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Interventions sur "militaire" de Guy Teissier


162 interventions trouvées.

Ne craignez-vous pas que des tiraillements apparaissent entre les gendarmes affectés à des missions strictement militaires et ceux affectés à des missions de nature plus policière ?

La présentation du montage apparaît théoriquement satisfaisante. Nous espérons qu'il en sera autant de son exécution. Le ministère bénéficie d'un régime dérogatoire au code des marchés publics pour l'acquisition de matériels militaires, notamment en termes de simplification de la procédure et de réactivité. Pourriez-vous dresser un bilan du recours à ce type de procédures ? Pourraient-elles être utilisées pour compenser un nouveau retard du programme A400M ?

Je remercie M. le ministre de la défense d'avoir bien voulu venir présenter à notre commission les grandes lignes du projet de loi de finances pour 2009 et de la loi de programmation de finances publiques. Il est certain que les décisions que nous allons prendre vont grandement engager nos débats sur le futur projet de loi de programmation militaire. Nous devrons veiller à une bonne articulation entre les différents textes, sachant également que le budget de la défense met en oeuvre les conclusions du Livre blanc et de la révision générale des politiques publiques RGPP. Vous nous détaillerez notamment, monsieur le ministre, la nature des ressources exceptionnelles que vous escomptez en 2009. Je souhaiterais également que vous nous apport...

Nous avons bien noté que la nouvelle appellation de SGDSN est en parfaite cohérence avec les intentions du Livre blanc, qui reposent sur le rapprochement entre défense et sécurité. Ne serait-il pas logique de faire évoluer le périmètre de la loi de programmation militaire que nous attendons d'ici à la fin de l'année, selon le ministre , voire sa dénomination, pour en faire par exemple la « loi de programmation militaire de sécurité » ?

Si nous devons être prêts à étudier divers scénarios, il y en a un à exclure d'emblée : celui du retrait des forces françaises ou d'un retrait de toute mission de combat. En effet, les insurgés savent qu'ils ne peuvent pas gagner militairement

D'aucuns disent : « Il y a deux poids et deux mesures pour nos camarades ». D'aucuns disent que « notre présence militaire est un non-sens » et ajoutent que la France se serait rangée dans un « axe du bien contre le mal », alors qu'une telle orientation n'a jamais caractérisé la diplomatie française.

On nous demande de mettre l'accent sur l'encadrement de l'armée afghane, mais c'est précisément ce que nous faisons depuis des années tous les jours ! On nous dit que nous devrions mettre l'accent sur la reconstruction ; or nos militaires ont consacré beaucoup d'énergie à l'amélioration du réseau routier, et les contribuables français ont financé une partie non négligeable de la construction de routes et de la réhabilitation d'hôpitaux ou d'écoles. Mais c'est méconnaître le savoir-faire français en ce domaine. Tous les alliés, y compris les Américains, reconnaissent que le particularisme de nos militaires réside avant tout dans ...

, la conduite simultanée d'actions de reconstruction concrètes et d'opérations militaires de sécurisation dans le but de montrer que la force est bien là pour aider la population, l'intégration de la police et de l'armée afghanes dans les opérations, en évitant absolument de les utiliser comme des supplétifs. On nous dit qu'il faudrait élargir la coalition. Mais si c'est pour avoir plus d'alliés avec des restrictions d'emploi toujours plus nombreuses, comme c'est déjà trop souvent l...

qui honore notre armée et notre pays. Nous avons eu l'occasion de rendre hommage au professionnalisme et au dévouement de nos militaires, y compris sur place. Je voudrais vous convaincre que nos pertes passées et peut-être, hélas, futures ne sont pas vaines. Il n'y a pas de petit engagement opérationnel. Il n'y a que des projections sur des zones à risque. Ce rappel est régulier vous en connaissez les noms : Bouaké, le mont Ingman, le pont de Verbanja, le Tchad et, bien sûr, Beyrouth.

C'est ce sens du devoir et des valeurs que nous défendons, incarnés par nos militaires, qui permet à la France de préserver son influence dans le monde et de diffuser les valeurs sur lesquelles elle s'est construite. (Exclamations sur les bancs des groupes SRC et GDR.) La France s'est longtemps battue pour les libertés et la dignité ; notre action d'aujourd'hui n'est que le prolongement des valeurs de la République. (Mêmes mouvements.)

Notre débat doit être également l'occasion de rendre une fois encore hommage à nos militaires et à leur sens de l'engagement au service de nos valeurs. Le métier de soldat n'est pas un métier ordinaire. Pour être bien assumé, il impose de renoncer à la facilité, de s'opposer quotidiennement à la banalisation de la vie de soldat. Il demande un engagement continu, un effort constant, une humilité permanente. Nous savons qu'ils ont fait le choix le plus courageux : celui d'être prêts, à to...

...hanistan afin d'y rencontrer des troupes. Vos hommes nous ont réservé un accueil remarquable en dépit de conditions précaires et difficiles, et alors qu'ils devaient continuer à assurer leur travail quotidien ce qu'ils ont fait, comme nous avons pu constater. Cela mérite d'être salué, de même que leur sens de la mission et du devoir. La présente audition portera essentiellement sur les aspects militaires de notre participation aux opérations. Ma première série de questions devrait pouvoir recevoir des réponses s'appuyant sur le retour d'expérience de l'embuscade qui a coûté la vie à dix de nos soldats au mois d'août dernier. Le nombre d'hommes déployés en Afghanistan correspond-il aux besoins ? La formation préalable à l'envoi sur ce théâtre d'opérations difficile doit-elle être améliorée ? Je ...

