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...se réponse au vrai problème de l'absentéisme. Comme souvent lorsqu'il y a un problème, vous sanctionnez. Vous sanctionnez les familles. Mais personne ne connaît de famille qui souhaite que son enfant soit absentéiste. Tout parent souhaite que son enfant réussisse à l'école ou en tout cas aille régulièrement en classe. L'absentéisme est souvent dû à un mal-être de l'enfant, quand il est en échec scolaire, quand il ne trouve plus d'intérêt, quand il éprouve des difficultés dans sa famille. Un enfant peut se désintéresser de l'école, faire preuve même de violence pour quantité de raisons. Il faut rechercher les causes de l'absentéisme et travailler en profondeur, plutôt que de manier le bâton. Les enfants ont besoin de psychologues scolaires, d'infirmiers, d'infirmières, de conseillers principaux ...
Monsieur le ministre, madame la secrétaire d'État, monsieur le rapporteur, « absentéisme scolaire », « décrochage », « échec scolaire », « violence scolaire », depuis le début de notre débat, cette question me taraude : ne savez-vous donc parler de l'école qu'en des termes négatifs ? Cette proposition de loi, qui prévoit d'instaurer un dispositif compliqué, voire impossible à appliquer, ayant en outre fait la preuve de son inefficacité par le passé et étant, à ce titre, très largement critiq...
...on. Que fait aujourd'hui le ministère de l'éducation nationale pour redonner du sens à l'école pour ces enfants, pour aider plutôt que de sanctionner les familles souvent plus désemparées par la situation que « démissionnaires », pour accompagner les équipes éducatives dans la prise en charge du problème, enfin, parce que l'absentéisme est aussi le symptôme d'une certaine inadaptation du système scolaire face aux évolutions de la société et aux besoins de savoir actuels, pour trouver des solutions, des ajustements et repenser le modèle actuel ? Oui, que fait le Gouvernement ? Aujourd'hui, et par la volonté du Président de la République, il supprime des postes : 1 l 500 en 2008, 13 500 en 2009, l7 000 en 2010. Tous les moyens sont bons. Ce sont des postes d'enseignant qui disparaissent ainsi mais...
... et par votre volonté, l'éducation nationale renonce à la formation professionnelle, notamment à la formation pédagogique des futurs enseignants, en supprimant l'année d'enseignant stagiaire à l'IUFM. Les futurs enseignants prendront leur poste après une préparation académique à l'université, un an de plus, vous l'avez rappelé, mais sans formation pédagogique, parfois même sans stage en situation scolaire. Ils feront eux-mêmes les frais de cette réforme irresponsable, eux qui réclament depuis plusieurs années une meilleure préparation à leurs missions, notamment au face-à-face avec les élèves. Les élèves et toute la communauté éducative en feront les frais. Sanctionner financièrement les parents des élèves qui sèchent l'école, le collège, le lycée, ne résoudra pas le problème de l'absentéisme sco...
Lorsqu'un enseignant se trouve en difficulté, c'est moins par manque de connaissances que par manque de capacités pédagogiques. La formation des enseignants, dont la réforme entrera en application à la prochaine rentrée scolaire, est-elle adaptée ? Quelles sont les conséquences de l'assouplissement de la carte scolaire ? Dans les écoles rurales, comment concilier proximité et qualité de l'enseignement ? On constate souvent une instabilité des équipes pédagogiques et une concurrence, en particulier dans l'ouest de la France, entre écoles publiques et écoles privées.
...ffre ayant été ramené, comme vous l'avez rappelé, à 1 500. J'ai constaté que 1 500 de ces postes avaient été « sédentarisés », ce qui revient à mettre en situation de face-à-face pédagogique, avec le maintien de la prime de 60 euros qu'ils percevaient précédemment, des personnels qui n'exercent plus la fonction de rééducateur qui était la leur. Pour ce qui concerne, enfin, les auxiliaires de vie scolaire individuels, les AVSi, que nous avions évoqués lors de votre audition devant la Commission des affaires culturelles, il me semble que l'écart est important entre vos annonces et la réalité du terrain. Je suis pour ma part sollicité en permanence par des parents qui, après avoir obtenu l'accord de la maison départementale des personnes handicapées pour bénéficier du soutien d'un personnel d'accomp...
... faudrait fixer d'abord les objectifs et en déduire les moyens nécessaires. Il ne s'agit pas de vouloir une inflation systématique des postes de fonctionnaires, mais de répondre aux besoins. Pour ce qui est des postes RASED, il semble qu'il n'en disparaisse que 1 500 au lieu de 3 000, mais comptez-vous perpétuer ces diminutions à l'avenir ? Et pour ce qui est des auxiliaires et des emplois de vie scolaire, j'ai du mal à y voir clair : fin juin, 32 000 personnes arrivaient en fin de contrat mais vous parlez de pérenniser les 17 000 postes existants Ne faites-vous pas comme M. Darcos qui, lorsqu'on l'interrogeait sur le sujet, répondait sur les seuls AVS ? Quoi qu'il en soit, quel est le nombre de postes pourvus et de postes maintenus ? Et avec quels engagements en matière de suivi, de formation e...
... vous réduisez le nombre de cas dans lesquels les maires seront obligés de financer la proposition de loi est moins mauvaise à cet égard que l'article 89 , c'est la même philosophie que l'on retrouve. Cela rejoint d'ailleurs ce que nous a dit Pierre Cardo tout à l'heure. Chers collègues de la majorité, écoutez ce que dit votre collègue. C'est le témoignage d'un élu qui est confronté à l'exode scolaire. Enfin, je voudrais dire que l'ensemble de l'opposition peut tout à fait approuver l'article 3 de cette proposition de loi.
Durant plusieurs décennies, notre pays a souffert de la guerre scolaire.