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Interventions sur "publicitaire" de Didier Mathus


28 interventions trouvées.

...ntestable, le rapprochement de tous les outils internationaux de l'audiovisuel extérieur, devait aboutir à une série d'erreurs d'appréciation et de maladresses qui n'ont fait qu'aggraver la situation. Le choix des dirigeants, répondant à des critères partisans et circonstanciels, achevait de compromettre cet édifice. Dans quel pays peut-on ainsi confier le destin de l'audiovisuel extérieur à un publicitaire dont la seule compétence éminente dans le domaine était sa connivence forte avec le chef de l'État de l'époque, en le doublant d'une directrice générale elle-même compagne du ministre des affaires étrangères ? Avec la démission de Jean Lesieur, il y a quinze jours, considéré pourtant comme le plus proche des soutiens du PDG, France 24 aura connu cinq directeurs de l'information en quatre ans ! ...

...xal de vouloir sanctionner France Télévisions, au moment où l'on reçoit le rapport de l'IGF sur l'AEF, dans lequel on apprend que l'AEF a bénéficié de la part de l'État, sur deux années budgétaires, de 100 millions d'euros de versements supplémentaires par rapport aux prévisions, somme que je vous invite à rapprocher des 11 millions d'euros dont nous discutons ici. France Télévisions et sa régie publicitaire ont plutôt bien travaillé, en gagnant de l'argent dans un contexte pourtant très difficile. Reprendre cet argent, alors même que le service public connaît de vraies difficultés d'audience, serait très négatif. Il faut maintenir les dotations de France Télévisions, car nous avons besoin de médias publics puissants et dignes de confiance, qui remplissent leur fonction régulatrice dans notre démocr...

...sure raisonnable, tout d'abord en raison de l'enjeu financier : 400 millions d'euros. Compte tenu de la crise des finances publiques, j'imagine mal qu'on prélève 400 millions d'euros sur les contribuables qui ne sont pas protégés par le bouclier fiscal pour satisfaire un caprice du Président de la République. Maintenir la publicité avant vingt heures rend en revanche la privatisation de la régie publicitaire inenvisageable d'un point de vue moral et financier. Comment imaginer qu'on maintienne une recette publicitaire de 400 millions d'euros tout en donnant la régie à un opérateur privé ? En effet, la République repose sur quelques lois morales qu'on est obligé, de temps à autre, de respecter, compte tenu surtout des conditions dans lesquelles la privatisation a été amorcée. J'ai posé sur le sujet de...

fait unique dans une démocratie. De ce point de vue, l'objectif est atteint. Le deuxième objectif était de dévier les recettes publicitaires de la sphère publique vers les amis du Président, en particulier TF 1. Malheureusement pour les auteurs de cette loi, les circonstances en ont décidé autrement. La crise, conjuguée aux erreurs stratégiques de TF1, n'a pas permis d'atteindre cet objectif. Au contraire, contre toute attente, c'est France Télévisions qui a vu augmenter, sur l'après-midi en tout cas, ses recettes publicitaires : on...

...urs regretter que l'on tape sur la tête d'une entreprise dès lors qu'elle est bien gérée et obtient de bons résultats. C'est un mode de gestion un peu singulier. Cela repose de façon nouvelle la question de la fin de la publicité en 2011. Nous pensons toujours que le panachage des ressources est la meilleure solution et qu'il serait dramatique de priver totalement France Télévisions des recettes publicitaires de l'après-midi. Cela repose aussi la question de la privatisation de la régie publicitaire de France Télévisions : vous avez évoqué tout à l'heure l'idée d'une réflexion nécessaire sur la fin de la publicité en 2011, mais si, comme c'est prévu, on privatise aujourd'hui, au bénéfice de quelques-uns, la régie publicitaire de France Télévisions, il ne sera plus possible de faire marche arrière.

Quel est votre sentiment personnel sur le tarissement définitif de la ressource publicitaire en 2011 ? Quelle stratégie entendez-vous appliquer à la privatisation de la régie publicitaire de France Télévisions ? En un mot, allez-vous remettre en cause cette privatisation, qui créerait une situation irrémédiable, que nous jugeons préjudiciable pour le service public ? (Applaudissements sur les bancs du groupe SRC.)

