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... porté à soixante-neuf ans ou son droit de vote prépondérant dans le conseil d'administration et le conseil scientifique. Contraire à toute logique de service public, l'objectif de votre projet visant à la recomposition du paysage universitaire, notamment en réduisant le conseil d'administration, est donc atteint, en instituant des mécanismes concurrentiels entre universités et entre individus étudiants et enseignants-chercheurs et en réduisant l'expression et le contrôle démocratique, mais surtout en oubliant que l'enseignement supérieur doit faire en sorte de produire et de transmettre des savoirs afin de garantir à chacun le choix de son propre projet personnel et professionnel. Le rôle de l'État dans l'organisation générale des universités aurait dû être renforcé. Or il n'en est rien. No...
...ie des universités prend les problèmes par le petit bout de la lorgnette. Il n'est pas question de discrimination positive ou plutôt négative, comme le soulignait M. Goasguen mais bien du manque de places dans les IUT et les STS, c'est-à-dire du manque de moyens accordés aux filières professionnelles et technologiques. Un certain nombre de places au sein de ces filières sont briguées par des étudiants titulaires du baccalauréat général, qui prennent la place des titulaires d'un bac technologique. C'est un vrai problème et j'espère mais j'en doute que nous aurons l'occasion d'en discuter prochainement.
L'amendement vise à éviter que des étudiants recrutés dans le cadre de l'article 18 ne viennent remplacer des emplois statutaires à plein-temps.
...spirait de nombreuses réserves. À la fin du débat, ces réserves ne sont pas levées. Je partage ce qui a été dit sur ces bancs. Nous avons eu un large débat ; nous avons échangé sur des problèmes de fond, qui restent en suspens. Comme Alain Claeys, je suis inquiet. Je ne suis pas certain que, à la rentrée universitaire de septembre, nous ayons, avec ce projet de loi, les réponses qu'attendent les étudiants et les universitaires. Sans vouloir faire des comparaisons qui vont sans doute vous paraître un peu outrées, je crains qu'il ne soit reçu comme l'avait été le CPE. (Exclamations sur les bancs du groupe de l'Union pour un mouvement populaire.)
...i ont également des projets. Mais, pour l'instant, ils n'ont pas les moyens de mener à bien leurs projets. Et ce n'est pas le pouvoir ou l'autorité qui leur manque : ce sont des moyens financiers, pour les bâtiments ou pour les enseignants. De ce débat, nous pouvons tirer différents enseignements. Le renforcement de l'autorité du président ne nous paraît pas forcément une bonne chose en soi. Les étudiants sont absents de ce projet de loi, alors que, nous l'avons tous dit et Alain Claeys l'a rappelé , ils vivent, pour une grande part, dans la précarité. Ce projet de loi ne répond pas à leur attente. Vous nous avez dit que la véritable réforme universitaire viendrait plus tard. Comme certains, j'attends. J'espère me tromper, moi aussi, mais je suis très sceptique quant à la volonté de ce gouver...
Plusieurs de nos collègues l'ont précisé, une des missions fondamentales de l'université est d'accompagner les étudiants dans leur projet professionnel, mais pas de les préparer à la vie active ni de suppléer l'ANPE. La charger de trouver un emploi à tous ses étudiants, c'est prendre le risque de la voir se disperser et s'écarter de ses missions prioritaires. L'université est un lieu d'apprentissage et de partage des connaissances, de confrontation d'idées. La réussite universitaire pour les étudiants, c'est obten...
J'observe surtout ceux qui connaissent bien l'université. Et j'ai pu voir qu'on est là à côté des missions de l'université. Bien sûr, elle doit se préoccuper du projet professionnel des étudiants et les accompagner. Mais y introduire une culture de résultat en matière d'insertion professionnelle, c'est dévoyer son rôle. Il ne faut pas voir dans notre amendement autre chose que cette préoccupation.
...us avez parlé d'unanimité au Sénat sur ce point. Nous aurons l'occasion d'émettre un certain nombre de réserves à cet égard, s'agissant notamment du pouvoir des présidents d'université. Je vous ai bien écoutée, madame la ministre. Mais il n'en reste pas moins qu'il faudrait mettre en oeuvre une vraie réforme de l'université. Celle-ci est attendue par tous les citoyens, et en premier lieu par les étudiants et les universitaires. Une vraie réforme nécessiterait un travail approfondi avec l'ensemble des partenaires, syndicats d'enseignants, d'étudiants, ou présidents d'université. Si nous sommes d'accord sur le constat, c'est sur les mesures à prendre pour relever le défi de l'excellence universitaire française qu'apparaîtront sans doute certaines divergences. Une vraie réforme mériterait préciséme...
...rmations, s'appuyant sur des laboratoires forts, quand d'autres, fragilisées par la faiblesse de leurs ressources, ne pourront offrir que des formations professionnelles, le plus souvent limitées au niveau de la licence. L'autonomie que vous nous proposez repose sur un président aux pouvoirs exorbitants et sur un conseil d'administration restreint où la présence des enseignants-chercheurs et des étudiants est mise à mal. Or ces derniers doivent rester au coeur du système universitaire. Comment, en effet, engager une quelconque réforme sans prendre appui sur les premiers intéressés, sans les intégrer et les responsabiliser ? Parce que l'autonomie des universités ne saurait se réduire à une simple autonomie de gestion de la pénurie, mais aussi parce que le véritable enjeu d'une réforme des univers...