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Monsieur Bertrand, j'ai deux questions à vous poser. Premièrement, pourquoi avez-vous quitté la concertation ouverte entre 2009 et 2011 ? Deuxièmement, êtes-vous favorables à la réactivation du Conseil national de la sécurité routière (CNSR) qui n'a pas été réuni depuis 2008 ?
Il ne s'agit pas de stigmatiser les pilotes de motos, mais de trouver des solutions aux problèmes qui se posent. Nous attendons que vous nous apportiez des explications, pour que nous puissions, de notre côté, proposer des solutions. D'abord, je remarque que le parc des deux-roues représente près de 2 % des véhicules, et un peu moins de 30 % d...
Que proposez-vous ?
Je reste un peu sur ma faim, car je n'ai pas obtenu de réponses précises à des questions précises. Par définition, l'accident qui survient à une vitesse plus ou moins importante aura, pour un motard, des conséquences immédiatement graves. Ne considérez-vous pas comme normal que l'ensemble des usagers, les motards et les autres usagers, soit so...
Estimez-vous normal que toutes les catégories de conducteurs subissent les mêmes contrôles, y compris de vitesse ?
Pouvez-vous nous parler de vos discussions actuelles avec M. Guéant ? Vers quoi votre accord se dirige-t-il ?
Les zones comportant des radars seront-elles incluses dans les zones dangereuses ?
D'après mes informations, l'accord que vous êtes en train de conclure avec le ministère de l'intérieur prévoit que vous allez passer d'une signalisation radars à une signalisation de « zones à risque », lesquelles comprendront éventuellement des radars. Vos produits n'indiqueront donc plus directement l'emplacement des radars, mais l'entrée dan...
Si je comprends bien, une zone non répertoriée « à risque » le deviendra dès qu'un utilisateur vous signalera un radar mobile.
Qu'en sera-t-il des systèmes intégrés dans les véhicules, c'est-à-dire fournis par les constructeurs ?
Actuellement, les constructeurs vendent des voitures qui signalent les radars fixes. Qu'adviendra-t-il de ces équipements ?
Combien de véhicules sont équipés de ce genre de système ?
Où en est votre accord avec le Gouvernement ? Est-il sur le point d'être conclu ?
En dehors des zones à risque, vos outils ne libèrent-ils pas la vitesse ?
Excepté le cas de force majeure, un problème contractuel avec vos clients respectifs ne risque-t-il pas de se poser en cas de changement de service rendu, par exemple à la suite d'une décision du gouvernement ?
Le président vient de soulever le problème d'acceptabilité de la zone 30. Or vous proposez de la réduire à 20 kmh dans certaines situations, alors que les automobilistes disent déjà avoir du mal à respecter cette limitation à 30 kmh.
Plus de 40 % des piétons tués ont plus de 75 ans. Existe-t-il une fragilité particulière à partir d'une certaine classe d'âge ? Dans l'affirmative, que préconisez-vous pour protéger ces publics ?
Elle n'augmente en tout cas pas pour les jeunes enfants, grâce à la sécurisation du périmètre des écoles et autres lieux fréquentés par eux.
Dans des agglomérations importantes, comme Paris, des couloirs de circulation ont été isolés pour certains usagers bus, taxis, vélos qui font rouler ceux-ci à contresens. Est-ce un facteur accidentogène supplémentaire ? Que pensez-vous par ailleurs de la tolérance dont il est fait preuve envers les vélos, voire les cyclomoteurs, roulant su...
Nous avons l'impression, d'où nos questions réitérées, que la collecte des données est un peu floue. Incontestablement, la vitesse est un facteur aggravant des accidents. Vous venez par ailleurs de confirmer que les fiches de police étaient remplies vite, en s'en tenant à la cause la plus évidente. Peut-on aller plus loin dans l'analyse ?