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Il semble que le conseil national de la sécurité routière ne se soit plus réuni depuis 2008. Nous le confirmez-vous ?

Nous avons l'impression qu'une multitude d'organismes, de statut divers et à des niveaux divers, traitent de sécurité routière ou du moins s'expriment sur le sujet. Cette impression est-elle juste ? Si oui, que pensez-vous de la situation et que faudrait-il faire selon vous ?

La vitesse est-elle un facteur déclenchant ou un facteur aggravant ? Apparemment, on ne le sait pas vraiment : les appréciations portées sur les causes d'accidents le sont souvent de façon rapide.

On nous dit que beaucoup d'accidents s'expliquent par des comportements humains, comme des accès de fatigue, des perturbations provoquées par l'usage du téléphone portable, des défauts d'attention. Il s'agirait là de l'effet déclencheur de l'accident, la vitesse n'intervenant que pour en aggraver les conséquences. Mais, sans doute, est-ce parti...

Dispose-t-on d'éléments d'information de ce genre en fonction des départements, des régions, voire des saisons, et permettant, comme vous le dites, d'adapter au plus près du terrain des politiques de sécurité routière éventuellement différenciées ?

On nous a expliqué que ces travaux étaient très « variables », n'employant parfois qu'un agent à mi-temps, voire personne.

Savez-vous, sur le volume total de points retirés chaque année, quelles sont les proportions respectives de retraits pour chaque nombre de points ? Constate-t-on plutôt des « petites » pertes, de un ou de deux points, ou bien, à l'inverse, des pertes élevées en une seule fois ?

En d'autres termes, existe-t-il des failles dans le système ? On entend dire que certains avocats font commerce des cas d'impossibilité de retirer des points.

On observe que l'alcool et la vitesse sont responsables, à part quasiment égale à hauteur d'environ 30% chacun des accidents mortels. Toutefois, l'alcoolémie provoque bien moins de retraits de points que la vitesse. Les petits excès de vitesse, bien que responsables de peu d'accidents, entraînent un nombre très élevé de retraits de points. ...

Certes, mais cela nous incitera peut-être à adapter notre politique de sécurité routière. Car si 30% des accidents mortels sont dus à l'alcool alors que seulement 9% des retraits de points lui sont imputables, même pour des raisons pratiques qui se comprennent, nous devons nous poser des questions.

Ce qui confirmerait que la population la plus jeune est davantage impliquée dans les accidents et commet plus d'infractions.

Sous réserve toutefois de l'incidence des nouvelles dispositions et de l'augmentation des infractions constatées par radars.

Les 86 personnes que vous signalez ne représentent en effet qu'une statistique négligeable. Cela dit, il serait intéressant de comprendre plus précisément comment on perd son permis. On ne saurait en effet assimiler les pertes successives d'un point et celles de deux fois six points. Nous avons donc besoin, en la matière, d'une photographie trè...

Comment alors, avec un tel système progressif et équilibré, expliquer la très vive réaction des populations à l'annonce des mesures prises par le comité interministériel de la sécurité routière (CISR) du 11 mai dernier et aux déclarations gouvernementales qui les ont suivies ?

C'est aussi pourquoi je demande, de façon réitérée, les raisons pour lesquelles le Conseil national de la sécurité routière ne s'est pas réuni depuis 2008, alors que tous nos interlocuteurs ont attesté de son utilité et de la qualité des experts qu'il réunissait. Aujourd'hui, les décisions sont prises directement par le CISR sans consultation d...