...hanistan afin d'y rencontrer des troupes. Vos hommes nous ont réservé un accueil remarquable en dépit de conditions précaires et difficiles, et alors qu'ils devaient continuer à assurer leur travail quotidien ce qu'ils ont fait, comme nous avons pu constater. Cela mérite d'être salué, de même que leur sens de la mission et du devoir. La présente audition portera essentiellement sur les aspects militaires de notre participation aux opérations. Ma première série de questions devrait pouvoir recevoir des réponses s'appuyant sur le retour d'expérience de l'embuscade qui a coûté la vie à dix de nos soldats au mois d'août dernier. Le nombre d'hommes déployés en Afghanistan correspond-il aux besoins ? La formation préalable à l'envoi sur ce théâtre d'opérations difficile doit-elle être améliorée ? Je ...

...'années, ils étaient soldats de la République. Par leur engagement dans le métier des armes, ils portaient haut les couleurs de la France et celles des valeurs de la démocratie. Ils exerçaient leur mission avec passion, détermination et courage. La Nation tout entière leur a rendu un digne hommage, la semaine dernière, en présence du Président de la République, de toutes les autorités civiles et militaires du pays et de nombreux anonymes. Qu'il me soit permis, au nom des parlementaires de la commission de la défense nationale et des forces armées, de m'associer à la peine des familles et d'adresser à leurs frères d'armes ma solidarité parachutiste. Après le temps légitime et naturel du recueillement doit venir celui de l'analyse et non de la polémique. Avec mon collègue, le président Axel Ponia...

...'années, ils étaient soldats de la République. Par leur engagement dans le métier des armes, ils portaient haut les couleurs de la France et celles des valeurs de la démocratie. Ils exerçaient leur mission avec passion, détermination et courage. La Nation tout entière leur a rendu un digne hommage, la semaine dernière, en présence du Président de la République, de toutes les autorités civiles et militaires du pays et de nombreux anonymes. Qu'il me soit permis, au nom des parlementaires de la commission de la défense nationale et des forces armées, de m'associer à la peine des familles et d'adresser à leurs frères d'armes ma solidarité parachutiste. Après le temps légitime et naturel du recueillement doit venir celui de l'analyse et non de la polémique. Avec mon collègue, le président Axel Ponia...

...publique, mais le texte même de la Constitution et l'existence d'un certain consensus sur les questions de défense n'ont pas conduit à modifier substantiellement l'équilibre des institutions. La commission de la défense s'est saisie pour avis de quatre des articles du projet de loi, dont le plus important est l'article 13, relatif à l'information et au contrôle du Parlement sur les interventions militaires à l'étranger. Il complète l'article 35 de la Constitution prévoyant l'autorisation par le Parlement de la déclaration de guerre, dont la Ve République n'a jamais eu à faire usage. À l'occasion de l'engagement des forces françaises dans la « guerre du Golfe » en 1991, le Gouvernement avait engagé sa responsabilité sur le fondement de l'article 49, premier alinéa, de la Constitution. Aucune dispo...

...ion de l'information et des pouvoirs du Parlement en matière de politique étrangère et de défense n'est pas nouvelle. Je pourrais tenter de l'éluder en soulignant que nous ne sommes pas complètement tenus dans l'ignorance, puisque tant la commission de la défense que celle des affaires étrangères entendent régulièrement les ministres chargés de ces questions, ainsi que les principaux responsables militaires. (Protestations sur les bancs du groupe de la Gauche démocrate et républicaine.)

Si ! La FIAS n'est ni l'empire britannique, ni l'Union soviétique. Nous ne sommes pas en Afghanistan une armée coloniale, mais, au contraire, un facteur de stabilisation. Ce serait, par ailleurs, une erreur profonde de réduire notre engagement à son seul aspect militaire, même si la sécurité constitue une condition de la reconstruction du pays. Tout d'abord, les forces de l'Alliance elles-mêmes mènent de très nombreuses actions humanitaires et de reconstruction.

Le Président de la République a eu raison de souligner qu'en Afghanistan, la défaite militaire nous est interdite, même si la victoire politique, nous le savons tous, est incertaine. Mais, du fait de cette incertitude, la France, qui se veut et qui est une grande puissance, devrait-elle se replier dans une frilosité coupable ? Je ne le pense pas non plus. Que ceux qui considèrent que nous devons cesser d'aider ce pays pensent au sort des Afghans si, d'aventure,

Monsieur le président, monsieur le ministre, mes chers collègues, avec presque 16 milliards d'euros de crédits de paiement dans le périmètre de la LPM, le projet de budget de la mission « Défense » respecte pleinement les engagements financiers pris dans la loi de programmation militaire à l'automne 2002. Cependant, ni Waterloo ni Verdun, c'est un budget que je qualifierai, comme d'autres, de transition. Ainsi, pour la toute première fois dans la longue histoire de notre programmation militaire, les prévisions auront été respectées sur une période de six années. Ce projet de loi de finances initiale pour 2008 est donc celui de la terminaison d'un cycle ; c'est sa première caract...