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Interventions en hémicycle de Pascal Brindeau


175 interventions trouvées.

Comme un grand nombre de pays industrialisés en Europe, la France est touchée par la crise. Je suis très heureux de constater que nos collègues socialistes se réveillent enfin et considèrent que l'évolution de l'emploi et l'aggravation du chômage sont dues à la crise internationale que nous connaissons. J'aimerais qu'ils aillent encore un peu p...

À mon tour, je m'appuierai sur les travaux du comité d'évaluation et de contrôle des politiques publiques, cher à notre collègue Jean Mallot ainsi qu'à moi-même, et sur le rapport sur les politiques sociales en Europe, montrant qu'il y avait un problème structurel, propre à la France, et non conjoncturel,

à savoir celui des politiques de retour à l'emploi.

Notre collègue Juanico l'a rappelé. Le problème est structurel, le constat ne date pas d'il y a cinq ans ou dix ans.

Le problème remonte à bien plus longtemps, ce qui pose évidemment question sur l'organisation de notre service public de l'emploi. Je reprendrai une des propositions formulées dans ce rapport : l'adaptation des moyens de Pôle emploi en fonction du nombre de demandeurs d'emploi amenés à faire appel au service public de l'emploi. Nous avons une ...

Ce n'est pas une simple question de moyens supplémentaires pour répondre à un flux supplémentaire de demandeurs d'emploi ; il nous faut repenser la façon dont le lien entre l'entreprise et le service public de l'emploi est fondé. Nombre de petites entreprises, je peux en témoigner, et même des grands groupes ne font plus appel au service public...

D'un côté, nous avons des entreprises qui cherchent des salariés, de l'autre, des demandeurs d'emploi. À un moment donné, l'on s'aperçoit que Pôle emploi, en dépit des restructurations, ne remplit pas son rôle. Ma question, monsieur le ministre, porte sur cet aspect de la proposition du rapport du CEC. Comment repenser la relation entre entrep...

Madame la présidente, monsieur le secrétaire d'État, mes chers collègues, nous constatons tous qu'il y a aujourd'hui une crise du logement. Elle n'est pas récente, elle ne date pas de ces dix dernières années : elle dure depuis trente ans. Je ne pense pas que le bilan des années Jospin donne autorité au parti socialiste en la matière pas plus...

Je vais essayer de ne pas décevoir mes collègues socialistes. Ma deuxième question porte sur un autre instrument de lutte contre le chômage : les contrats aidés. Là encore, nous sommes sur des sujets structurels qui dépassent de simples débats de nature politique et de circonstance. Qu'ils se soient appelés TUC, TIC, CES, CEC ou désormais CUI...

Cette crise de l'accès au logement touche particulièrement les jeunes et les étudiants, en faveur desquels nous pensons qu'un effort supplémentaire doit être consenti. En 1973, les moins de trente ans représentaient 25 % des locataires de HLM. Ils ne sont plus que 11 % aujourd'hui, et seulement 1 % en ce qui concerne les étudiants. Par ailleu...

En attendant cette explication, j'avancerai trois propositions sur lesquelles je souhaite entendre la réaction du secrétaire d'État. Nous souhaitons d'abord développer la colocation dans le parc locatif social afin d'apporter une réponse rapide à la pénurie de petites surfaces.

Nous proposons ensuite d'annualiser les aides aux logements, ce qui permettrait de mobiliser un plus grand nombre de logements pour les étudiants. Enfin, nous estimons qu'il est possible d'élargir à tous les étudiants, et pas seulement aux boursiers, la suppression de la caution personnelle pour accéder au parc locatif social. Monsieur Apparu...

À la crise en termes de nombre de logements s'ajoute celle de la précarité de certains logements. Aujourd'hui, près de 4 millions de Français ne peuvent plus subvenir aux charges énergétiques de leur logement. Avec la vague de froid que nous avons connue ces dernières semaines, la question se fait encore plus pressante. En effet, depuis un an...

Monsieur Rogemont, vous ne m'écoutez pas : j'ai parlé d'une tendance naturelle

La dépense supplémentaire liée à la hausse des prix de l'énergie est de 900 à 1 000 euros par an pour une famille se chauffant au gaz ou au fioul et qui fait un plein d'essence par semaine. Afin de protéger les plus fragiles, le groupe Nouveau Centre a fait adopter dans la loi Grenelle une définition juridique de la notion de précarité énergét...