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...oir procéder à aucun contrôle sur les gains de ces joueurs. Le seuil de 5 000 euros nous paraît suffisamment élevé, surtout quand on considère que le rapport Delevoye fait référence à des fins de mois difficiles se jouant à 15 ou 50 euros près. Inscrire les gains supérieurs à 5 000 euros dans un registre des gains importants dans des conditions légales et sans que cela soit public , aiderait l'ARJEL et l'ensemble des institutions de police et de contrôle à traquer la fraude. Ce n'est pas grand-chose, puisque les casinos le font déjà. Nous aurions pu discuter de cette mesure en première lecture mais il est plus difficile de le faire maintenant, puisque personne ne parle ! M. le rapporteur a la gentillesse de nous répondre une fois de temps en temps, M. le ministre le fait occasionnellement m...
Je remercie, du reste, M. le ministre d'avoir accepté que je sois reçu, il y a quelques mois, par son directeur de cabinet, M. Proto, pour évoquer ce sujet dans le cadre des travaux que mène le groupe d'études que je préside sur l'éthique et le sport. En effet, l'ARJEL pourrait s'inspirer de l'Agence française de lutte contre le dopage, notamment pour son honnêteté et sa capacité à résister à toutes les pressions, d'où qu'elles viennent. À cet égard, on peut se féliciter que le président de l'Agence soit un haut fonctionnaire de l'État, d'un courage et d'une honnêteté rigoureuse. Il fallait le préciser. Par ailleurs, le rôle de l'AFLD aura son importance pour ...
visant à limiter les offres commerciales, en particulier pour les premiers paris et les bonus de « x euros », amendement repoussé, avec une magnifique explication de mon collègue et confrère psychiatre. Comme vous le savez, c'est toujours le premier verre qui tue, le premier joint qui tue, et c'est parfois la première analyse qui peut nous empêcher de lutter contre la vulnérabilité Si l'ARJEL est le bras armé du pouvoir, ces amendements nous permettraient aussi d'offrir un bras protecteur aux joueurs vulnérables.
La disposition proposée vise à compléter le dispositif existant de lutte contre les fraudes et le blanchiment d'argent sale. Il s'agit d'obliger les établissements financiers à signaler au président de l'ARJEL les mouvements bancaires suspects : c'est une sorte de TRACFIN pour l'ARJEL, en somme.
Nous sommes tous fort mal à l'aise avec l'idée que des sociétés ou des personnes ayant exercé pendant des années une activité illégale viendront solliciter l'ARJEL dans quelques mois. Loin de se cacher, ces opérateurs ont exercé au vu et au su de tous, faisant de la publicité jusqu'à récemment encore. Depuis deux ans, on trouve ainsi dans notre pays des sociétés, financées par des actionnaires, qui exercent une activité illégale : que faudra-t-il faire, lorsque ces mains pas très propres viendront frapper à la porte de l'ARJEL ? Les laver puis donner l'agré...