Découvrez vos députés de la 14ème législature !

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de Wikipedia

Interventions sur "médecin" de Jean-Pierre Door


112 interventions trouvées.

Il ne faut pas non plus renoncer à améliorer la politique d'achat menée par ces établissements ni renoncer à renforcer la surveillance de la consommation médicamenteuse. Il convient en outre, bien entendu, de veiller à la traçabilité de tous les médicaments. Le dispositif proposé par le Gouvernement ne remet pas en cause la liberté des résidents de choisir leur médecin ni celle des médecins de choisir leurs prescriptions. Mais on ne peut pas renoncer à lutter contre les pathologies iatrogènes dans ces établissements ni contre l'absence d'implication des pharmaciens dans la chaîne médicamenteuse. Contrairement à certains de mes collègues, je ne suis pas partisan de la mise en place d'une pharmacie à usage intérieur dans tous les établissements. Il ne s'agit pas...

...ura par la remise d'un rapport du Gouvernement au Parlement, qui traitera non seulement de l'achat de médicaments mais aussi des accidents iatrogènes et de la consommation médicamenteuse au sein des EHPAD. L'amendement n° 718, deuxième rectification, reprend également la proposition de la liste en sus des médicaments et celle de la mise en place d'un pharmacien référent qui travaillerait avec le médecin coordonnateur. Cet amendement a été adopté par la commission.

Il s'agit d'étendre l'usage du dossier pharmaceutique, qui semble fonctionner dans le domaine de la médecine ambulatoire, aux hôpitaux et aux établissements médico-sociaux.

Cet amendement rend la prescription libellée en dénomination commune internationale la DCI obligatoire pour les spécialités figurant dans un groupe générique. La commission a émis un avis défavorable car il est trop complexe pour les médecins de procéder à cette inscription en DCI. Effectivement, ils disposent de logiciels d'aide à la prescription qu peuvent faciliter cette inscription en DCI. Mais le risque est que, pour éviter cette procédure qu'ils ne connaissent pas bien, ils se tournent vers d'autres molécules. Ce serait le résultat inverse de celui que vous souhaitez.

...ame la ministre. Ensuite, ce débat est peut-être à considérer comme le point de départ d'une réforme en profondeur de notre système de santé, voulue par le Président de la République, et que vous nous proposerez dans quelques semaines. Nous aurons l'occasion d'en débattre prochainement. Je souhaite ce matin témoigner de l'ampleur de la crise démographique ou, plus concrètement, de la crise de la médecine ambulatoire, qui rend souvent difficile l'accès à un médecin. Nous sommes tous d'accord pour faire le constat d'une certaine désorganisation démographique, ce qui nous oblige à relever le défi consistant à procéder à une amélioration de l'accès des soins sur l'ensemble du territoire, afin de faire reculer le « désert médical ». La réponse médicale apportée doit être de qualité, que l'on habite d...

...iales de santé, ce qu'a parfaitement décrit André Flajolet. Parmi les régions les plus défavorisées le mot n'est pas trop fort , je peux témoigner du cas de la région Centre, que vous avez, madame la ministre, récemment honorée de votre visite en y rencontrant élus et professionnels de santé, du milieu hospitalier comme de l'ambulatoire. À ce jour, dans le département du Loiret, la densité de médecins généralistes est de 73,7 pour 100 000 habitants, contre 88,9 en France ; celle des spécialistes est de 66,3 contre 87,9. Ainsi, nombre de bassins de vie recensés par la mission régionale de santé sont dépourvus de médecins, mais aussi de dentistes, d'infirmiers et de kinésithérapeutes. Autre chiffre choc : 137 médecins pour 100 000 habitants dans le département, contre 194 dans la région PACA. ...

Sa force a été de réunir une cinquantaine de médecins généralistes pour assurer la permanence des soins, dans un lieu unique, proche du centre hospitalier. Si ce n'est donc pas, à mon sens, l'attractivité du territoire qui est principalement en cause, il faut s'interroger sur la mutation importante subie par la médecine généraliste libérale depuis vingt ans, et sur les évolutions sociétales qu'elle connaît, qu'il s'agisse des questions de disponib...

Faut-il aujourd'hui revoir la liste des trente maladies ? Vous semblez dire qu'il ne faut pas y toucher. L'abandon de l'ordonnance bizone ne serait-il pas aussi un abandon de la prise de responsabilité du médecin et du patient ? Un consensus général se dégage, s'agissant de la prévention. Comment la voyez-vous ? Plus y aurait de prévention, moins il y aurait de pathologies. Mais c'est un processus à long terme. Comment contrôler les référentiels de traitement et leur application ? Est-ce que les pratiques professionnelles en matière d'ALD sont évaluées ? Si oui, comment améliorer cette évaluation ? Le...

