros que vous faites aux plus fortunés mais de 2 milliards ! (Vifs applaudissements sur les bancs du groupe...
Monsieur le président, mes chers collègues, en 2007, la majorité a commencé la législature par une réforme, le bouclier fiscal, en expliquant à longueur de discours qu'il fallait éviter qu'un contribuable travaille plus d'un jour sur deux pour l'État. Depuis, nous avons tous pu vérifier qu'il était impossible d'atteindre la limite de ce bouclie...
Que dire de ce qui a été ajouté au texte en cours de débat ? Ainsi votre majorité a-t-elle accordé aux plus fortunés de nos concitoyens un allégement de 300 euros par enfant au lieu de 150. 300 euros, soit le montant de l'allocation de rentrée scolaire, ou encore près d'un mois de RSA socle ! Il y a pire : en 2012, certains bénéficieront du ch...