Les amendements de Patrick Bloche pour ce dossier
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Je suis particulièrement heureux d'expliquer le vote de mon groupe sur la motion de renvoi en commission que notre collègue Jean-Pierre Brard vient de défendre avec son brio habituel ! Vous avez eu tort, chers collègues de la majorité, de railler Jean-Pierre Brard dans sa démonstration si pertinente. Au-delà du talent oratoire qu'on lui connaî...
se sont offusqués des propos que nous avons tenus sur M. Boyon, président du CSA. Ce n'est, en l'occurrence, pas l'institution que nous attaquons, c'est tout simplement le fait que le président Boyon n'assume pas, de notre point de vue, les responsabilités qui sont celles d'un président d'une haute autorité indépendante. Je lisais une récente...
Mais il a été, ne l'oublions pas, le directeur de cabinet de M. Raffarin, alors Premier ministre ! C'est un homme politiquement engagé qui, en l'occurrence, a oublié qu'il était président d'une haute autorité indépendante et a volé au secours du Président de la République et du Premier ministre en défendant ce mauvais projet de loi que nous com...
Il a été interpellé, dans cette même interview, sur sa volonté d'appliquer aux radios comme aux télévisions la répartition des trois tiers du temps de parole. Comment ne pas être surpris qu'il se soit également condamné au silence sur ce qui est un autre déni de démocratie, à savoir que le temps de parole du Président de la République, aussi pr...
En un mot et je vous remercie, madame la préside, de me laisser conclure nous pensons que la grave erreur que vous commettez avec ce projet de loi organique, madame la ministre, chers collègues de la majorité, est de sous-estimer fortement, pis d'ignorer délibérément, l'attachement des Français, exprimé à plusieurs reprises, à l'indépendanc...
Nous en arrivons au terme de cette discussion, et il me revient donc, au nom du groupe SRC, de tirer le bilan de ce que nous avons vécu dans cet hémicycle ces dernières semaines, et que l'on pourrait résumer par une formule simple : le pouvoir actuel a souhaité mettre l'audiovisuel public sous une double dépendance budgétaire et politique. La ...
en évoquant le positionnement de François Mitterrand lui-même à l'égard des médias. Faire la loi, c'est envisager ses faiblesses futures pour mieux se les interdire. Restons lucides : oui, le pouvoir politique, comme tout pouvoir, porte en lui le risque de l'abus. Comment ne pas croire qu'il préférera toujours à la rudesse des critiques, la do...
Monsieur le président, madame la ministre, chers collègues, l'exception d'irrecevabilité que je suis amené à défendre au nom du groupe socialiste, radical et citoyen vise à vous convaincre une ultime fois que le texte issu de la CMP reste, plus que jamais, un mauvais texte. Mauvais texte parce qu'il n'est, finalement, qu'un retour à la cas...
Nous retiendrons du débat dans les deux assemblées que l'unique boussole qui s'impose désormais à tout ministre, député ou responsable de l'UMP est la parole de Nicolas Sarkozy en l'espèce le fait du prince. En ce qui concerne l'audiovisuel car, hélas, nous le savons désormais, tous les domaines sont un jour touchés par une déclaration prés...
Il fallait, au sein de cette commission, travailler vite, mais hélas, quelques semaines, c'est encore trop long pour le chef de l'État. C'est pourquoi, le 27 mai dernier, avant même la remise officielle du rapport de la commission qu'il avait lui-même créée, Nicolas Sarkozy a craqué et rendu ses premiers arbitrages, un beau matin, sur une radio...
Nous avions bien compris que nous participions, aux côtés de professionnels reconnus, à un jeu de dupes amenant, d'un côté, à formuler des préconisations inévitablement coûteuses en termes de contenus et de diversification et, de l'autre, à supprimer des ressources. Nous ne pouvions décemment plus continuer à participer à une commission alibi,...
Oui, nous nous sommes opposés à un texte pour lequel l'urgence avait été déclarée et qui vise à mettre l'audiovisuel public sous une double tutelle, budgétaire et politique. Mise sous tutelle budgétaire, d'abord, dans la mesure où, pour l'année 2009, la suppression de la publicité après vingt heures devrait être compensée à hauteur de 450 mill...
Le débat doit plus que jamais, pour nous, s'articuler autour de la seule question qui vaille : voulons-nous ou non un audiovisuel public réellement financé à la hauteur de ses missions ? C'est sur cet objectif prioritaire que les députés de notre groupe se sont mobilisés avec autant de détermination. En effet, à l'arrivée, et vous le savez, le...
bafouant ainsi les principes d'indépendance des médias et de pluralisme de l'information, pourtant inscrits dans la Constitution.
Alors, oui, nous avons défendu nos positions et nos propositions, durant près de quatre semaines, dans cet hémicycle. Quatre semaines, rendez-vous compte ! Le Président ne l'a pas supporté. Le Parlement n'entérine-t-il pas assez vite ? Qu'à cela ne tienne, on va faire appel au président de France Télévisions pour qu'il supprime lui-même la pub...
Une nouvelle étape va être franchie dans les prochaines semaines au Conseil constitutionnel pour garantir tout simplement l'indépendance des médias et le pluralisme de l'information apportés par l'élection de François Mitterrand en 1981, et que les lois que nous avons votées depuis n'ont fait que renforcer. Mes chers collègues, durant l'examen...
fragilisant ainsi un peu plus la création en France, alors que le cinéma et la production audiovisuelle dépendent en grande partie des obligations de production imposées aux opérateurs audiovisuels. Quant à l'audiovisuel extérieur de la France, on comprend mal le choix qui a été fait de remettre en cause le caractère public de Radio France In...
Vous étiez alors restée vague, madame la ministre, dans vos réponses, tout en minimisant à dessein les conséquences d'un tel choix. Et puis, le 15 janvier dernier, la direction de RFI a annoncé, sous couvert d'un plan dit « de modernisation », la suppression de 20 % de ses effectifs, confirmant hélas combien les craintes que nous avions exprimé...
Nous redoutons, dès lors, pour les 11 000 salariés de France Télévisions, que les appels à la modernisation sociale de France Télévisions lancés de façon si provocatrice par certains membres de la majorité ne produisent les mêmes effets.
Ce serait ainsi la démonstration implacable que le maintien de l'actuel périmètre de France Télévisions est une digue bien fragile face à l'étouffement budgétaire de la télévision publique que vous avez programmé. Il est à craindre qu'il faille donc de nouveau la réformer. Profondément, cette fois. J'en ai presque terminé, monsieur le président.