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...très important. Le document qu'a cité ma collègue Catherine Lemorton date de mars 2011, soit le moment de la transition entre l'ancien et le nouveau directeur, dont il se trouve qu'il était précédemment le président de l'INCa, l'Institut national du cancer. Or, je lis le dixième point de cette publicité : « la prévention du cancer du col de l'utérus est essentielle » certes « et passe par la vaccination à 14 ans » c'est faux ! « et les frottis de dépistage à partir de 25 ans ». Il s'agit donc d'une publicité mensongère. Quel a donc été le contrôle a posteriori ? La vaccination se fait non pas contre le cancer mais contre le papillomavirus. Elle n'en couvre pas tous les types et il n'est pas sûr que, si elle empêche l'apparition de papillomes ou de condylomes, le virus restant quiescent ne d...
... avons déposé un amendement pour que la publicité pour ces produits de santé à prescription médicale relève de l'autorité sanitaire et ne soit pas laissée à la seule appréciation de laboratoires qui peuvent les présenter d'une façon aussi scandaleuse. Dans un tel débat, on ne peut voir les choses en blanc ou en noir. Il est trop facile, lorsque l'on remet en question l'exigence ou l'impératif de vaccination, de faire passer ceux qui doutent pour des membres de ligues anti-vaccinales. Cela a été fait au moment de la vaccination contre la grippe A, parce que l'on doutait, notamment, au vu des liens d'intérêts qui s'exprimaient au travers de certaines déclarations et prises de position au sein de l'OMS et de l'Agence européenne, qui fait en ce moment l'objet d'une inspection dans cette obscure affaire...
...omme ils le furent à propos de la grippe A(H5N1), en la personne de M. Jean-Pierre Door, rapporteur de la mission d'information sur la grippe aviaire. Le Parlement est un rouage important qui a souvent permis de dépasser les débats partisans en période de crise. Vous avez porté un jugement sévère sur la Pologne. Sans doute faudra-t-il examiner attentivement les statistiques pays par pays, que la vaccination y ait été proposée ou non.
Le fiasco a conduit à une perte de crédibilité de toutes les autorités sanitaires, mondiales, européennes et nationales. Avouez qu'avec ou sans intervention de syndicats infirmiers, tous les États européens, à l'exception de la Suède, ont vu une décroissance très rapide de la vaccination !
... un plan tout fait, qui a été suivi jusqu'au terme de la crise. Il aurait également fallu publier les conflits d'intérêts au sein du comité : le fait que certains de ses membres travaillaient en même temps pour des laboratoires producteurs de vaccins crée un malaise. En ce qui concerne l'efficacité du vaccin, il faut peser les bénéfices et les risques. Je suis partisan, à titre préventif, de la vaccination : toutefois, l'Institut de veille sanitaire fait état de trois cent douze décès, dont cinquante sans pathologie associée connue. Quant au nombre des patients admis en unité de soins intensifs mille cent trente , seulement dix-huit avaient été vaccinés préalablement à l'hospitalisation, dont dix-sept moins d'une semaine auparavant le vaccin n'était donc pas encore efficace, puisqu'il n'avait ...
...vous nous donner des informations supplémentaires sur le projet de directive que vous jugez très dangereux et qui serait en préparation à l'échelon européen ? Par ailleurs, la pharmacovigilance existe bel et bien. On trouve notamment sur les sites de l'Agence française de sécurité sanitaire des produits de santé et de l'Agence européenne du médicament, le nombre des décès mis en relation avec la vaccination de 15 à 25 en France et 121 à l'échelle de l'Union. La question est de savoir si on peut en tirer des conclusions en termes de rapport bénéficerisque.
L'Agence européenne du médicament fait pourtant bien état de 176 décès du fait du Celvapan, du Focetria et du Pandemrix dont 151 attribuables au seul Pandemrix. Dès lors que nous disposerons des études épidémiologiques, par pays et en fonction des taux de vaccination, j'imagine que nous pourrons déterminer le rapport bénéfice-risque, prenant en compte les effets indésirables, les hospitalisations, les décès
J'ai, moi aussi, reçu mon bon de vaccination le jour de la fermeture du centre de ma circonscription. Vous avez dit qu'après la fermeture de votre centre, des gens continuaient à venir. Je ne comprends pas bien.
Dans ma circonscription, le centre de vaccination ne recevait presque plus personne à la fin de la campagne tandis que le vôtre continuait à vacciner. Ces disparités entre un centre et un autre sont assez curieuses.
