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Interventions sur "médecin" de Catherine Génisson


98 interventions trouvées.

Les sages-femmes sont des cadres à côté du médecin obstétricien, elles ne sont pas dans une relation hiérarchique avec le personnel infirmier.

..., adopté ! Il est indiqué ensuite que le président du directoire « décide de la politique d'amélioration continue de la qualité et de la sécurité des soins ainsi que des conditions d'accueil et de prise en charge des usagers, notamment pour les urgences. Si nous ne sommes pas là au coeur du dispositif médical ! On peut nous raconter ce qu'on veut, mais l'équipe de l'hôpital en premier lieu les médecins et soignants doit être d'accord avec le directeur sur ce sujet fondamental. Toute distorsion ne peut conduire qu'à un conflit majeur. Soyons réalistes : on refuserait de prendre en compte ce qui relève de la spécificité du métier de chacun ? Pourquoi se priver de ces compétences ?

...u contrat proposé, car il instaure un déséquilibre important entre les différents métiers ; une bonne partie de nos amendements, dont nous espérons qu'ils seront adoptés, visent à y remédier. Même si le projet médical est soumis à l'avis de la CME et préparé par son président, ce qui est bien le moins, c'est le directeur qui en décidera. Comment accepter que ce projet ne soit pas élaboré par les médecins et plus généralement par la communauté soignante ? À chacun son métier ! Bref, on se trompe de cible : nous y reviendrons longuement. Aussi, sans m'appesantir sur ce commentaire général, je ne puis que m'inquiéter, après M. Jardé, du lien pour ainsi dire indéfectible entre le directeur d'établissement et le directeur de l'Agence régionale de santé, a fortiori quand on connaît les futurs pouvoir...

...tour de Babel, d'ailleurs en ruine. Nous serons tous d'accord pour rendre hommage au personnel de l'hôpital, qu'il soit médical, soignant, administratif, et pour affirmer que nous sommes fiers de notre hôpital public. D'ailleurs, l'hôpital n'est pas une tour de Babel où rien ne fonctionne et que personne ne gère. Nous passons notre temps à gérer. Cela fait partie de notre métier, et le cliché du médecin qui exerce en dehors de toute considération économique appartient au passé. Cela fait très longtemps que nous avons acquis la responsabilité et pourquoi pas aussi ? la fierté de gérer nos services pour offrir le meilleur soin au meilleur coût possible. Par ailleurs, madame la ministre, vous vous êtes réjouie que la commission ait déposé un amendement précisant que le projet médical arrêté pa...

...rend aucune décision, mais il me paraît nécessaire de rappeler qu'elle a subi vingt-neuf réformes en vingt ans et qu'en limiter le nombre lui permettrait peut-être de prendre des décisions plus sereinement. En outre, il faut bien avoir à l'esprit qu'il s'agit par excellence de décisions prises non pour soi mais pour les autres, qui trouvent d'abord leur fondement dans le colloque singulier entre médecin et patient. J'ajoute qu'il s'agit non seulement de décisions visant à soigner mais aussi de décisions visant à gérer. Et il est pour le moins désagréable pour les acteurs du monde hospitalier de passer pour de complets irresponsables alors que, depuis bon nombre d'années, ils ont intégré la nécessité de gérer pôles et services pour optimiser la qualité des soins au meilleur coût, dimension qui l...

...ait qu'il y ait un amendement de la commission pour le rétablir ne me paraît pas un argument totalement valide puisque bon nombre de ses amendements n'ont pas été votés dans l'hémicycle. Je vous remercie, madame la ministre, de votre argumentaire et de vos réponses. Il n'est pas question, je le répète, de créer une polémique et un débat absurde entre la communauté soignante, dont font partie les médecins, et le pouvoir administratif, le pouvoir de gestion du directeur. Tout le monde sait qu'il faut un directeur et qu'il est là pour réaliser le projet d'établissement. Pour autant, les médecins ne sont pas, comme vous l'avez dit, des sages, ce sont les acteurs de l'hôpital, non seulement pour le soin mais également pour le projet médical. On ne fait pas que soigner à l'hôpital, on fait aussi de l...

