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Il faut développer les associations d'éducation populaire qui sont l'un des socles de ces contrats éducatifs locaux, mais qui sont aujourd'hui exsangues car on leur a coupé l'ensemble des subventions. Enfin, il faut donner du temps aux enseignants et peut-être un peu plus de reconnaissance plutôt que de faire des discours ringards...
Soyez un peu reconnaissants à l'égard des enseignants ! C'est peut-être de cette manière que l'on redonnera à ces derniers le goût de l'école.
J'ai lu, comme vous, le dernier rapport de la Cour des comptes sur notre système éducatif. Une conclusion en ressort : le creusement des inégalités sociales par l'école, alors que sa mission est, au contraire, de compenser autant que faire se peut ces inégalités. Est-ce la faute des enseignants ? Certainement pas. Est-ce la responsabilité des parents dont beaucoup subissent douloureusement l'échec de leur enfant ? Certainement pas. Nous ne voterons pas cette loi, cette nouvelle gesticulation.
..celui qui fait que les inégalités s'accroissent. Cela demande certainement un peu plus de courage que quelques coups de menton. Cela demande le courage de s'attaquer à une institution qui aujourd'hui génère des inégalités malgré le travail acharné de ses enseignants. Je conclurai par une remarque. Monsieur le ministre, la meilleure manière de lutter contre l'absentéisme scolaire ne serait-ce pas de nommer des remplaçants en nombre suffisant, alors que la majorité des heures perdues par les élèves n'est pas due à l'absentéisme des élèves mais au non-remplacement des professeurs du fait de votre politique ? (Applaudissements sur les bancs des groupes SRC et ...
... à l'augmentation des effectifs ? Le secondaire perd, je le rappelle, 3 437 « temps plein ». En deuxième lieu, s'il n'y a, selon vous, pas de problème en matière de remplacements, nous attendons toujours la création de l'agence pour le remplacement promise par M. Darcos, votre prédécesseur. Dans la plupart des académies, le remplacement des titulaires absents est actuellement impossible, faute d'enseignants disponibles. Dans l'académie de Lille, par exemple, on ne peut plus remplacer les enseignants d'anglais absents : qu'adviendra-t-il de votre défense de l'enseignement des langues et de l'obligation pour les élèves d'être bilingues, voire trilingues, au bac ? En troisième lieu, bien que vous affirmiez ne pas avoir l'intention de supprimer l'école maternelle, il apparaît que, sans même parler de ...
... à l'augmentation des effectifs ? Le secondaire perd, je le rappelle, 3 437 « temps plein ». En deuxième lieu, s'il n'y a, selon vous, pas de problème en matière de remplacements, nous attendons toujours la création de l'agence pour le remplacement promise par M. Darcos, votre prédécesseur. Dans la plupart des académies, le remplacement des titulaires absents est actuellement impossible, faute d'enseignants disponibles. Dans l'académie de Lille, par exemple, on ne peut plus remplacer les enseignants d'anglais absents : qu'adviendra-t-il de votre défense de l'enseignement des langues et de l'obligation pour les élèves d'être bilingues, voire trilingues, au bac ? En troisième lieu, bien que vous affirmiez ne pas avoir l'intention de supprimer l'école maternelle, il apparaît que, sans même parler de ...
...rme du lycée proposée par le ministre de l'éducation nationale, M. Xavier Darcos, et de déterminer les axes principaux et les conditions de réussite d'une nécessaire réforme du lycée. Sur ce dernier point, l'unanimité a régné au sein de la mission d'information : le lycée doit être réformé. Il ne s'agit pas d'une affaire technique qui ne concernerait que les « praticiens » du lycée, à savoir les enseignants, les élèves et les parents d'élèves, mais d'une affaire politique, au sens noble du terme. La conception que nous avons du lycée dépend des conceptions que nous avons de l'éducation et de la société à laquelle elle prépare. Si j'aborde cette question, c'est pour remercier les membres de la mission d'information de leur implication et de leur travail. Un important travail collectif a été accompl...
...oir pu obtenir l'unanimité. Mais en lui-même cet épisode ne présente pas d'intérêt. Ce qu'il importe de souligner, ce sont les préalables à toutes réforme réussie du lycée. Premier exemple : sur le fond, il est nécessaire de réorganiser le temps scolaire et de développer un enseignement à la méthodologie. Mais cela suppose, en préalable, de se mettre d'accord sur les nouveaux aspects du métier d'enseignant, ce qui n'est pas le cas aujourd'hui. Or il est clair que ce métier ne doit plus se limiter à la seule transmission des savoirs. Deuxième exemple, ainsi que le propose le rapport, il faut une refondation complète des programmes mais celle-ci suppose, au préalable, de se mettre d'accord sur le contenu des savoirs eux-mêmes, en prenant le temps nécessaire à la concertation afin d'éviter les crispa...