...nts la porte cochère d'un avenir meilleur », en instaurant le contrôle moral et politique absolu de la télévision publique par le Président de la République. En effet, les articles 8 et 9 du présent texte, ainsi que la loi organique que nous verrons plus tard, instituent la nomination des responsables de l'audiovisuel public par décret présidentiel. Deuxième élément : la suppression des recettes publicitaires pour la télévision publique. Si nous nous sommes battus au fil de ces dernières semaines, c'est pour préserver non pas la publicité, mais les recettes publicitaires de la télévision publique. Enfin, l'article 46 prévoit l'ouverture absolue des vannes pour siphonner le marché publicitaire au bénéfice de M. Bouygues, de M6 et de quelques autres amis appartenant à ce que j'ai appelé le « club du F...

...'un tel argument alors même que vous refusez toute comparaison avec l'étranger quand il s'agit de la désignation des présidents de l'audiovisuel public. Nous serons le seul pays d'Europe où l'exécutif les nommera directement, mais, en l'espèce, savoir comment procèdent les autres pays ne vous intéresse pas. En fait, avec l'article 46 et d'autres dispositions du projet de loi, un véritable déluge publicitaire va s'abattre sur les téléspectateurs qui devront subir l'élargissement du parrainage à l'ensemble des émissions ; le placement de produit, autrement dit de la publicité déguisée ; une deuxième coupure dans les oeuvres de fiction ; le rehaussement du volume de publicité horaire autorisé et enfin, le passage de l'heure glissante à l'heure d'horloge. Cette dernière mesure qui semble technique se rév...

Cet amendement de suppression vise à protéger les films de toute coupure publicitaire, y compris la première. Nous sommes en effet attachés à l'intégrité des oeuvres culturelles et je suis assez navré d'avoir entendu Mme la ministre proférer de telles énormités tout à l'heure.

...'apologie de la deuxième coupure. Il faut réfléchir à ce que va induire cette disposition. Nos amendements, qui visaient tout d'abord le contenu de la coupure, et donc toute une série de produits, portent à présent sur le temps de la coupure afin que les oeuvres ne soient pas défigurées, qu'il s'agisse de cinéma ou de créations audiovisuelles. C'est la sagesse que d'essayer de contenir le tsunami publicitaire qui va déferler sur les écrans des opérateurs privés. Encore une fois, cette opération de siphonage des recettes présente un grand inconvénient : d'un côté, vous nous expliquez que la publicité ce n'est pas bien et qu'il faut la supprimer, et, de l'autre, vous allez en inonder les antennes des opérateurs privés avec notamment la formule particulièrement condamnable de la deuxième coupure. Vous ...

Nous avons toujours jugé nécessaire de moduler la publicité, de la réduire, de l'exclure de certaines émissions, mais sûrement pas de supprimer les recettes publicitaires, ni d'ailleurs la redevance

... diffusion en mode analogique. L'amendement n° 458 vise à supprimer cette échéance. Le Gouvernement et la majorité nous proposent de faire un saut dans l'inconnu chacun en convient, même sur vos bancs. Cette démarche lourde de danger pour la télévision publique manque aussi de pragmatisme. En effet, le projet de loi construit un nouveau modèle économique pour la télévision puisque les recettes publicitaires de France Télévisions seront transférées aux opérateurs privés qui bénéficieront d'aménagements des règles de diffusion de la publicité. Le texte prévoit ainsi l'autorisation d'une seconde coupure, le placement de produit, le passage à l'heure glissante. Dans ce cadre, il me semble très dangereux de décider dès aujourd'hui, alors que nous traversons une crise économique d'une exceptionnelle grav...

...et de loi. Encore une fois, notre proposition est beaucoup plus simple et je ne comprends pas pourquoi vous y êtes défavorables. Par ailleurs, madame la ministre, on sait d'ores et déjà que les recettes des publicités qui pourront être diffusées dans la journée n'atteindront pas le montant requis. Il est en effet impossible que France Télévisions puisse mobiliser 300 millions d'euros de recettes publicitaires avant vingt heures, puisque TF1 et M6 ont déjà fait baisser les prix. Enfin, il est assez piquant de voir M. Lefebvre nous faire le numéro du père noble, en plaidant en faveur du maintien de la publicité pour les produits génériques, au motif qu'elle fournirait des recettes à France Télévisions. C'est l'hôpital qui se moque de la charité ! D'un côté, on supprime au total 800 millions d'euros de...

...é débattue par la commission. Tous les acteurs du dossier considéraient pourtant légitime et naturel le maintien de la publicité sur RFO, notamment à cause des 65 emplois qu'elle représente, ce qui est économiquement important à l'échelle de ces territoires. Ne tournons donc pas autour du pot, qui, en l'occurrence, est un pot de confiture : celui qui contient les 18 millions d'euros de recettes publicitaires de RFO, sur lesquelles lorgnent des groupes privés et non des moindres je veux parler du groupe France-Antilles et du groupe Hersant. On veut faire cadeau de ces 18 millions au groupe Hersant et procéder à ce que Victorin Lurel nomme la « flossisation » de l'outre-mer, en inféodant aux collectivités territoriales les Télé Pays que regroupe aujourd'hui RFO. Cet amendement est donc une mauvais...

