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...t supérieur, les universités et les grandes écoles, de très haut niveau, auxquelles je suis attaché mais qui sont essentiellement professionnalisantes. Elles nous sont très enviées, mais font relativement peu de recherche qui reste surtout universitaire. Le but des PRES était donc de regrouper les forces de recherche et de les recentrer autour de l'université en y associant les grandes écoles. Un étudiant issu d'une grande école française et docteur, diplôme reconnu partout, est évidemment très apprécié sur le plan international. Je me suis intéressé à deux PRES représentatifs des deux formes qu'ils peuvent prendre : celle d'un établissement public et celle d'une fondation de coopération scientifique. Le PRES Sorbonne Universités est très dynamique, il regroupe les universités Paris-Assas, Paris...
...vient en revanche de développer les laboratoires performants, c'est par exemple le cas à Amiens avec un laboratoire spécialisé dans les cellules pluripotentes dont j'ai favorisé la mise en réseau avec le Professeur Peschanski du Génopôle d'Évry. Madame Boulestin, comme vous, je regrette la baisse du nombre de thésards et des scientifiques, et pas seulement en France d'ailleurs. De plus, certains étudiants en sciences abandonnent ensuite ce domaine, pour rejoindre les banques, ce qui pose d'autres problèmes Il faut multiplier les initiatives comme la Fête de la science qui permettent à des jeunes de visiter des laboratoires et suscitent souvent des vocations. Je milite également pour une chaîne de télévision scientifique. On connaît, à cet égard, le succès de la série « Urgences » et son impact s...
...'est pas totalement valorisée : chaque université a un petit service de valorisation. Comment pensez-vous évaluer la recherche publique ? Une mutualisation entre les différents services de recherche publique est-elle envisageable ? Qu'en est-il notamment de la question des co-brevets, dont les applications pratiques soulèvent parfois des difficultés ? On constate par ailleurs l'échec de nombreux étudiants, dont beaucoup de bon niveau, en fin de première année universitaire. Nous avons oeuvré à l'Assemblée nationale pour créer des passerelles et permettre des réorientations : comment lutter contre ces échecs ? Les PRES évoluent, ce qui est bien la loi leur a récemment donné la possibilité de délivrer des diplômes nationaux : leurs conseils d'administration ne doivent-ils pas être évalués et d...
Si nos grandes écoles ont jusqu'à présent joué un rôle fondamental, ne constituent-elles pas d'autant plus aujourd'hui un handicap pour l'ensemble de notre enseignement supérieur que le classement de Shanghai où elles s'intègrent difficilement est unanimement reconnu et qu'il conditionne largement le comportement des étudiants ? Si, en effet, je suis persuadé de l'excellence de notre enseignement supérieur, je ne le suis pas moins de sa nécessaire adaptation. J'ajoute que si les grandes écoles nous pénalisent en raison de leur émiettement de petites structures concentrant des budgets importants , nous disposons d'excellentes écoles professionnelles même si elles ne sont pas toujours orientées vers la recherche q...
.... Les modifications entraînant souvent des augmentations budgétaires, vous avez décidé cet accompagnement, lequel porte aussi sur les bâtiments universitaires. Nos universités sont parfois vieillissantes, elles peuvent avoir quarante ou cinquante ans, être dégradées. Aussi l'augmentation budgétaire est-elle importante. Cela étant, on ne saurait parler de l'enseignement supérieur sans évoquer les étudiants, car c'est pour eux que nous faisons ces investissements. Il y a un accompagnement de la vie universitaire, le plan « Réussir en licence » et une augmentation globale du budget, avec 1 300 euros supplémentaires alloués par étudiant. Je ne reviendrai pas sur nos débats en commission, mais je veux insister sur un point : nous avons voté l'élargissement des horaires d'ouverture des bibliothèques u...
Madame la ministre, je salue l'effort fait pour les étudiants avec une augmentation du coût par étudiant qui sera progressive sur trois ans, avec le plan « Réussir en licence », avec les crédits de « vie étudiante » et le maintien des effectifs. Une seule chose m'ennuie : les départs massifs d'enseignants des universités dans les années à venir, car le vivier est insuffisant pour les remplacer. Il faudra impérativement s'attaquer à cette difficulté. J'en...
Un problème se pose : 40 000 étudiants de bonne qualité restent chaque année sur le carreau. C'est un véritable gâchis ! Je remercie donc le Gouvernement de s'atteler à ce problème.
Ces étudiants de qualité, qui ont souvent beaucoup travaillé, doivent repartir de zéro. Dès lors, poser le problème et y proposer une réponse me paraît être une excellente chose. De même, associer toutes les professions de santé entre elles permet de constituer une base commune pour mieux travailler ensemble autre bonne chose. La troisième bonne chose que contient cette proposition de loi de M. Domergue c...
Sur 50 000 étudiants par an, 40 000 échouent. Ce sont, je le dis encore une fois, de bons étudiants qui sont collés. Pendant que 7 000 jeunes entreront en médecine, 1000 en dentaire, 1 000 en pharmacie et 1 000 suivront les cours de sages-femmes, 40 000 sortiront, au bout de deux ans, dans un état psychologique souvent très difficile et n'auront aucune équivalence. Cette première année est très difficile. En effet,...
