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Au contraire, des effets indésirables se sont parfois faits sentir : certains médecins ont peur de perdre des aides financières je ne parle pas ici de ma circonscription, mais c'est du vécu. Et pour que ces professionnels de santé soient tentés par ce mode d'exercice, il faut les sensibiliser par des stages obligatoires en zones déficitaires en fin de cursus, mais aussi, peut-être, par une installation temporaire obligatoire. Dans notre monde de mobilité et de flexibilité, cel...
... règles encore plus strictes que l'on fera venir les praticiens. Si, à la fin de votre clinicat, le fait d'aller exercer dans un hôpital périphérique vous interdit de vous installer ailleurs par la suite, soit vous irez directement dans l'établissement privé du centre, soit vous tenterez de rester au CHU. Le risque de ces dispositions, même si elles sont très bonnes quant au fond, c'est que les médecins ou les chirurgiens ne viennent plus s'installer, ne serait-ce que pour quelques années, dans les zones difficiles. On est actuellement en train de se demander si l'on ne va pas obliger certains généralistes à venir exercer pendant plusieurs années, soit en stage, soit en installation, dans des zones défavorisées. Or, avec ces amendements, on empêche les spécialistes de venir dans ces zones. En...
...é de cette volonté évolutionnaire de notre système de santé. En effet, quel que soit le point de vue adopté, de nombreuses évolutions positives apparaissent à la lecture du projet de loi. Ainsi, si l'on se place du point de vue du politique, ce sont les mots « vérité » et « responsabilité » qui viennent à l'esprit, répondant à des problématiques rencontrées aux quatre coins de notre territoire : médecine ambulatoire, hôpital local, coopération public-privé, organisation de la prévention. La volonté de simplifier notre organisation sanitaire, en substituant un seul organisme aux sept existants, et le décloisonnement des différents secteurs concernés, jusques et y compris le médico-social, permettront, nous n'en doutons pas, la création de ce pilotage unifié, cohérent et territorialisé, que nous ...
Il s'agit de favoriser l'implantation des jeunes médecins dans les zones rurales. Les étudiants entrant en première année de troisième cycle seront informés qu'ils devront exercer durant au moins deux ans dans une zone déficitaire.
Étant donné que cet amendement répond à la même logique que mon précédent amendement, je le retire. Je le redéposerai dans le cadre de l'examen prévu par l'article 88. La Commission examine un amendement de M. Claude Leteurtre, portant article additionnel et tendant à obliger, à partir de 2017, les jeunes médecins à exercer pendant trois ans dans une zone déficitaire.