... les intérêts privés des choix que nous faisons en matière de politique publique : « Afin de remédier au sous-financement de la télévision, il conviendrait de prendre exemple sur le modèle britannique, celui d'un service public de l'audiovisuel dont les missions sont clairement identifiées et qui est financé exclusivement par des fonds publics. Cette approche aurait le mérite d'assainir le marché publicitaire français, soumis enfin aux seules lois de l'offre et de la demande. Toute augmentation de la redevance pourrait être perçue comme légitime par les Français si elle leur permet de bénéficier d'un réel service public. Cette ponction » il s'agit de la ponction faite par France Télévisions sur le marché publicitaire « très significative sur le marché publicitaire est pourtant minoritaire dans les...

Au lieu de réfléchir à l'identité de la télévision publique, on n'a cherché qu'à couper son financement et à le détourner vers les chaînes privées. Enfin, sus aux idées reçues ! Ce texte contient une contradiction flagrante : d'une part, il propose de supprimer la publicité parce qu'elle nuirait à la qualité des émissions de télévision ; d'autre part, il organise un véritable déluge publicitaire sur les chaînes privées, par l'introduction d'une deuxième coupure de publicité, le passage de l'heure glissante à l'heure d'horloge, l'autorisation du placement de produits et le relèvement du plafond publicitaire à douze minutes par heure. Est-ce à dire qu'aux yeux du Gouvernement, nos chaînes privées seraient condamnées à la médiocrité à laquelle il ne cesse d'assimiler la publicité ? Vous ne ...

...ressources lui garantissant son indépendance sans que la publicité pèse de façon excessive sur les choix éditoriaux du groupe. Il est donc parfaitement fallacieux de prétendre que l'objectif de cette loi était de faire un premier pas en direction de la suppression de la publicité. Une telle suppression n'a jamais été envisagée. Jean Dionis du Séjour a eu raison d'aborder la question des créneaux publicitaires. Il est vrai que la tranche entre dix-huit et vingt heures sera un aspirateur à tarifs publicitaires. Si vous regardez un peu la télévision, vous aurez remarqué que dans le « 19-20 » de France 3, le rappel des titres régionaux de dix-neuf heures cinquante-cinq a disparu car ces cinq minutes, placées juste avant l'heure fatidique de la suppression de la publicité, valent de l'or. Voilà d'ores et ...

Ma question s'adresse au Premier ministre. Nous allons tout à 1'heure engager le débat sur la réforme de l'audiovisuel. Cette réforme est simple : elle consiste à capter les ressources publicitaires de France Télévisions, soit 800 millions d'euros, et à les transférer aux chaînes privées, c'est-à-dire à affaiblir gravement la télévision publique. (Applaudissements sur les bancs du groupe SRC.)

Le dessein du pouvoir est limpide : sous prétexte de vertu et d'ambition culturelle, on prépare l'asphyxie financière de France Télévisions et le transfert massif de ses ressources publicitaires vers TF1 et M6 par le biais de la deuxième coupure publicitaire dans les oeuvres de fiction, de l'augmentation du plafond horaire de publicité et de l'utilisation de l'heure d'horloge. Tel est le rêve du pouvoir : une télévision publique à la manière d'un gros Arte, encensée à défaut d'être regardée, qui laisserait la voie libre aux opérateurs privés, dopés par la manne des ressources publicita...

... a été fait pour retarder l'arrivée de la TNT et pour torpiller le projet numérique de France Télévisions. En 2006, la loi portant création d'une « télévision du futur » ne tarda pas à adoucir l'ordinaire des opérateurs privés en leur octroyant une chaîne « bonus » sur la TNT. Aujourd'hui, en une sorte d'apothéose, les groupes privés exaucent leur plus vieux rêve en s'appropriant les ressources publicitaires de France Télévisions, soit, en 2007, 850 millions d'euros ! La publicité empêcherait France Télévisions de produire de bonnes émissions pour cause d'audimat : tel est l'alibi qui justifie ce hold-up. C'est une bien curieuse conception que celle selon laquelle une télévision populaire est forcément de mauvaise qualité. La publicité n'est pas un marqueur de la qualité : il existe de très bonnes ...