Les amendements de Philippe Vitel pour ce dossier
34 interventions trouvées.
Madame Lemorton, le président Méhaignerie a bien montré l'usage inconsidéré que vous faites du misérabilisme. En vous entendant, Zola aurait eu quelques chapitres supplémentaires à écrire !
Monsieur Bapt, vous évoquiez le discours du Président de la République à Bordeaux. Voilà ce qu'il a dit : « C'est dans le combat contre l'occupant que l'ensemble des mouvements de résistance, chrétiens, gaullistes, socialistes et communistes, ont défini le fameux programme du Conseil national de la Résistance. De cette solidarité de la France c...
Madame Lemorton, ce qui me choque, c'est l'image que vous avez de la CMUC, car elle va totalement à l'encontre de ce que dit la Cour des comptes. En effet, celle-ci précise que les prestations de la CMUC sont globalement élevées par rapport aux dépenses financées par les couvertures complémentaires souscrites dans un cadre individuel ou collect...
Enfin, nous reconnaissons que l'aide à la complémentaire santé n'est pas au niveau de nos espérances puisque, sur les 2 millions de personnes qui y sont éligibles, seules 535 000 en bénéficient. La Cour des comptes proposait de réduire l'effet de seuil lié au plafond de la CMUC en élargissant la fourchette de revenu. C'est exactement ce que no...
Monsieur le président, madame la secrétaire d'État, chers collègues, notre modèle social fait aujourd'hui partie de l'identité de notre nation. les Français y sont viscéralement attachés car c'est l'héritage du Conseil national de la Résistance, le fruit de notre histoire et de nos valeurs. (Exclamations sur les bancs des groupes SRC et GDR.) ...
Monsieur le président, monsieur le ministre, madame la secrétaire d'État, mesdames, messieurs les rapporteurs, mes chers collègues, élaborer un PLFSS est toujours un moment important. Parce que nous devons faire preuve de responsabilité, c'est aussi un moment frustrant, car nous voudrions toujours faire plus et mieux pour la protection sociale.
Mais, si celle-ci n'a pas de prix, elle a un coût. Ne vous en déplaise, chers collègues de l'opposition, nous devons faire avec la conjoncture actuelle. Le principe de réalité, que nous avons constamment présent à l'esprit, nous a amenés à prendre les décisions conjoncturelles nécessaires, en temps réel, pour conserver au PLFSS son caractère j...
Mes chers amis, ce soir, nous pouvons être fiers d'être restés fidèles à la ligne du Conseil national de la Résistance. (Exclamations sur les bancs des groupes SRC et GDR.)
En effet, les valeurs qui sont celles de notre protection sociale depuis soixante ans sont maintenues et renforcées par ce texte. C'est pourquoi le groupe UMP le votera sans état d'âme. (Applaudissements sur les bancs du groupe UMP.)
Monsieur le président, mes chers collègues, le 2 novembre dernier, le groupe UMP a adopté à une très grande majorité ce PLFSS, qui a subi ensuite l'épreuve du Sénat. (Exclamations sur les bancs des groupes SRC et GDR.) Là, le dogmatisme, l'idéologie et la démagogie ont conduit à un démantèlement du texte et à la création, en moins de vingt-quat...
Je ne crois pas que le peuple français soit capable aujourd'hui de supporter ces inepties. La commission mixte paritaire était immanquablement vouée à l'échec, malgré la ténacité dont ont fait preuve nos représentants lors de cette nouvelle épreuve, et il était nécessaire que nous nous retrouvions pour cette nouvelle lecture à l'Assemblée. Cel...
Les prestations suivront la croissance et, pour les plus démunis, elles seront indexées sur la hausse des prix. Il n'y a guère d'explication plus vertueuse à notre vote, et le groupe UMP sera fier, ce soir, de voter ce texte de loi. (Applaudissements sur les bancs du groupe UMP.)
C'est pourtant la vérité ! Vous n'allez quand même pas nier que vous avez créé dix-sept taxes en vingt-quatre heures !
Monsieur le président, madame la ministre, mes chers collègues, l'élaboration d'un projet de loi de financement de la sécurité sociale est un moment de la vie parlementaire toujours exaltant, mais aussi, malheureusement, toujours frustrant. Il est exaltant, car l'humain est véritablement au coeur de nos débats. Soigner, accompagner les plus dé...
Mais c'est aussi un moment inévitablement frustrant, car nous avons beau vouloir faire toujours plus, développer toujours une solidarité sans faille ne laissant personne au bord du chemin,
nos nobles politiques n'ont peut-être pas de prix, mais elles ont un coût, qui doit rester dans les limites du tolérable pour la nation et pour les comptes publics. Lorsque le contexte économique et financier est sous tension, comme dans la période actuelle, notre frustration n'en est que plus grande, mais il faut que la tempère le sens des r...
s'attaquer aux mesures d'allégement du coût du travail, absolument nécessaires à la survie de nos entreprises et au pouvoir d'achat de leurs salariés, et qui ont déjà permis de préserver 800 000 emplois ; rogner par pure démagogie les marges de sécurité que nous avions trouvées auprès, par exemple, des assurances complémentaires, c'est démontr...
et une deuxième lecture rendue nécessaire dans notre assemblée. Elle va nous permettre de revenir à une version plus conforme aux aspirations de la majorité en matière de politique sociale, mais aussi de mettre en musique les conséquences de la révision de notre hypothèse de croissance à 1 % et d'intégrer au PLFSS les trois grandes mesures pro...
Donnez-leur donc les moyens dont vous disposez, chers collègues de l'opposition, dans toutes les collectivités territoriales que vous dirigez !
C'est capital. Nos collègues socialistes ne se rendent pas compte. Il faut parfois aller sur le terrain ! (L'amendement n°133 est retiré.)