Quelles suggestions pouvez-vous faire pour améliorer le système actuel ? Faut-il de nouveaux critères d'admission et un meilleur suivi par les caisses et les médecins traitants ? Est-il possible d'entrer, de sortir et de rentrer à nouveau dans le système ALD plutôt que d'y rester pendant des années ?

L'Ordre des médecins a engagé une réflexion sur la prise en charge des affections de longue durée (ALD). Quelles sont les principales pistes suivies en la matière ? Qu'envisage-t-il en particulier pour mieux maîtriser l'évolution des dépenses de santé liées aux ALD ? Faut-il reconsidérer la liste de ces dernières de même que les critères d'admission, de suivi et de maintien en ALD ainsi que ceux de sortie ? Quant a...

L'Ordre des médecins dispose-t-il d'informations concernant les pratiques professionnelles des médecins en matière d'ALD ?

...revenions aux ALD. Aujourd'hui, plus de huit millions de personnes bénéficient de ce régime d'exonération et on en annonce 15 à 18 millions dans les années à venir. La MECSS, où toutes les opinions politiques sont représentées, a pour rôle de réfléchir à cette évolution. Le système des ALD est formidable, mais il faut probablement le revoir, qu'il s'agisse de la prévention, des rapports avec les médecins, du suivi, etc. Une loi a été votée l'an dernier pour coordonner les soins et expérimenter de nouveaux modes de rémunération. Comment améliorer le système ? Comment en faire sortir, sur la base de critères médicaux, des patients qui ne relèvent plus des ALD ?

C'est un changement radical de philosophie et de pratique médicale. La loi de financement de la sécurité sociale pour 2008 a prévu la possibilité d'une rémunération différente en cas d'engagement individuel de bonne pratique du médecin.

Madame la présidente, madame la ministre, mes chers collègues, l'Assemblée nationale est saisie d'une proposition de loi, relative aux personnels enseignants de médecine générale, qui a été déposée par M. Francis Giraud et plusieurs de ses collègues sénateurs et a été adoptée par le Sénat vous l'avez rappelé, madame la ministre , à l'unanimité, le 12 décembre 2007. Lors de sa réunion du 23 janvier dernier, la commission des affaires culturelles, familiales et sociales de notre assemblée a adopté ce texte à l'unanimité, dans la rédaction issue du Sénat. Ce vo...

, a indiqué que cette proposition de loi, adoptée à l'unanimité par le Sénat le 12 décembre 2007, répond à la fois à une nécessité et à une urgence. En premier lieu, elle permet d'installer une filière universitaire de médecine générale digne de ce nom. En effet, pour des raisons historiques, cette discipline ne bénéficie pas actuellement d'une filière universitaire complète, car la médecine générale est restée à l'écart de l'organisation mise en place en 1958 par les ordonnances dites « Debré » créant les centres hospitaliers et universitaires ainsi que les médecins à plein temps hospitalo-universitaires. Aujourd'hui,...

L'exposé sommaire lui-même souligne les difficultés techniques soulevées par la mise en oeuvre d'une telle mesure. Il est vrai que l'on peut envisager ce type de modification réglementaire pour les médecins hospitaliers, mais la commission estime qu'il serait préférable de laisser la commission Larcher sur les missions de l'hôpital traiter cette question.

Pour une fois, j'ai envie d'aller un peu plus loin avec vous, madame la ministre (Rires et exclamations.) Je me souviens qu'il y a quelques années, pour poser un stimulateur en urgence à un patient hospitalisé dans un établissement public, il avait fallu, en l'absence du praticien hospitalier, faire appel à un médecin du secteur privé, ce qui n'avait pas été sans susciter certaines questions, notamment sur la façon d'honorer ce praticien. Le coeur a ses raisons ; pensez-y, madame la ministre, avant de rejeter cet amendement ! (Rires.)

L'amendement a été adopté par la commission. J'émets néanmoins un avis réservé, compte tenu des réticences que soulève la question de la confidentialité des informations transmises par le médecin-conseil.

La commission est défavorable à cet amendement, seuls les médecins devant être habilités à prescrire.

Il ne s'agit aucunement de remettre en cause le principe même de la convention, qui définit les rapports entre l'assurance maladie et les médecins. C'est un socle auquel nous avons tous manifesté notre attachement depuis plusieurs jours. La commission a rejeté cet amendement. Comme l'a rappelé M. Vitel, les caisses doivent pouvoir expérimenter une nouvelle formule. Il ne faut pas vivre dans le passé et revenir en permanence au médecin référent. En revanche, vous avez raison, monsieur Préel, il est nécessaire de mieux associer les partena...