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Interventions en commissions de Pascale Crozon


267 interventions trouvées.

La parité en politique a été très critiquée par les hommes mais elle leur servira peut-être plus vite qu'ils ne le pensent.

Dispensez-vous de petites formations sur le partage des tâches au travail et, par voie de conséquence, dans la sphère privée ?

La notion de quotas n'a pas très bonne presse ; nous nous orientons maintenant plutôt vers la parité.

Lorsque le bail est signé par les deux, que la femme est obligée de s'éloigner avec les enfants, qu'elle va dans un foyer et que l'auteur ne paie pas son loyer, la femme reste solidaire des dettes. Lorsqu'elle demandera un logement, le bailleur se rendra compte que le loyer n'a pas été payé. Lorsqu'ils sont toujours mariés mais que la séparati...

Il est exact que l'on peut utiliser le système des baux glissants quand on passe par une association. Ce n'est pas le cas de toutes les femmes. De surcroît, les associations n'ont pas assez de moyens pour faire face aux demandes. Si l'on envisageait des moyens supplémentaires, cela permettrait de régler le problème sur le terrain.

Il existe un autre problème. Une femme peut rester sans pension alimentaire en attendant que le JAF se prononce, ce qui conduit à des situations d'impayés.

Je déplore que cette proposition ne donne aux universités aucun moyen supplémentaire pour assurer l'accueil de nouveaux étudiants ou la réorientation vers d'autres filières.

De nombreux efforts doivent être faits sur la formation initiale non seulement des magistrats, mais aussi des médecins. L'accueil des femmes victimes de violences et la délivrance d'ITT réclament un savoir faire.

De tels postes existent déjà dans certains parquets. À Grenoble, par exemple, une femme substitut du procureur est chargée tout spécialement d'assurer cette homogénéité.

On reproche aux enseignants de ne pas faire leur travail et l'on met en avant le taux d'échec scolaire. Mais on leur demande aussi de tout faire, y compris d'« éduquer » les enfants sur des thèmes fondamentaux, dans une société qui a beaucoup évolué.

Certaines femmes ne quittent pas leur compagnon et ne portent pas plainte « dans l'intérêt des enfants ». Même si les enfants ne sont pas directement victimes des comportements violents de leur père, ils peuvent donc en souffrir eux aussi. Afin d'éviter la reproduction de tels schémas, il faut absolument que les femmes prennent conscience que l...

Madame la secrétaire d'État, les auditions nous l'ont confirmé : des disparités importantes existent sur le territoire en matière de formation des acteurs impliqués dans la lutte contre les violences faites aux femmes, notamment des policiers. S'il y a une réflexion et un véritable travail de terrain à Douai, il y a des réticences dans certains...

Vous avez évoqué des solutions pour permettre aux femmes en situation de polygamie de partir et de vivre normalement dans notre pays. Mais si la femme part, elle est remplacée ! Comment faire pour que les choses ne se reproduisent pas constamment ?

Souvent les femmes victimes ne partent pas du domicile à cause des enfants. Comment leur faire passer le message que la construction de leurs enfants doit se faire en dehors de la violence du conjoint ? Voir battre leur mère régulièrement ne peut avoir que des conséquences fâcheuses sur l'avenir des enfants.

Une disposition prise par amendement dans la loi sur le logement fait des femmes victimes de violences des personnes prioritaires. Mais cela ne règle pas tous les problèmes. Les organismes se réfugient derrière les arguments que vous avez avancés. Nous devons donc mener une réflexion sur ces problèmes de logement, qui sont fondamentaux.

Dans le cadre de la loi de mobilisation pour le logement et la lutte contre l'exclusion, dite loi Boutin, un article spécifique, porté par la Délégation aux droits des femmes, donne la priorité aux femmes victimes pour obtenir un logement. Nous comptons sur votre appui pour son application. La plupart du temps, les bailleurs sociaux ne tiennen...

Pour avoir rencontré une association à Villeurbanne, inquiète que la mixité des CHRS soit prévue par la DDASS, je ne puis, pour ma part, qu'être d'accord avec la nécessité de ne pas mélanger les publics.