On n'arrête pas de dire qu'il faut réorganiser l'hôpital, qui serait devenu une sorte de tour de Babel. Je vais vous faire part de mon expérience de médecin, qui prend encore des gardes à l'hôpital, comme un certain nombre d'entre vous ici, et qui, en tant que responsable de service, en assume le fonctionnement avec l'ensemble des soignants. Avant de n'être plus que vacataire, j'organisais des réunions de service qui rassemblaient, pour une partie de la réunion, tous les personnels, de la personne responsable de l'entretien jusqu'aux médecins. Car, p...

Pour un malade en urgence vitale, on a beau faire le meilleur diagnostic et administrer les traitements les plus appropriés, si l'infirmière ou le médecin fait une faute d'asepsie, si la salle de déchoquage n'est pas d'une propreté irréprochable, ce patient très fragile risque d'être contaminé par une infection, ce qui peut avoir des conséquences dramatiques. Il y a donc une chaîne de soins, des compétences et des responsabilités partagées. L'amendement qui vous est proposé est fondamental pour remotiver l'ensemble du personnel hospitalier, qui en...

...personnes se rendent aux urgences alors que leur état nécessite un autre type de prise en charge. Dans un circuit qui ne correspond pas à leur pathologie, elles se sentent forcément perdues. En outre, même si les soins qui y sont prodigués sont de qualité, la prise en charge du patient n'est pas satisfaisante puisque, à sa sortie des urgences, il ne reçoit plus de soins. Il n'y a pas de notion de médecin traitant. Dans ces conditions, il est nécessaire de retenir cette disposition de bon sens, qui, du reste, n'a rien de contradictoire avec vos objectifs, madame la ministre. (Les amendements identiques nos 288 et 1107 sont adoptés.)

...ute. Mais depuis 2002, les gouvernements de droite en portent une lourde part, non seulement en raison de l'absence de mesures structurantes, mais aussi et surtout à cause de mesures délétères qui ont aggravé les inégalités dans l'accès aux soins. La loi de 2004 portant réforme de la protection sociale a autorisé le dépassement d'honoraires quand le patient ne suit pas le parcours passant par le médecin traitant. Ces dépassements existaient sans doute auparavant, mais le nombre en a considérablement augmenté à partir de cette date. En 2008, ce furent les franchises médicales, qui sont un impôt sur les malades. En 2009, voici l'augmentation des tarifs des mutuelles du fait du transfert d'un milliard de leur fonds vers le fonds CMU. Cela, c'est de votre responsabilité, madame la ministre,

...gmentation des moyens, nous n'acceptons pas que l'on impute aux seuls problèmes d'organisation les difficultés de fonctionnement de l'hôpital. Pour 2009, la loi de financement de la sécurité sociale fixe un objectif national de dépenses hospitalières beaucoup plus strict que l'ONDAM de ville, ce qui se traduit par une restriction de moyens. Nombreux sont les personnels hospitaliers, soignants et médecins en particulier, qui vivent une pratique de plus en plus soumise aux contraintes administratives et financières. Ils l'ont d'ailleurs largement dénoncé le 29 janvier dernier.

...stème de santé et d'en prévoir le financement, considérer que le territoire régional est le niveau d'action pertinent, voilà qui nous réunit tous. Affirmer que l'ensemble du système de santé et de notre organisation médico-sociale doit obéir à une cohérence globale pour une optimisation du service rendu au citoyen nous réunit encore. Inclure, à côté du secteur hospitalier, la coordination de la médecine ambulatoire et du secteur médico-social fait également consensus entre nous. Pour autant, notre groupe politique s'inquiète d'une recentralisation technocratique de cette décentralisation, aboutissant d'ailleurs à une volonté d'étatisation sans tête, puisque les agences régionales de santé ne sont pas regroupées dans une agence nationale.

