13 interventions trouvées.
... qui a tout de même fait l'objet d'une lettre rectificative après les rappels à l'ordre du Conseil constitutionnel s'inscrit dans la lignée d'un certain nombre de déclarations qui, depuis 2007, ont stigmatisé les malades mentaux et prôné une fausse sécurité. Car je refuse de considérer que votre projet de loi soit sécuritaire : il est faussement sécuritaire. Il n'apporte aucune sécurité, ni aux patients, ni à nos concitoyens, ni aux soignants, ni même aux juges, puisque M. Mercier veut qu'ils soient le moins possible saisis de ces dossiers. Loin d'être sécuritaire, ce projet de loi est régressif. Vous faites de l'agitation en multipliant les déclarations simplistes ! (Exclamations sur les bancs du groupe UMP.) Ce texte passe ainsi à côté de la réalité des problèmes de santé majeurs qui se pose...
Eh oui ! On a bien compris que tel était l'objet de ces dispositions. Nous, nous ne sommes pas contre les riches, ni contre les petits, ni contre les gros. Nous sommes pour la justice et, en l'occurrence, nous voulons surtout que les choses fonctionnent bien pour les patients, car c'est toujours leur intérêt qui devrait nous guider.
...voyant des moyens de transport particuliers. Si vous ne fournissez pas cette garantie, mes chers collègues, comment voulez-vous que nous expliquions que certaines restructurations sont utiles et ne nuisent pas à notre politique de santé ? Voilà ce qui fonde notre capacité à restructurer notre système de santé et à susciter la confiance de nos concitoyens : nous devons leur donner des droits. Les patients français ont droit à un égal accès aux soins sur tout le territoire. C'est pourquoi cet amendement est absolument fondamental ; tous ceux qui ont à coeur d'assurer à nos compatriotes l'égalité territoriale d'accès aux soins doivent le voter.
...indique que cette excellente idée sera traitée ultérieurement, tandis que le Gouvernement considère qu'elle est dangereuse et qu'elle ne doit pas être retenue. Mme la ministre considère qu'on ne peut pas traiter les établissements publics de la même façon que les établissements privés, même si on les définit ultérieurement comme étant d'intérêt collectif. Mais il me semble que l'on parle ici des patients et non des établissements, patients à qui l'on donne des droits qui seraient les mêmes dans le secteur privé et dans le secteur public. Voilà pourquoi il me semble utile d'adopter cet amendement.
Pour ma part, je ne me suis peut-être pas montré assez insistant. Dans l'intérêt du patient, il s'agit de dire que les anciens PSPH doivent offrir les mêmes avantages que le service public, notamment en matière tarifaire. C'est ce que proposait notre collègue Préel : il restait attaché à ce que les établissements de statut privé d'intérêt collectif, dont je n'ai pas encore l'acronyme en tête
appelons-les ESPIC , garantissent les mêmes droits que le service public aux patients. Voilà ce que proposait notre collègue, par exemple en matière tarifaire. Si nous ne le faisons pas, des ESPIC bien espiègles pourraient alors avoir la forme d'un établissement sans but lucratif, mais pratiquer une politique tarifaire qui ne serait plus régie par l'opposabilité des tarifs. L'amendement de notre collègue Préel me paraissait opportun et je pense que nous devons y réfléchir.
Les patients surtout !
...vous invoquez la concertation, la négociation, la spontanéité de la résolution des problèmes, quand ce n'est pas le temps nécessaire à la mise en place des solutions. Votre texte s'appuie sur les agences régionales de santé : elles sont la solution magique de votre système, comme, il y a quatre ans, le dossier médical personnel, qui devait tout organiser, permettre de fournir des informations au patient et économiser, nous disait-on, 4,5 milliards d'euros ! Aujourd'hui, où en sommes-nous ? De la même façon les ARS ne sont qu'un nouvel acronyme à trois lettres venant, comme par magie, résoudre tous les problèmes. Madame la ministre, où les ARS trouveront-elles le courage politique qui fait aujourd'hui défaut à cette majorité pour agir ? (« Très bien ! » sur les bancs du groupe SRC.) Si vous n'...
Alors que notre système a été conçu pour faire face à des pathologies aiguës et souvent aléatoires, nous avons aujourd'hui affaire à des affections majoritairement chroniques. De même, nous sommes confrontés à des patients dont le niveau d'éducation et d'exigence a beaucoup progressé, ainsi qu'à une véritable révolution des sciences du vivant, notamment dans le domaine de la génétique. Tous ces changements font que notre système n'est plus en phase avec la réalité. Une fois le diagnostic établi, c'est à un changement profond que nous devons procéder : la réforme doit être globale ! En cela, que n'appliquez-vous l...
Je n'ai besoin que d'une seconde. Vous venez de nous dire, madame la ministre, que le dispositif du médecin référent était un échec puisqu'il ne concernait que 6 000 praticiens : sur quel nombre de médecins, de contrats et de patients vous engagez-vous pour 2008 ?
La question posée par cet amendement est parfaitement légitime. Aujourd'hui, un patient qui se rend chez un médecin libéral le paie à l'acte. Si ce médecin exerce en secteur 1 comme c'est encore le cas pour certains d'entre eux , le patient paie le ticket modérateur peut-être demain la franchise
...effet que le paiement à l'acte pousse à la prescription de médicaments. Le limiter, c'est donc aussi limiter la prescription médicamenteuse, qui a non seulement un coût mais aussi des conséquences sur la santé publique. Nous sommes donc favorables à une évolution des pratiques médicales, et nous l'affichons clairement, à condition qu'elle ne se fasse pas au détriment de l'assurance maladie et des patients.
...t un problème de répartition des médecins sur le territoire. Mais la question est bien plus vaste. Il y a d'abord une crise de la médecine générale. Depuis des années et, singulièrement, depuis la nouvelle convention, cette médecine de premier recours a été totalement dévalorisée. Elle l'est également, on l'a dit, dans les études médicales. D'autre part, l'exercice de la médecine a changé : les patients se sont transformés, les maladies ont évolué. D'un certain point de vue, la médecine est devenue plus efficace. Elle a transformé en malades chroniques des malades aigus qui, parfois, ne le restaient pas longtemps, car les décès intervenaient malheureusement plus tôt qu'aujourd'hui. Le niveau d'éducation des patients a évolué et leur demande objective s'est élevée, car la santé est un bien premi...