Découvrez vos députés de la 14ème législature !

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de Wikipedia

Interventions sur "france télévisions" de Michel Françaix


20 interventions trouvées.

Je voudrais d'abord souligner la nécessité pour France Télévisions de conquérir de nouveaux publics et de rajeunir son audience. Par ailleurs, la régie publicitaire de France Télévisions ne risque-t-elle pas d'être démotivée si, comme le proposent certains de nos collègues, le groupe se voit privé des recettes publicitaires qui excéderaient les prévisions ? S'agissant de la contribution de France Télévisions à la production audiovisuelle, pouvez-vous apaiser m...

Je voudrais d'abord souligner la nécessité pour France Télévisions de conquérir de nouveaux publics et de rajeunir son audience. Par ailleurs, la régie publicitaire de France Télévisions ne risque-t-elle pas d'être démotivée si, comme le proposent certains de nos collègues, le groupe se voit privé des recettes publicitaires qui excéderaient les prévisions ? S'agissant de la contribution de France Télévisions à la production audiovisuelle, pouvez-vous apaiser m...

...istes, s'intéresser autant à la télévision publique qu'à la télévision privée, puisque le téléspectateur moyen passe de l'une à l'autre sans demander d'autorisation à personne. La commission s'est également interrogée sur la qualité des programmes. Or, comme à gauche nous avons toujours pensé qu'il était impossible de réaliser une quelconque réforme si elle n'était pas financée les recettes de France Télévisions sont inférieures à celles des télévisions publiques des grands pays voisins , il était à nos yeux évident que nous allions droit dans le mur, notamment en raison du blocage de l'Europe ou de l'impossibilité d'augmenter la redevance. Chacun peut aujourd'hui constater que nous avions raison puisque nous ne pouvons pas améliorer la qualité de la télévision. Je laisse à Jean-François Copé son optim...

... de la culture, elle, ne peut pas ignorer qu'il est fondamental pour le service public de pouvoir continuer à jouer un rôle dans la création. C'est pourquoi nous avons déposé cet amendement, qui propose que soient garantis à la hauteur de nos espérances les montants d'investissement dans la création d'oeuvres cinématographiques et audiovisuelles, européennes et d'expression originale française. France Télévisions, c'est 350 000 journées de travail et des centaines de métiers, comme le rappelle dans un article du Monde le bureau de la société des journalistes de France 2, et la gauche n'entend pas que tout cela soit balayé d'un simple revers de main !

... et les télévisions publiques. Cela ne peut pas être le tocsin pour le service public et des sommes d'argent pour TF1. L'examen de la première partie est terminé. Nous n'avons pas pu avoir gain de cause s'agissant de la démocratie, du pluralisme. Il a malheureusement été décidé que le Président de la République pourrait fait du prince nommer et révoquer, quand il le voudrait, le président de France Télévisions, lorsqu'il n'aurait plus la même conception des choses que lui. Nous avons perdu sur ce premier point parce que, seuls, quelques collègues centristes ont compris, comme nous, que cela allait trop loin. Nous voulons maintenant aborder la deuxième partie, qui est très importante, puisqu'elle concerne la survie du service public dans ce pays. Nous voudrions pouvoir le faire de façon décontractée, c...

...istoire : rien de tel n'existait depuis l'éclatement de l'ORTF. Maintenant, on va encore plus loin : non content de nommer, voilà qu'il se fait donner le droit de révoquer ! Cela rappelle la lettre de cachet : le Président de la République décide, selon son bon vouloir, à quel moment l'homme ou la femme qu'il aura choisi ne correspond plus à sa volonté. M. Patrick Bloche l'a très bien expliqué : France Télévisions sera soumise aux humeurs du prince et Dieu sait que notre prince a des humeurs ! Car je ne sache pas qu'il ait été élu pour imaginer les programmes ou pour choisir les journalistes. On peut déjà imaginer les pressions qui s'exerceront sur le président de France Télévisions ! « Il vaudrait mieux qu'un tel soit nommé » « C'est quelqu'un de qualité » Refuser de les entendre, une fois, passe enco...

Vous qui représentez la République, la démocratie et le pluralisme, vous devriez comprendre qu'un homme seul ne peut décider pour tous de la nomination du président de France Télévisions, ni surtout de sa révocation au seul motif du caprice du prince !

...vice public de l'audiovisuel soit dirigé de manière indépendante, ou que, pour les mêmes raisons, les personnalités qui siègeront aux conseils d'administration soient choisies, par exemple, parmi les parlementaires de tous horizons, on pourrait croire que toutes les mains vont se lever pour voter notre amendement. Mais non ! Quand nous suggérons que les gens qui choisiront le nom du président de France Télévisions devraient tout de même connaître quelque chose à la télévision ou être actifs dans ce secteur, on pourrait s'attendre à ce qu'une proposition aussi banale suscite un consensus général. Pas davantage ! Enfin, on en arrive au dernier coup bas : la révocation, la lettre de cachet. Selon que le Président de la République se sera levé du bon pied ou non , qu'il sera de bonne humeur ou non , qu'...

...le dis avec le sourire. J'en viens à l'amendement n° 206. Il n'est pas indifférent que l'on parle de programmes régionaux ou de programmes locaux, car les premiers sont au nombre de vingt-quatre, les seconds au nombre de quarante-huit. Or, à la fin des fins, ce sera France 3, ou FTV, qui devra assumer la charge financière de leur diffusion. On ne peut pas multiplier sans cesse les obligations de France Télévisions, sans prévoir les ressources correspondantes nous verrons d'ailleurs à quel point les financements vont manquer au service public. On demande, par exemple, à France Télévisions de faire du global media, qui coûtera plus cher et nécessitera des investissements, sans lui accorder des financements supplémentaires. France Télévisions n'a qu'à se débrouiller.

