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...ité aujourd'hui avec la directive sur le marché de l'énergie, nombre d'entre eux étant même beaucoup moins avancés que notre pays dans la démarche d'harmonisation. En pleine période de crise économique, sociale, environnementale, le moment était-il vraiment bien choisi pour bouleverser un secteur aussi stratégique pour l'emploi, l'environnement, notre spécificité et notre expertise historiques du nucléaire et de l'hydraulique, qui fournissent 92 % de notre électricité, nous rendant à la fois particulièrement vertueux en termes d'émission de gaz à effet de serre et concurrentiels sur les tarifs, tant pour notre marché domestique que pour l'exportation ? La non-prise en compte de cette spécificité aura un impact désastreux à la fois sur le plan social et sur le plan économique. Sur le plan social, t...
...ttant la faible part d'ouverture à la concurrence, malgré les dispositions législatives successives de 2003, 2004, 2006, ouvrant le marché de l'énergie, vous ne faites que constater que cette ouverture en réalité ne marche pas. Pourquoi ? Encore une fois parce que la spécificité de notre système de production le rend à la fois vertueux sur le plan environnemental même si la question des déchets nucléaires doit trouver une réponse rapidement et très compétitif pour l'usager, particulier comme entreprise. Mais il fallait sûrement répondre à des engagements faits aux « amis » industriels du secteur de l'énergie, impatients d'accéder à ce marché si porteur et orienté fortement à la hausse, donc fructueux, depuis vos décisions de dérégulation. En choisissant la libéralisation complète des prix ains...
Étant entendu que nombre de pays pour lesquels la réglementation européenne n'est pas parole d'évangile savent fort bien adapter leur législation à leurs propres spécificités, que le secteur nucléaire est particulièrement vertueux s'agissant des émissions de gaz à effet de serre, que la gouvernance nucléaire est quant à elle particulièrement fragile comme en a attesté l'attitude d'AREVA, d'EDF et d'ALSTOM à Abu Dhabi, que le taux de disponibilité du parc nucléaire a été l'un des plus faibles de son histoire au mois de décembre dernier à son arrivée, M. Proglio a d'ailleurs été étonné de l'ét...
...ouillée d'AREVA à l'international : EPR de Finlande, panneau de commande numérique, que l'ASN pourtant ne découvrait pas puisqu'elle avait validé les étapes de la simulation et même si le fait que trois autorités de sûreté parlent dans le même sens est tout de même assez rare échec d'Abou Dhabi, avec quelques réussites il est vrai en Chine. Ce qui frappe, c'est la cacophonie des opérateurs du nucléaire en France au moment où il faudrait valoriser notre expertise, quel que soit le jugement de valeur qu'on peut porter sur le nucléaire au fond, au profit de l'emploi. Entre EDF, Alstom, l'ASN et AREVA, il y a plus de divergences que de convergences ! En outre, le fait que nous comptions treize centrales indisponibles fin décembre ne traduit-il pas un problème de maintenance et de formation ? N'aur...
Je trouve dommageable qu'en période de reprise du marché mondial, la France, où l'expertise est la plus solide, et qui, avec le développement du nucléaire, a conduit depuis des années une politique de diversification énergétique très forte, se trouve en situation de faiblesse. Le risque est grand que nos concurrents, et tout particulièrement les Américains, développent de nouveau leur propre expertise et nous dament le pion sur certains marchés. La cacophonie qui s'exprime dans la presse notamment à propos d'Areva, ou de restructurations diffici...