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Interventions sur "universitaire" d'Olivier Jardé


8 interventions trouvées.

...lleurs pas passé par la forme PRES, comme à Aix-Marseille ou à Bordeaux : doit-on généraliser cette évolution ? Nous avons en France deux niveaux d'enseignement supérieur, les universités et les grandes écoles, de très haut niveau, auxquelles je suis attaché mais qui sont essentiellement professionnalisantes. Elles nous sont très enviées, mais font relativement peu de recherche qui reste surtout universitaire. Le but des PRES était donc de regrouper les forces de recherche et de les recentrer autour de l'université en y associant les grandes écoles. Un étudiant issu d'une grande école française et docteur, diplôme reconnu partout, est évidemment très apprécié sur le plan international. Je me suis intéressé à deux PRES représentatifs des deux formes qu'ils peuvent prendre : celle d'un établissement pu...

Ce texte est important à plusieurs titres. D'abord pour le patrimoine de nos universités. Les locaux universitaires ne sont pas toujours en bon état, quand ils ne sont pas inadaptés, et l'impossibilité d'effectuer des montages « aller-retour » pénalise l'avenir des bâtiments universitaires. S'agissant des PRES, je m'inscris en faux contre ce qui vient d'être dit. Pour une université de dimension modeste, comme celle d'Amiens, où j'enseigne, cette formule est la seule possibilité de gagner en efficience en no...

...édits de « vie étudiante » et le maintien des effectifs. Une seule chose m'ennuie : les départs massifs d'enseignants des universités dans les années à venir, car le vivier est insuffisant pour les remplacer. Il faudra impérativement s'attaquer à cette difficulté. J'en viens à un problème plus circonscrit : nous avons voté l'année dernière l'augmentation des plages d'ouverture des bibliothèques universitaires ; or cette mesure, bien que financée, n'est pas toujours appliquée. Que peut-on faire pour y remédier ? Le Nouveau Centre votera le budget.

...édits de « vie étudiante » et le maintien des effectifs. Une seule chose m'ennuie : les départs massifs d'enseignants des universités dans les années à venir, car le vivier est insuffisant pour les remplacer. Il faudra impérativement s'attaquer à cette difficulté. J'en viens à un problème plus circonscrit : nous avons voté l'année dernière l'augmentation des plages d'ouverture des bibliothèques universitaires ; or cette mesure, bien que financée, n'est pas toujours appliquée. Que peut-on faire pour y remédier ? Le Nouveau Centre votera le budget.

...ive de ce budget quelque 3,1 %. J'évoquerai différentes pistes, dont, tout d'abord, celle de la formation et des universités. Chacun sait que nos universités n'ont pas, actuellement, la place qui devrait être la leur dans le classement de Shangaï. Votre ténacité à augmenter la valeur de la formation est excellente. Il en est de même de votre volonté d'investir dans l'amélioration des bâtiments universitaires, qui sont relativement anciens pour un grand nombre d'entre eux ils datent parfois des années soixante et présentent des défauts tout à fait notables. L'augmentation des bourses d'étudiants plus 50 000 est un bon point, de même que votre volonté d'accroître la coopération entre les activités universitaires et les stages en entreprise, une meilleure jonction entre l'université et le monde...

... bonne chose. Les compétences doivent être plus claires, le fonctionnement doit être plus simple et la gouvernance plus efficace : le texte nous permet précisément d'atteindre ces objectifs. Vous le savez, j'ai cependant quelques réticences personnelles sur les articles 5 et 12. Mais connaissant la sagesse de l'Assemblée, je ne doute pas que nous trouverons une solution pour les emplois hospitalo-universitaires. Alors que, face à la concurrence nationale et internationale, nous avons l'occasion de moderniser l'université, il faut absolument débattre de ce texte. Le groupe Nouveau Centre ne votera donc pas cette exception d'irrecevabilité. (Applaudissements sur les bancs du groupe Nouveau Centre et du groupe de l'Union pour un mouvement populaire.)

Vous connaissez également, madame la ministre, la spécificité des UFR de santé. C'est un cas unique dans notre université. Qui dit universitaire dans les facultés de médecine dit également praticien hospitalier. Il faut se souvenir que, avant les ordonnances de 1958, les facultés de médecine et les hôpitaux étaient séparés. L'ordonnance a marqué l'intégration des facultés de médecine dans les hôpitaux et la création des CHU, ce qui a forgé un outil exceptionnel au service de la santé. Ainsi, l'OMS a pu placer la France en première positio...

Autre point, et non des moindres : les facultés de médecine ont une logique interrégionale, c'est-à-dire que plusieurs facultés se complètent. À Amiens, nous sommes dans le G4 : les postes universitaires sont discutés entre Lille, Rouen, Caen et Amiens, au-delà des perspectives purement locales. Certes, si l'on a un président d'université ouvert, une ministre comme vous, un conseil national des universités responsable, tout ira bien ! Mais nous faisons une loi pour trente ans : j'ai donc quelques inquiétudes. Si l'on regarde le passé, en 1984, on avait dû ajouter l'article 32 à la loi Savary. Je...