...ommandation à la suite d'une saisine du directeur général de la santé en date du 8 mai. Dès le 11 mai, le directeur général de la santé écrit à la ministre pour proposer les acquisitions de vaccins. On monte ainsi dans le train d'une stratégie vaccinale, qui va se fracasser le 4 janvier 2010. Ne peut-on aujourd'hui se poser la question de l'efficacité, que vous avez jugée la plus payante, de la vaccination « stratégie barrière », puisqu'il y des pays du Sud où il n'y avait pas de vaccins et où la pandémie est passée, et des pays du Nord, où l'on n'a pas vacciné, comme la Pologne qui a refusé, où l'on a peu vacciné comme ici, ou encore où l'on a beaucoup vacciné comme la Suède.
Ma première question concerne la grippe saisonnière. Sur les 10 millions d'assurés à qui vous envoyez un bon de vaccination, combien se font vacciner ?
S'agissant des bons de vaccination contre la grippe A(H1N1), vous serait-il possible de nous communiquer la courbe des envois, par exemple semaine par semaine ?
... le premier cas de personne infectée au Mexique par le virus HlN1 est un enfant non seulement qui va très bien, mais qui a sa statue sur la place du village, auquel il a donné une renommée mondiale ! Alors qu'on explique depuis des années aux personnes de plus de 65 ans et à celles qui sont en affection de longue durée qu'elles doivent se faire vacciner contre la grippe saisonnière, leur taux de vaccination, nous avez-vous dit, ne dépasse pas 60 %. Dès lors, était-il plausible d'arriver, pour la grippe A(H1N1), à un taux de vaccination de la population générale de 75 % ?
On sait que la vaccination contre la grippe saisonnière est d'autant moins efficace que le patient est plus âgé. Ne faudrait-il pas vacciner plus systématiquement contre le pneumocoque ?
Nous savons que le choix de la vaccination barrière est politique et a été pris très tôt. Le haut conseil n'a été consulté qu'ensuite, par l'intermédiaire du comité de lutte contre la grippe, sur les modalités de la vaccination. Cela étant, l'intervenant précédent nous a dit qu'en décembre, on s'interrogeait encore sur la pathogénicité du virus. Le 22 mai, le bulletin officiel de l'Organisation mondiale de la santé avait attiré l'attenti...
...un « avant » et un « après » le 4 mai 2009 pour ce qui concerne la définition d'une pandémie : à cette date, les critères de morbidité et de mortalité ont disparu. En revanche, les contrats conclus avant la pandémie continueront à être mis en oeuvre dès que l'Organisation mondiale de la santé décrètera un niveau d'alerte 6, puisqu'ils courent jusqu'en 2011 ou 2012. La décision de procéder à une vaccination barrière est présentée comme éthique. Le Gouvernement s'est fondé sur la déclaration du professeur Flahaut, le 12 mai 2009, selon laquelle l'épidémie de grippe pourrait tuer 30 000 personnes en France. Or une étude réalisée aux États-Unis sur la mortalité due à la grippe depuis 1900 montre que la létalité de la grippe saisonnière ne cesse de diminuer. Par ailleurs, on ne peut comparer la grippe A...
Dans le centre de vaccination de ma circonscription, par exemple, le réfrigérateur est un jour tombé en panne. Par recoupement, on peut penser que le taux de vaccination a été en fait inférieur à celui espéré. Que pensez-vous par ailleurs de la solution qui aurait consisté à distribuer des vaccins non seulement dans les centres, mais aussi dans les officines à destination des médecins généralistes ou des centres médicaux ?
Je suis étonné. Si je me souviens bien, c'est le centre de vaccination de ma circonscription qui avait rapatrié les produits non utilisés à la direction régionale des affaires sanitaires et sociales.
L'exclusion des médecins est un problème très important, y compris en termes de communication et de réussite de la vaccination. Or, l'argument de la traçabilité a été ressenti comme une injure par les médecins, car ils assurent déjà la traçabilité de la vaccination saisonnière. C'est pour eux les mépriser que de considérer qu'ils sont incapables d'assurer la traçabilité. En outre, l'argument de l'exigence de protection de l'offre de soins ne tient pas, car les médecins ont eu malgré tout beaucoup de travail en plus, ne ...
Sachant que vous avez fourni à la mi-novembre 300 000 doses unitaires et que Novartis en a livré 500 000 fin novembre-début décembre, une campagne de vaccination décentralisée aurait été possible beaucoup plus tôt.