7 interventions trouvées.
Je voudrais préciser le sens du vote des députés SRC de la commission. Nous aurions pu voter pour l'autorisation de la publication de ce rapport, dont certaines préconisations rejoignent nos préoccupations et qui constitue un excellent bilan de la réalité du mécénat culturel en France. De plus, M. Michel Herbillon l'a souligné avec pertinence, « le mécénat n'est pas là pour assurer les fins de mois d'un État nécessiteux », comme l'aurait dit Jacques Rigaud. Il ne s'agit donc pas de substituer le mécénat à la défaillance de l'État culturel. Dès lors, nous ne pouvions voter contre. L'abstention aurait marqué un désintérêt. Nous n'avons donc pas participé au vote du fai...
Ce rapport n'a rien de ronronnant. Il propose des pistes nouvelles et permet de créer le débat. Vous y rappelez, notamment, que la dépense culturelle est utile, dans la mesure où elle participe très activement à l'attractivité de nombre de territoires. Le Haut conseil des musées de France, au sein duquel j'ai l'honneur de représenter l'Assemblée nationale, a mis beaucoup de temps à attribuer le label « Musée de France » à nombre de musées. Au-delà de son aspect honorifique, pensez-vous qu'il a contribué à valoriser ces musées et à les rendr...
...les DRAC, dont les crédits baissent de 16 millions d'euros encore cette année, ne participent plus aux tables rondes qui rassemblaient précédemment l'État et les collectivités territoriales. Si vous ajoutez à cela la mise en oeuvre de la révision générale des politiques publiques, qui revient à paupériser votre administration et qui a des conséquences sur les capacités artistiques des structures culturelles, vous mesurez combien le secteur du spectacle vivant est sinistré. En ce qui concerne l'éducation culturelle et artistique, nous en sommes réduits au même constat : une baisse des crédits ; et quand bien même vous allez nous répondre que c'est essentiellement le ministère de l'éducation nationale qui gère ce secteur, force est d'admettre que les dispositifs partenariaux entre votre ministère ...
Nous constatons une totale contradiction entre votre objectif de « culture pour chacun » et l'évolution des crédits de l'action culturelle.
C'est la mort de la décentralisation culturelle !
Bien que je suive ce dossier depuis de nombreuses années, avec plusieurs collègues, dont M. Bourg-Broc j'ai ainsi eu l'honneur pendant une dizaine d'années d'être le rapporteur pour avis de ce qu'on appelait à l'époque les crédits des relations culturelles internationales , j'ai failli ne pas intervenir tellement le désespoir m'accable en la matière. Pour autant, mon propos ne se veut ni polémique ni politique. Je réserve mes remarques les plus désagréables aux ministres concernés. Nos invités d'aujourd'hui assument pour leur part leurs responsabilités avec les moyens qu'on leur donne. Les budgets de l'action culturelle extérieure de la France...
Pour abonder dans le sens de M. Eyrolles, je constate, en tant que maire du XIe arrondissement de Paris, qu'au moment où la FNAC Bastille va fermer ses portes le 26 décembre prochain , les métiers du livre se développent considérablement et que l'on ouvre régulièrement des librairies dans mon arrondissement. Pour revenir aux fondamentaux, les deux piliers d'une politique culturelle sont de soutenir l'offre c'est le rôle que nous devons jouer à l'égard des éditeurs et des auteurs et d'améliorer l'accès aux contenus, en favorisant notamment la lecture publique. Il existe en ce domaine une particularité française la francophonie dans la mesure où nous considérons que notre culture est appelée à un rayonnement international et que, sans la langue française, la culture...