Je reviens d'abord sur le problème des pharmaciens. Madame Lemorton, nous connaissons tous des étudiants qui vont passer deux ans en médecine puis deux ans en pharmacie mais qui, au bout de ces quatre ans, n'auront rien ! Et 70% des étudiants sont dans ce cas. Les intégrer permettrait de limiter le gâchis, d'autant que ce sont d'excellents étudiants. S'agissant des kinésithérapeutes, je rappelle qu'ils sont intégrés dans pratiquement deux tiers des cas. Il ne reste plus qu'un tiers et je pense que...
Ce texte lutte contre le gâchis que représente l'échec de ces 40 000 étudiants qui n'ont aucune reconnaissance de l'effort qu'ils ont fourni. La plate-forme commune des quatre compétences de santé est une excellente chose. Pour toutes ces raisons, tous les députés du Nouveau Centre qui sont présents voteront pour. (Rires.)
Madame la présidente, madame la ministre, mes chers collègues, la proposition de loi dont nous discutons aujourd'hui part du constat selon lequel, sur 50 000 étudiants de bonne qualité inscrits chaque année en première année d'études médicales, seulement 10 000 seront reçus. Certes, la possibilité de redoublement constitue une deuxième chance, mais même en tenant compte de ce facteur, un tiers seulement des inscrits en première année seront reçus. Les étudiants en médecine sont souvent très marqués par ces deux années d'études, ce qui se traduit par une grande...
Il me semble par conséquent que nos facultés de médecine devraient enseigner les sciences humaines et l'éthique. Le quatrième point est celui des concours séparés. Le fait que seuls les étudiants ayant obtenu les meilleurs classements puissent choisir leur spécialité engendre un sentiment d'échec et, qui plus est, heurte parfois la logique. Ainsi, l'année dernière, l'étudiante classée première au concours de Marseille voulait choisir la spécialité de sage-femme. En ce qui me concerne, j'ai eu la chance que ma fille, qui voulait s'orienter vers la filière « médecine » ait obtenu les résul...
... étudie la question. Enfin, pouvez-vous nous préciser, madame la ministre, quand la loi va entrer en vigueur ? Sera-ce en 2009 ou en 2010 ? Le doyen de la faculté d'Amiens, que j'ai interrogé, m'a répondu que, pour sa part, il n'était pas prêt. Ce doyen d'une grande valeur, je m'empresse de vous le dire doit en effet faire face à de gros problèmes de locaux. Ainsi, alors que nous avons 1 000 étudiants inscrits en première année de médecine et 600 en pharmacie, nous ne disposons pas d'un amphithéâtre de 1 600 places. Certes, nous ne disposerons toujours pas de cet équipement en 2010 (Sourires), mais cela ne nous empêche pas de nous interroger quant à la date d'entrée en vigueur de cette loi. Je n'attends qu'une chose de votre part, madame la ministre, c'est d'être rassuré. Si l'Assemblée décid...
Nous sommes tous d'accord pour constater qu'il y a un problème : 50 000 étudiants échouent en première année, soit 80 % de bons étudiants collés, qui ont perdu deux ans et avec parfois d'importantes séquelles, comme vous le savez de nombreux médecins sont présents dans l'hémicycle. Le texte répond peut-être partiellement
... de la réorientation, si nous pouvons faire en sorte que l'année ne soit pas complètement perdue, c'est également un bon point. Pour ce qui est des passerelles, j'y suis pour ma part tout à fait favorable. Même si des questions se posent au sujet des kinésithérapeutes qu'il faudra bien, à mon sens, intégrer au dispositif, même si des points restent à régler à propos du LMD, dans l'intérêt de nos étudiants comme de nos facultés de médecine, notre groupe votera contre la motion de renvoi en commission. (La motion de renvoi en commission, mise aux voix, n'est pas adoptée.)
Actuellement, 60 % des instituts de kinésithérapie recrutent leurs étudiants à partir du PCEM1. Je regrette que les kinésithérapeutes n'aient pas été inclus dans cette année commune. Mais si le kinésithérapeute fait partie de la chaîne de soins c'est plus l'orthopédiste qui parle , le pharmacien aussi. Les infections nosocomiales sont une réalité en orthopédie. Et je suis bien content de discuter avec les pharmaciens pour pouvoir mettre au point des traitements effic...
L'entretien préalable est une bonne chose. Cela ne ferait que 35 étudiants par universitaire. C'est tout à fait réalisable. (L'amendement n° 4, repoussé par la commission et le Gouvernement, n'est pas adopté.)
J'avais proposé de reporter la date d'application d'un an, en raison de problèmes tenant d'ailleurs plus aux locaux qu'aux personnels. Les enseignants devront faire face à un afflux important d'étudiants en pharmacie, mais le Gouvernement nous a rassurés : une aide sera donnée à cette installation en 2009. Je suis donc favorable à l'amendement n° 26.
...devrait être la leur dans le classement de Shangaï. Votre ténacité à augmenter la valeur de la formation est excellente. Il en est de même de votre volonté d'investir dans l'amélioration des bâtiments universitaires, qui sont relativement anciens pour un grand nombre d'entre eux ils datent parfois des années soixante et présentent des défauts tout à fait notables. L'augmentation des bourses d'étudiants plus 50 000 est un bon point, de même que votre volonté d'accroître la coopération entre les activités universitaires et les stages en entreprise, une meilleure jonction entre l'université et le monde de l'entreprise étant à encourager. Je suis très attaché au monde universitaire médical et la lutte contre l'échec universitaire, notamment dans le cadre du plan licence, est primordiale car c...