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Interventions sur "énergétique" de Jean-Pierre Nicolas


9 interventions trouvées.

On s'oriente effectivement vers un système énergétique de moins en moins carboné. On estime néanmoins que 85 % de l'énergie sera toujours fondée sur les hydrocarbures en 2030, cette proportion restant à 57 % pour l'horizon 2050. Jusqu'en 2030, quelles sont les nouvelles énergies qui, d'après vous, permettront de parvenir à cette proportion ? Quelles formes d'énergies seront les plus sollicitées à l'avenir ? Vous l'avez à peine évoqué tout à l'heure ...

Cette proposition de loi je félicite Christian Jacob d'en avoir pris l'initiative revêt une importance particulière car il s'agit de préserver notre environnement et de ménager l'avenir en ce qui concerne les ressources énergétiques de notre pays. Les travaux en commission ont été de qualité et ont démontré la nécessité de prendre toutes les dispositions afin que le texte final soit juridiquement solide et empreint de réalisme. Je me réjouis de constater que l'article 1er a été quelque peu modifié, ainsi que l'article 2, et que l'article 3 a été supprimé. Après avoir évité l'amalgame entre simple forage et fracturation hy...

Comment envisagez-vous l'évolution des besoins énergétiques de la planète ? Quelle répartition géopolitique prévoyez-vous pour votre groupe, qui évolue dans un marché global ? Sur les 18,4 % de capacité de votre groupe en énergies renouvelables, quelle est la part de l'hydraulique ? Considérez-vous que le consommateur doive encore payer longtemps la différence entre le prix du marché et le prix de l'obligation d'achat de l'électricité issue du renouvel...

...'associe complètement. Par ailleurs, lors d'un colloque récent consacré à l'énergie, il a été affirmé que les évolutions erratiques du cours du pétrole durant l'année 2008 s'expliquaient non seulement par des perspectives économiques à 20 ans, mais aussi et surtout par la spéculation. Dans un autre ordre d'idées, au cours du même colloque a été présenté un rapport annonçant une quasi-indépendance énergétique de la France en 2050, qui reposerait sur quelques grands piliers : les économies d'énergie, le nucléaire, les biocarburants et le véhicule électrique. Partagez-vous ces deux analyses ?

Dans la lutte contre le réchauffement climatique, dont chacun s'accorde à dire qu'elle est essentielle pour l'avenir de notre planète, la France est en pointe, comme en témoignent plusieurs dispositions qu'elle a déjà prises. Parmi celles-ci figure un dispositif particulièrement innovant, institué par la loi de programme du 13 juillet 2005 fixant les orientations de la politique énergétique : les certificats d'économie d'énergie. Fondés sur un principe de bon sens la meilleure des énergies est celle que l'on ne consomme pas , ils contraignent certains acteurs du monde énergétique à réaliser des économies d'énergie soit pour leur propre compte, soit pour leurs clients. En l'absence d'économies, les obligés vendeurs d'électricité, de gaz, de chaleur, de froid ou de fioul domestiq...

À l'évidence, la France a besoin d'un bouquet énergétique. La production d'électricité par voie éolienne, quel qu'en soit l'intérêt intrinsèque, ne peut être que marginale, en raison de son intermittence. Rappelons-nous qu'un réacteur nucléaire fournit, en une année, l'électricité d'environ 7 000 éoliennes de grande taille. On ne peut donc pas assurer une production d'électricité fiable à partir de cette dernière énergie. L'Allemagne, l'Espagne, le Dane...

a signalé qu'un prototype de Renault combine pile à combustible et hydrogène. Si l'hydrogène a surtout vocation à être associé à la biomasse, le constructeur automobile fait-il fausse route ? Dans la chaîne énergétique, que deviennent les tarifs de distribution ? Le tarif d'utilisation des réseaux publics (TURPE) est-il suffisant pour financer l'entretien des réseaux et éviter toute discontinuité d'approvisionnement ?

M. Paul a, d'une manière générale, posé le principe de l'évolution des prix énergétiques, mais tel n'est pas l'objet de cette proposition de loi. Seulement 6 100 clients ont basculé : cela montre bien que le maintien des tarifs réglementés est perçu par nos concitoyens comme une protection importante. Il faut jouer sur toutes les cordes nous permettant d'accroître le pouvoir d'achat des Français, qui est leur première préoccupation.

...tricité pour les consommateurs particuliers et les petits professionnels ont donc pris l'attache des sénateurs, afin de permettre aux deux chambres de s'accorder le plus rapidement possible sur un texte pour redonner un peu de lisibilité à la législation après la décision du Conseil constitutionnel. Il est d'autant plus urgent de voter ce texte que, chacun le sait bien ici, l'évolution des coûts énergétiques est inéluctable. Elle peut, en France, être un peu freinée par la capacité de notre parc nucléaire dont les coûts sont bien intégrés dans les tarifs réglementés.