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Interventions sur "usager" d'Annick Lepetit


11 interventions trouvées.

... mois, qu'il y avait, depuis six ans, une procédure judiciaire opposant la RATP et une entreprise à propos de commandes de matériel roulant. Nous nous interrogeons depuis longtemps sur les problèmes de cette ligne, un comité de suivi a été mis en place et des réunions tous azimuts ont été organisées sur sa « désaturation », et pourtant nous ne savions rien de cette affaire. Les élus locaux et les usagers ont l'impression que l'on se moque d'eux.

...Comme les coûts de fonctionnement, les coûts d'investissement augmentent, même quand les travaux n'ont pas commencé. C'est le cas pour l'allongement de la ligne E. Il faut donc poser le problème des rapports entre financeurs et opérateurs. Si, à brève échéance, le schéma directeur du RER fait l'objet d'un contrat, on peut craindre, à long terme, les effets de la multiplicité des intervenants. Les usagers ne savent plus à qui s'adresser quand les instances se renvoient la balle sans rien décider ! Comment améliorer les relations entre les opérateurs sans remettre en cause le principe d'une autorité régionale, garantie que les décisions se prennent au plus près ?

La majorité des questions qui vous ont été posées devraient plutôt l'être au Gouvernement, puisqu'elles concernent la RATP et la SNCF, toutes deux entreprises publiques d'État. Cependant, l'objectif de la nouvelle génération de contrats est de renforcer les exigences vis-à-vis de ces entreprises, compte tenu des sommes mises en jeu par le STIF, donc par les collectivités locales. Beaucoup d'usagers nous apportent leur témoignage sur le fonctionnement des lignes A et surtout B du RER. Que pensez-vous, à cet égard, de l'idée de confier la gestion de ces deux lignes à un opérateur unique ? Le STIF peut-il négocier en ce sens avec la RATP et la SNCF, dans le cadre des contrats ? Je sais, pour siéger au conseil d'administration du STIF depuis 2008, que ce dernier est très attaché à l'informatio...

Les représentants des associations que nous venons d'entendre connaissent parfaitement le sujet Je salue leur attention aux usagers. Notre mission est de les écouter, avant d'auditionner les responsables des organismes publics, notamment de RFF, de la SNCF et de la RATP. Tous ceux qui se penchent sur les transports en Île-de-France en viennent au même constat : les usagers demandent plus de considération et d'information, même si des progrès ont été constatés sur certains réseaux. Les associations ne sont pas si nombreuses,...

C'est plutôt l'attitude du président de la RATP d'ailleurs soutenu par l'Élysée qui a poussé au durcissement du conflit, sans qu'il soit tenu compte des conséquences pour les usagers, qu'il faudrait interroger. La grève est toujours le constat d'un échec pour toutes les parties en présence. Elle n'est pas la cause d'un problème, mais sa conséquence. S'acharner, comme vous le faites, à vouloir la faire disparaître du paysage sans chercher à résoudre les problèmes qui en sont à l'origine, c'est comme chercher à faire tomber la fièvre d'un patient sans traiter la maladie. Surt...

Ce dont les usagers souffrent quotidiennement, comme tout le monde le reconnaît, ce sont des retards à répétition, de la saturation des rames, du manque de fiabilité d'un certain nombre de lignes.

Savez-vous par exemple que, pour le seul mois de janvier 2009, le taux d'annulation et de retard des rames sur le RER B s'est élevé à 25 % ? Savez-vous que, pour cette même période, ce taux était de 33 % sur le RER D ? Ce n'est pas la grève qui a forcé les usagers à attendre leur train dans le froid, mais l'état du réseau

Comment pouvez-vous dire, monsieur Myard, que les dysfonctionnements quotidiens subis par les usagers des transports publics sont le fait des grèves, ce qui est une façon d'insinuer que les salariés sont les premiers responsables ? À mon avis, vous vous trompez de cible. Quel est donc l'objectif du présent débat ? S'agit-il de remettre en cause la loi de 2007 sur le service minimum ?

J'ai reçu avec d'autres collègues les membres de la délégation syndicale, et je tiens à vous faire part ici de leur inquiétude. Elle est réelle est bien concrète, car ils ne croient pas à cette loi. Ils ne comprennent pas, tout d'abord, pourquoi, alors qu'il y a des dysfonctionnements dans les transports et que ce qu'ils reconnaissent eux-mêmes le contrat avec les usagers n'est pas rempli du fait de ces dysfonctionnements, le Gouvernement et sa majorité n'ont pas proposé une loi sur l'essentiel, à savoir les conditions de transport des usagers. Ils savent pertinemment par ailleurs que cette loi qui concerne les transports terrestres est une première loi, qu'il y en aura d'autres et que, petit à petit, elles grignoteront le droit de grève, même si, monsieur le mi...

...006. J'insiste sur ce point, car les orateurs qui se sont exprimés précédemment sur le sujet nous ont fait croire peut-être le pensaient-ils vraiment que les plus fortes perturbations étaient dues à la grève. Monsieur le ministre, vous le savez, les conflits sociaux représentent à peine 2 % des perturbations sur tout le territoire national. Pourtant, l'insatisfaction et le mécontentement des usagers se sont accentués. Ce ne sont donc pas eux qui sont responsables de la très grande majorité des dysfonctionnements. Ce texte ne traite pas des questions de fond et c'est bien dommage. Il est vrai qu'il est plus simple de légiférer sur le service minimum en visant les agents des services publics que de résoudre les problèmes dus aux défaillances techniques, à la vétusté du matériel roulant et de...