Les amendements de Patrick Roy pour ce dossier
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Décidément, la tâche des parlementaires n'est pas toujours simple ! Nous travaillons souvent dans l'urgence, ce dont les députés nouvellement élus se plaignent, qu'ils appartiennent à la majorité ou à l'opposition. Certains vont même jusqu'à parler de bricolage. De surcroît, ce Gouvernement change régulièrement d'avis. J'en veux pour preuve ce...
Monsieur le président, monsieur le président de la commission des finances, de l'économie générale et du plan, monsieur le rapporteur général, monsieur le ministre du budget, des comptes publics et de la fonction publique, par cet amendement, nous proposons de supprimer le bouclier fiscal, faute dont le Gouvernement s'est rendu coupable. Cette ...
On vous voit sourire, ou vous énerver, mais telle est la réalité ! Il y a, d'un côté les cadeaux aux riches et, de l'autre, une France qui souffre, une France où les fossés se creusent.
J'espère qu'au moins vous le savez ! Vous réservez, par idéologie, ce bouclier fiscal aux privilégiés tout en maintenant parallèlement et ce malgré vos promesses les petites retraites. Vous supprimez un nombre considérable de contrats aidés. Combien de personnes me disent : « Monsieur Roy, je n'ai pas de travail. Il n'y a plus de contrats a...
Je leur réponds que c'est la faute du Gouvernement. Vous vous apprêtez à soumettre à la redevance audiovisuelle ceux qui en étaient exonérés. Vous alourdissez les charges des plus démunis en créant l'impôt sur la maladie que sont les franchises médicales. Et je ne parle pas de tous ces petits boulots, de tous ces gens qui aimeraient bien travai...
Monsieur le président, monsieur le ministre, mes chers collègues, dès lors que l'on aborde une loi de finances rectificative en fin d'année, le moment est venu de faire un bilan et de poser la question : « Comment va la France ? ».
Eh bien, la France ne va pas bien. Elle va mal parce que, très objectivement, le fossé se creuse entre les Français.
Il se creuse tellement que lorsque je regarde à droite de cet hémicycle, je me rends compte que dès lors que l'on parle de souffrance et de misère, vous riez à gorge déployée.
Vous ne comprenez pas que notre pays compte aujourd'hui des millions d'habitants qui vivent de plus en plus mal et qui, pour beaucoup, connaissent un état de véritable misère. Quel est l'état de la France, après le vote de la funeste loi TEPA ? D'un côté, la situation des plus démunis empire ; même les classes moyennes doivent de plus en plus ...
Le temps me manque pour vous faire part de toutes mes critiques, mais je tiens tout de même à vous dire que je suis vent debout contre la limitation de la revalorisation des pensions à 1,1 %. Comment pouvez-vous museler à ce point les retraites ?
Je conclus, monsieur le président. J'étais hier soir avec le grand philosophe Bernie Bonvoisin, qui me disait qu'avec cette loi antisociale, les Français vont à l'évidence perdre leur sang-froid. (Sourires et applaudissements sur les bancs du groupe socialiste, radical, citoyen et divers gauche.)
Les plus démunis, la droite ne les connaît pas ! (Protestations sur les bancs du groupe de l'Union pour un mouvement populaire.)
Non : Noël, c'était cet été avec le beau paquet fiscal que vous avez offert aux plus riches !