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Interventions sur "jeunesse" de Michel Ménard


12 interventions trouvées.

...onditions d'hébergement, risques médicaux. L'objectif d'un renforcement du contrôle des conditions de sécurité et la mise en oeuvre d'un dispositif d'agrément sont donc parfaitement indissociables de la question du renforcement des moyens concrets pour effectuer ce contrôle. Quels seront les moyens de contrôle mis à la disposition des personnels agissant sous l'autorité du ministre chargé de la jeunesse et des sports et des représentants de l'État ? Les récentes discussions budgétaires sont malheureusement d'un très mauvais présage puisqu'elles permettent d'achever le démantèlement des missions éducatives de l'État en matière de jeunesse, d'éducation populaire, de sports, de vie associative. Depuis 2008, les budgets Jeunesse et Vie associative ont en effet baissé de 37 %. Le budget 2012 pour ce...

Ce budget, comme celui de 2011, est en trompe-l'oeil. Certes, les crédits liés à la montée en puissance du service civique augmentent sensiblement, mais les moyens de l'action 1 « Développement de la vie associative » et de l'action 2 « Actions en faveur de la jeunesse et de l'éducation populaire » ont respectivement diminué de 30 % et de 33 % depuis la loi de finances pour 2008. De ce fait, pour les associations d'éducation populaire, qui jouent un rôle essentiel sur le terrain, les difficultés se multiplient. Quels engagements pouvez-vous prendre pour leur redonner de la sérénité ? Quant au fonds d'expérimentation pour la jeunesse, dont les crédits sont en...

Pascal Deguilhem ayant abordé la question du sport, je vais m'intéresser plus particulièrement au programme « Jeunesse et vie associative ». Monsieur le ministre, vous nous présentez un budget qui affiche une hausse de 10 % des crédits censés être affectés à ce programme « Jeunesse et vie associative ». Cependant, à la lecture de ce projet, nous constatons une simple hausse des crédits destinés à développer le service civique volontaire, qui a été institué par la loi du 10 mars 2010.

En fait, cette progression budgétaire demeure largement artificielle puisque l'essentiel de ce programme se borne à soutenir le service civique volontaire, tandis que les crédits de toutes les autres actions diminuent. D'ailleurs, lors de la présentation de votre budget, monsieur le ministre, vous avez déclaré que optiquement, le budget affecté au fonds d'expérimentation pour la jeunesse est en baisse, mais que vous allez nous démontrer le contraire.

Cet aveu démontre bien que ce budget est en trompe l'oeil. Nous sommes très loin d'une revalorisation des politiques en direction de la jeunesse et de l'éducation populaire. Bien au contraire, car si on examine de plus près les crédits affectés aux différentes actions de ce programme, nous constatons malheureusement que la politique en direction de la jeunesse et de la vie associative est loin d'être une priorité du Gouvernement. La réalité budgétaire de ce projet traduit plutôt une diminution de 10 % des moyens et même de 17 % si l'on...

...ois pérennes et qualifiés. Ajoutée à une nouvelle diminution du FONJEP de 3,2 % et à la quasi-disparition de plusieurs dispositifs locaux, cette réduction des dépenses programmées aura de graves conséquences pour le développement de l'éducation populaire et l'accompagnement des projets associatifs. On assiste, en effet, à une véritable remise en cause du soutien de l'État aux associations de jeunesse et d'éducation populaire, avec une réduction de 20,1 % des crédits alloués à l'action 2. Le soutien aux actions locales en matière de jeunesse et d'éducation populaire, subit également une baisse de près de 42,5 %, qui ne fera que renforcer l'asphyxie des moyens alloués aux collectivités locales. Les enjeux portés par les associations d'éducation populaire méritent une véritable politique d'ini...

En conclusion, je tiens à saluer l'engagement des bénévoles associatifs, que ce soit dans le domaine de la jeunesse, de la vie associative ou des sports. Ils ont plus que jamais besoin du soutien des pouvoirs publics, des collectivités locales, qui font le maximum, comme de l'État. Au-delà de l'enveloppe financière accordée par ce dernier, il est nécessaire de transmettre un message fort en direction des associations pour qu'elles se sentent soutenues. Ce n'est pas le cas actuellement ni ce qui ressort du budg...

Le projet de budget offre deux lectures possibles. Il est habile d'avoir intégré le service civique dans les crédits de la jeunesse et de la vie associative, ainsi apparemment en hausse de 10 %. Mais, si l'on met à part l'action 3, relative au service civique, la réalité budgétaire traduit une diminution de 10 % des moyens, ce qui, d'ailleurs, ne représente pas une somme très élevée dans un budget déjà dérisoire. Et nous assistons, d'année en année, à une continuelle diminution de celui-ci. Le changement du périmètre des mis...

...agir ». Je n'ai identifié aucune ligne budgétaire correspondant à ce dispositif. Pourriez-vous nous donner des précisions à cet égard ? La protection des jeunes subit une diminution de 25 %, passant de 1 680 000 euros, ce qui était déjà peu, à 1 250 000 euros. À ce rythme là, elle aura disparu dans quatre ans. Et je ne parle pas du soutien aux métiers de l'animation : moins 69 % ! Voilà pour la jeunesse ! Concernant les associations, année après année, les aides de l'État diminuent : moins 25 % pour les associations nationales d'éducation populaire en 2010 et moins 8,7 % en 2011. Celles-ci sont donc lourdement pénalisées, ce qui entraîne de graves conséquences sur l'emploi. Certaines associations ont déjà disparu, d'autres éprouvent de grandes difficultés. Je rappelle pourtant que les associati...

...ils n'en trouvent pas un, ils ne peuvent pas bénéficier de la formation. La solution qui leur reste est alors l'université, pour laquelle ils n'ont pas été formés et où ils contribuent massivement au taux d'échec. Comment faire pour conserver à destination de ces jeunes un nombre suffisant de places au sein des formations qui leur sont a priori destinées ? Quel est l'avenir du réseau Information Jeunesse ? D'année en année, les moyens que lui consacre l'État diminuent ; or ce réseau me paraît essentiel en matière de loisirs, d'emploi, de santé.

Monsieur le secrétaire d'État, l'examen du budget de la jeunesse et de la vie associative révèle très clairement une contradiction entre le discours du Gouvernement et la réalité de son action. Comment pouvez-vous affirmer agir en faveur de la jeunesse, en consacrant 57 millions d'euros aux actions en faveur de cette dernière et 1,7 million à la protection des jeunes ? Le groupe Nouveau Centre ne votera pas ce budget c'est dire ! , et force est de constater...

...ces associations revient donc à accepter de voir disparaître peu à peu leur patrimoine. Monsieur le secrétaire d'État, pensez-vous sérieusement qu'avec 1,7 million d'euros pour la protection des jeunes, le patrimoine des centres de vacances peut être entretenu ? Par ailleurs, j'aimerais obtenir un éclaircissement sur ce point : est-ce vous, monsieur le secrétaire d'État, qui êtes en charge de la jeunesse, ou est-ce Mme Bachelot, absente ce matin ? (Applaudissements sur les bancs du groupe socialiste, radical, citoyen et divers gauche.)