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Interventions sur "agriculteur" de François Sauvadet


10 interventions trouvées.

Nous sommes coresponsables de l'avenir et du signal que nous donnons aux agriculteurs. Je suis très fier que notre groupe ait déposé cette proposition de loi. Je souhaite qu'elle trouve son prolongement dans l'action au service de l'agriculture, qui participe de l'intérêt général et de l'avenir de notre pays. (Applaudissements sur les bancs du groupe NC.)

...oductions qui en assure, demain, la pérennité. Dans un pays qui a forgé son destin sur la diversité et la qualité des productions agricoles, cette spécialisation des productions est un élément auquel nous devons être très attentifs. En tout cas, je demande que l'on fasse le bilan des réformes et de leurs conséquences, notamment sur les zones intermédiaires. En 2009, en moyenne, le revenu de nos agriculteurs a baissé de plus d'un tiers. Je ne sais pas si beaucoup de professions auraient pu supporter un tel choc suite à ces différentes réformes. Nous savons les paysans capables de s'adapter, mais lorsqu'ils traversent la tempête, ils attendent de nous que nous leur donnions les outils pour redresser la barre et, surtout, que nous fixions un cap pour leur avenir, personnel et collectif. À cet égard, ...

...ur de développement, de développement équilibré. Autre phénomène nouveau, les consommateurs, qui désignaient hier les producteurs comme étant les principaux responsables du niveau des prix, des problèmes environnementaux, des problèmes concernant l'eau, sont très attentifs, aujourd'hui, à ce qui se passe dans le monde agricole. De grandes associations de consommateurs commencent à se joindre aux agriculteurs pour préserver l'aménagement du territoire, la diversité et la qualité des productions, qui sont une marque de fabrique française. Au cours des dernières années, lorsque les prix payés au producteur ont augmenté, les prix à la consommation ont également progressé, dans les mêmes proportions. Cependant lorsque les prix baissaient aussi fortement à la production, ils ne diminuaient pas à la conso...

...riels, doivent jouer la transparence : c'est la condition du respect qu'ils doivent aux producteurs. Deuxième axe, une des conditions de la compétitivité de notre agriculture, qui est soumise au marché international, réside dans l'organisation de ses marchés et de ses filières. Avant tout, il faut cesser d'ajouter à la norme de nouvelles règlementations qui pèsent sur les exploitations. Tous les agriculteurs vous le diront : ils vivent l'enfer de la réglementation. Sur ce point, nous devons travailler à une convergence européenne. Il ne s'agit pas de faire moins mais de s'assurer, dans la mise à niveau de compétitivité entre les différents pays, que les normes imposées à nos agriculteurs soient généralement répandues. Souvenez-vous de la taxe carbone : nous y avons toujours été favorables, mais à l'...

...onsabilité particulière dans le monde : il nous faut renouer un dialogue beaucoup plus fourni avec les pays en voie de développement, notamment avec les pays africains, dont les paysans doivent, eux aussi, voir leur avenir assuré sur leurs terres, afin d'éviter les désordres de ces dernières années. En outre, monsieur le ministre, comment ne pas évoquer les conditions de vie et de travail de nos agriculteurs ? Dans ce domaine, nous devons relever le défi du renouvellement générationnel. Vous avez du reste fait de l'installation l'une des priorités de ce budget. Il s'agit de trouver des personnes susceptibles de choisir demain ce métier difficile, exigeant, mais qui est aussi l'un des plus beaux qui soient, et dont le monde agricole doit redevenir fier : assurer une production agricole sûre, et je re...

...uvelles pistes ; nous concourrons ainsi à l'élaboration d'un nouveau modèle européen. Au-delà des prix, la qualité constitue un enjeu majeur. Vous avez du reste contribué à lier à l'agriculture la sécurité et la qualité sanitaire de l'alimentation, ce qui est heureux. En effet, comment s'engager résolument en faveur de la sécurité et de la qualité alimentaires sans y associer au premier chef les agriculteurs ? Nous nous réjouissons donc du transfert à la mission « Agriculture » du programme « Sécurité et qualité sanitaire de l'alimentation », que nous souhaitions. De fait, on mesure ailleurs dans le monde les lourdes conséquences des approximations dans ce domaine : la crise des produits chinois en témoigne. En la matière, même si nous avons déjà beaucoup progressé, ne relâchons pas nos efforts et d...

...oit d'alerte national et l'expertise conduite par des autorités scientifiques indépendantes ne peuvent être dissociés d'une vision européenne partagée parce que nous sommes dans un marché ouvert. Ce débat ne peut donc pas être simplement franco-français et je souhaite que, à la faveur de notre présidence de l'Union européenne, nous puissions le porter au plan européen. Les Français, qu'ils soient agriculteurs ou non, ne comprendraient pas que nous imposions des mesures de garantie et de précaution, certes légitimes, qui ne seraient pas appliquées par nos voisins. Comme pour d'autres questions touchant à la sécurité alimentaire et à la sécurité sanitaire, l'Europe doit se saisir du dossier des OGM pour le porter devant l'Organisation mondiale du commerce. Je suis d'accord, monsieur Mamère, avec les c...

Le sujet est beaucoup plus large. Nous ne pourrons pas justifier durablement une législation qui interdirait à nos agriculteurs de cultiver des plants génétiquement modifiés tandis qu'on laisserait entrer des importations contenant des OGM. Ce serait une hypocrisie intenable et nos agriculteurs ne la supporteraient pas. Nous devons donc travailler à une politique des OGM cohérente et transparente, la conduire à l'échelle européenne pour la mettre ensuite en débat dans le cadre de l'OMC. Il est temps de dire clairement au...

... et de TPE. Nous devrons d'ailleurs, monsieur le ministre, mieux organiser nos filières, non seulement celle des fruits et légumes, dont on parle beaucoup, mais aussi toutes les autres. Il faut notamment encourager les microfilières, sources de valeur ajoutée je pense ainsi à l'époisses, pour lequel le député de Côte d'Or que je suis éprouve un attachement tout particulier. Même si le nombre d'agriculteurs a nettement diminué, ils sont encore plus de 800 000 équivalents temps plein à travailler dans ce secteur et autant dans l'agroalimentaire. C'est l'occasion de rappeler la vitalité et la performance de ce secteur, présenté parfois comme dépassé. L'agriculture reste une grande force économique et une grande chance pour la France et pour l'Europe. Dois-je rappeler que le secteur agricole et agroal...

En quoi y a-t-il récupération ? Sur un sujet aussi important, on peut tous avoir quelque chose à dire, non ? Monsieur le ministre, nous devons réfléchir avec les jeunes agriculteurs sur la politique d'accompagnement à mettre en oeuvre en matière d'installation. D'autant que les entreprises, dont nous avons souhaité améliorer la compétitivité, sont parfois sous forme sociétale. Dès lors, il faudra sans doute évoquer les conditions d'installation ou de transmission à l'occasion de la réflexion sur la création du fonds à l'installation, création qui a eu lieu au moment de la f...