En l'espèce, le problème est le même. Il est évident que la diffusion de quarante-huit programmes locaux ou de vingt-quatre programmes régionaux ne représente pas la même charge financière. C'est pourquoi nous souhaitons substituer au mot : « locaux » le mot : « régionaux ». À moins que Mme la ministre ne nous dise très clairement que les sommes supplémentaires nécessaires seront allouées à France Télévisions.

... la République dont les nerfs, comme chacun sait, sont particulièrement solides puisse avoir envie de procéder à une révocation ? C'est impossible, nous a-t-elle assuré, car la presse en parlerait tous les matins. Mais, madame la ministre, cela fait six mois que la presse en parle tous les matins ! Cela fait exactement six mois qu'on se demande si M. de Carolis va rester, ou non, à la tête de France Télévisions. Cela, parce que M. de Carolis, en homme libre, a dit ce qu'il pensait d'une des positions prises par le Président de la République. Et aussi parce qu'il a dit que, s'il n'avait pas les moyens nécessaires pour mener la politique qu'il souhaitait, il ne resterait peut-être pas à son poste. Il en a été question dans la presse tout au long du mois de septembre. Imaginer qu'un président de société p...

...er la loi ? Le rapporteur, j'en suis sûr, trouvera les explications pour me convaincre. Reste que la création est fondamentale ; or création rime avec transgression, madame la ministre, et la transgression s'accorde mal avec la volonté du Gouvernement d'imposer tous ses souhaits. J'espère que nos collègues n'accepteront pas bien qu'ils l'aient décidé, dans un moment d'énervement général, pour France Télévisions que la radio soit dirigée par le seul exécutif. La notion d'indépendance des médias n'est pas un gros mot, ni la paupérisation du service public un dégât collatéral. Je souhaite que nous puissions nous rassembler sur ces deux points et faire comprendre que nous tenons à cette indépendance, que nous siégions sur les bancs de l'opposition ou sur ceux de la majorité. Je suis persuadé que le rappor...

Je m'étonne que notre estimé et estimable rapporteur invoque soudain l'exigence de souplesse quand il s'agit de personnes qui risquent de perdre leur emploi. Mme la ministre avait considéré que, certes, il n'y avait plus de convention collective pour France Télévisions, mais que ce n'était pas très grave, qu'il suffirait d'en renégocier une autre et que la négociation se déroulerait certainement de la meilleure façon. C'est possible, mais, en attendant, il n'y a pas de convention collective. On nous dit maintenant que rien ne changera vraiment, puisque, dans le cadre de la holding, la convention collective continuera de s'appliquer un peu, mais on ne sait pas ...

L'article 3 permet la création de filiales de France Télévisions. Je n'ai peut-être rien compris ; ce n'est pas impossible (Exclamations sur les bancs du groupe UMP) ; dans ce cas, la ministre, le président et le rapporteur de la commission spéciale ne manqueront pas de m'éclairer. Mais les choses sont de moins en moins claires.

L'incertitude devient totale. D'un côté, on évoque une France Télévisions organisée, une holding structurée, chapeautée par les pouvoirs publics, qui se chargeront de vérifier qu'elle est à la botte du Président de la République, voire de certains ministres

L'article 1er tend à donner force de loi à une idée nouvelle il aurait fallu la commission Copé pour la trouver selon laquelle il vaudrait mieux que le service public audiovisuel soit une entreprise. Je suis heureux que nous nous soyons concertés pendant un certain temps pour conclure qu'il fallait que ce soit une entreprise ; comme si, d'ailleurs, le président de France Télévisions n'y avait pas quelque peu songé lui-même auparavant, comme s'il n'essayait pas, depuis un certain temps, de restructurer la maison dont il a la responsabilité. Nous avions déjà, pour notre part, affirmé avec force que les choses devaient changer et que le service public de l'audiovisuel devait prendre la forme d'une entreprise. Quelles sont toutefois nos divergences ? S'il s'agit de poursuivre u...

...'essentiel : oui, nous sommes favorables à une entreprise unique. Ce faisant, je l'ai dit, nous n'avons pas l'impression d'être révolutionnaires ! En outre, la personne désignée pour diriger cette entreprise a pour mission de la gérer le mieux possible. Mais pourquoi l'inscrire aussi fortement dans la loi, sinon pour cacher quelque chose ? C'est là ce qui nous inquiète : la volonté d'homogénéiser France Télévisions dissimule des arrière-pensées. Or, si j'apprécie les courants de pensée, je n'aime pas les courants d'arrière-pensées ! (Sourires.)

...spensables. M. de Talleyrand ne disait-il pas que ce qui va sans dire va encore mieux en le disant ? C'est la raison pour laquelle je demande, moi aussi, à notre rapporteur de suggérer une autre place pour ces deux amendements, ce qui devrait être relativement facile si, comme il le prétend, il tient autant que nous à la conservation de ces deux filiales. Il est en effet plaisant d'entendre que France Télévisions est d'accord avec nous !

Qui sera le prochain président de France Télévisions ? Seul le Président de la République le sait peut-être.

...avons eu droit à cette réponse au sujet de RFO, puis en ce qui concerne les spécificités de France 3, que nous aurions souhaité voir précisées. Et sur cet amendement, on nous explique que moins on en mettra dans la loi, plus le personnel aura de garanties. Il se trouve quand même que nous ne sommes pas à ce point innocents et naïfs ! Nous estimons qu'il y a un grand risque pour les personnels de France Télévisions. Les amendements que nous avons proposés tendent à mieux les protéger. Puisque vous partagez ce souci, monsieur le rapporteur car vous êtes en désaccord avec ce qu'a dit votre collègue Lefebvre , prouvez-le nous au moins une fois en soutenant cet amendement.