...ir, à juste titre, madame la ministre, que le préfet de région représente l'ensemble des services de l'État. Surtout, ne construisons pas d'usine à gaz ! Avant de traiter du volet hôpital, je veux m'attarder quelques instants sur la question de l'organisation territoriale des soins. Si nous apprécions la reconnaissance du volet régional de l'offre de soins en ambulatoire, ainsi que le niveau de médecine de premier recours, nous constatons l'insuffisance des mesures proposées pour endiguer le développement des déserts médicaux. En atteste d'ailleurs le nombre des amendements déposés sur le sujet, et venant de tous les groupes. Il est des mesures à prendre en urgence : je pense à l'implantation des maisons de santé nous n'avons pas de désaccord sur ce point , ou encore à la généralisation de ...

mais nous savons très bien qu'il faut imaginer d'autres modes de reconnaissance du travail de nos professionnels de santé. Il faut admettre que le système conventionnel, tel qu'il existe aujourd'hui, est quelque peu dépassé. Nous regrettons également que la reconnaissance de la spécialité de médecine générale ne se soit pas accompagnée de l'organisation de filières universitaires. Je sais que cela ne relève pas de votre stricte compétence, madame la ministre, mais de celle de la ministre de l'enseignement supérieur,

mais nos jeunes étudiants ne seront pas incités à choisir cette spécialité tant qu'il ne leur sera pas dispensé un enseignement de médecine générale, et qu'ils n'effectueront pas de stage chez un médecin généraliste. Cela ne vaut pas seulement pour la dernière année, mais dès les stages d'externat. Nous avons beaucoup à faire en la matière. J'en viens maintenant au volet central de ce texte, le volet hôpital, qui fournit d'ailleurs l'intitulé de votre projet de loi. Il faut d'abord affirmer haut et fort, madame la ministre, que l'...

...té et de qualité des soins et sur la coopération hospitalière, dans le cadre de communautés hospitalières du territoire. Nos débats promettent d'être riches sur tous ces sujets. Au-delà de la gouvernance, madame la ministre, il est un sujet que vous oubliez totalement : le statut des personnels hospitaliers, en particulier des praticiens hospitaliers. Vous mettez simplement en place un statut de médecin contractuel, pour faire face sans doute au difficile problème de ces médecins que l'on qualifie, de façon abusive, de « mercenaires », mais qui sont des professionnels de grande qualité, qui ne participent ni au projet médical ni au projet d'établissement, compte tenu de leur présence trop restreinte. Votre proposition est pour le moins restrictive, eu égard à l'enjeu que représente la présence ...

Ces communautés doivent être conçues de façon collégiale et imaginative. Il convient de les définir en fonction de larges périmètres permettant de faire travailler ensemble des établissements hospitaliers de différents niveaux, de l'hôpital de proximité à l'hôpital général, en passant, pourquoi pas ? par les centres hospitalo-universitaires, afin d'offrir à nos concitoyens une médecine de qualité, au plus près de leurs besoins, par exemple grâce à des consultations avancées et à des services d'urgences pré-hospitalières. Beaucoup d'autres propositions devraient conduire à établir un meilleur maillage territorial. Il s'agirait en particulier de ne pas cantonner nos hôpitaux locaux au seul accueil des personnes âgées, même si cela constitue une mission importante. Et pour satisf...

Il est quand même choquant de se résigner ainsi à une médecine de second ordre pour les déserts médicaux !

D'autant plus que les jeunes médecins ne sont pas aussi sensibilisés à cette question que ceux qui partent aujourd'hui en retraite. La Commission adopte cet amendement. Article additionnel après l'article 19 : Internat qualifiant en odontologie La Commission examine un amendement de M. Marc Bernier concernant l'internat en odontologie.

...onvergence doit dépasser le cadre des recettes de l'assurance maladie et intégrer le reste à charge du patient. Je vais reprendre ici le passage qui m'a conduit à évoquer un écart facial de 25 % Le rapport de l'IGAS préconise de mesurer des charges tous financeurs. « La convergence doit, en effet, porter sur l'ensemble des ressources perçues par les établissements de santé ou directement par les médecins assurance maladie, ticket modérateur et autres recettes intégrant notamment les chambres particulières ainsi que les dépassements de secteur 2 , des exonérations de charges dans le secteur privé s'agissant des médecins libéraux exerçant en secteur 1 et les paiements réalisés en activité libérale dans le secteur public. La prise en charge de ce périmètre après évaluation sera de nature à modif...