...été à chaque réunion. Il est vrai que la mission est partie des points de convergence ; il s'agit d'un parti pris que nous avons accepté. Quoi qu'il en soit, je me félicite de ce débat très riche et qui a montré que sur tous les bancs de cette Commission les mêmes problèmes sont constatés : qu'il s'agisse de la concertation, du temps consacré à la réforme, des moyens, de la définition du métier d'enseignant. Il s'agit des problèmes que nous souhaitons poser dans notre contribution préalable. En tout état de cause, il est clair que la réforme du lycée nécessite du temps et ne peut être brutalement plaquée sur la réalité, sinon elle sera vaine.
... les médias : comment croire en votre volonté de soulager les difficultés des élèves les plus fragiles, quand, comme l'a bien dit Mme Mazetier, vous engagez la suppression des RASED ? Vous prétendez remplacer ces réseaux par l'aide personnalisée. Mais celle-ci est inefficace, je viens de le dire, et surtout les deux dispositifs ne sont pas de même nature et vous le savez bien, vous qui avez été enseignant et qui connaissez sans doute mieux que moi encore le fonctionnement de l'éducation nationale. Ils ne répondent pas aux mêmes problèmes. Les élèves relevant des RASED souffrent de difficultés scolaires, certes, mais surtout sociales, familiales, psychologiques, qui vont croissant et iront croissant avec la crise. Dans ces réseaux, avec et autour des enseignants, c'est toute une équipe de psycholog...
...stifier, éventuellement, sa suppression, malgré les réactions virulentes qui ont suivi les déclarations de la maire de Lille dimanche soir. Vous prétendez aussi assurer à chaque enfant la continuité du service public de l'éducation. Cela a même été votre argument principal pour faire voter en plein été, à la va-vite, cette loi parfaitement inapplicable sur le service minimum en cas de grève des enseignants, comme si la grève était le principal facteur de rupture de la continuité du service public. La raison essentielle des journées de travail non effectuées dans les écoles, c'est non pas la grève, mais votre incapacité à remplacer les enseignants malades.
Vous auriez dû tenir compte des avis des nombreux spécialistes qui réfléchissent, depuis des années, sur les rythmes scolaires. En effet, chronobiologistes, enseignants et médecins sont unanimes à condamner la semaine de quatre jours. De votre réforme résulte une de ces absurdités totales dont nous sommes coutumiers :
...jet éducatif global, ce que beaucoup d'entre-vous, comme moi-même, ont fait dans leur commune en s'appuyant sur le réseau associatif que le Gouvernement est précisément en train d'asphyxier en lui supprimant moyens financiers et humains. Nous traiterons dans la phase des questions du problème de la suppression des IUFM, mais vous auriez dû mener une politique de pré-recrutement afin que le corps enseignant soit à l'image de la nation.
Les otages ! Ce mot est injurieux pour les enseignants ! C'est la tarte à la crème de la droite !
Et les enseignants qui ne sont pas remplacés ?
de les répartir entre les collègues non grévistes et d'avertir les parents lorsque tous les enseignants sont grévistes, ce qui peut arriver.
...e samedi matin. Il existe assurément un véritable problème des rythmes scolaires, mais ce n'est pas uniquement en s'attaquant au samedi matin qu'on le réglera : il est bien plus profond que cela. Quant à la suppression des IUFM, c'est-à-dire de la formation initiale des maîtres, qui est programmée dans les dispositions que vous avez prises, elle est la négation même de la spécificité du métier d'enseignant, que vous défendiez pourtant avec un grand talent lorsque vous étiez le directeur de cabinet de François Bayrou. Il est normal que toutes ces mesures provoquent un tollé général, tant chez les pédagogues, que vous méprisez,
que chez les enseignants à qui vous êtes obligé de répéter à coup d'articles dans les journaux que vous les aimez, pour tenter encore de les en persuader, malgré tout.
Il est normal, dis-je, que toutes ces mesures provoquent des mouvements de grèves, auxquels ceux qui défendent vraiment l'école ne participent jamais par plaisir. À vous entendre, on a l'impression que les enseignants font grève pour leur plaisir ! Avez-vous remarqué que les dernières grèves des enseignants ne portaient pas sur des revendications corporatistes ni salariales, mais toujours sur des problèmes de fond et de principe, notamment sur les programmes ? Quand les enseignants prennent l'initiative d'amputer leur salaire, qui n'est pas excessif, d'un jour de grève, c'est pour défendre leur conception de ...
...e loi sur ce qu'il faut bien appeler un service minimum à l'école. Comment ne pas voir une véritable provocation dans ce discours solennel, vous derrière le Président de la République, le jour d'un mouvement social ? Avant de chercher à faire remonter les sondages j'ai dit ce que j'en pensais , en apportant de fausses réponses aux réels problèmes que connaissent les parents en cas de grève des enseignants, il serait peut-être préférable d'avoir une politique éducative et une pratique sociale qui rendent le recours à la grève exceptionnel.