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Je voudrais rappeler à nos collègues du groupe UMP pour qui ce nouveau règlement est taillé sur mesure qu'en démocratie le fait d'être majoritaire ne donne pas tous les droits. Ainsi, Alexis de Tocqueville parle des risques de la « tyrannie de la majorité », dans De la démocratie en Amérique, volume I, deuxième partie, chapitre VII.
Je ne pensais pas devoir un jour en faire le rappel à nos collègues qui siègent sur les rangs de la droite de notre hémicycle. En démocrate, Tocqueville affirmait : « Je place dans les volontés de la majorité l'origine de tous les pouvoirs », mais il affirmait dans le même temps, tout en s'efforçant de lever la contradiction : « Je regarde comm...
Il écrivait également, dans la même épure : « Je crois la liberté en péril lorsque ce pouvoir ne trouve devant lui aucun obstacle qui puisse retenir sa marche et lui donner le temps de se modérer lui-même » ; et d'ajouter : « La toute-puissance me semble en soi une chose mauvaise et dangereuse ». Ce n'est pas Robespierre, c'est bien Alexis de T...
Je voudrais revenir sur la décision du Conseil constitutionnel du 9 avril 2009 portant sur la loi organique relative à l'application des articles 34-1, 39 et 44 de la Constitution, que nous avons examinée au début de cette année, dans des conditions de travail et de non-écoute des groupes d'opposition elles aussi déplorables. En l'occurrence, ...
Comment prétendre que le droit d'expression de chaque membre du Parlement, dont le Conseil constitutionnel a rappelé l'importance le 9 avril dernier, est maintenu, s'il n'est prévu que deux minutes pour exposer un point de vue un tant soit peu argumenté, qu'il s'agisse d'une opinion divergente ou de celle d'un député non inscrit ? Tant qu'on y ...
Monsieur le ministre, hier, en réponse à une question d'actualité, vous m'avez fait l'honneur de me citer comme l'un des premiers à avoir réclamé la suppression de ce que j'appelais à l'époque le délit d'humanité. Le vice a en quelque sorte rendu hommage à la vertu, puisque, pour ce qui me concerne, je n'ai pas tourné ma veste et conserve la mê...
Poussé dans vos retranchements, vous avez le plus grand mal à expliquer raisonnablement votre politique ; vous avez même mis en cause récemment le GISTI, association que vous avez qualifiée de « peu crédible » ! Le GISTI, mais aussi la CIMADE et d'autres, sont des associations historiquement très investies dans la défense des sans-papiers. Pour...
Trente ans après la loi Veil, de qui se souvient-on avec honneur ? De ceux qui vociféraient ici contre une ministre courageuse, ou du manifeste des 243 salopes qui revendiquaient le délit de solidarité pour venir en aide à des femmes que l'on contraignait à avorter, dans le silence et souvent dans des douleurs insupportables ? (Mêmes mouvements.)
Voilà le problème qui est devant nous ! Bien au-delà de ce débat, il faut en effet remettre en cause la politique d'un Gouvernement qui gouverne par la peur. Au nom de l'obligation de résultat, il est en train d'installer une politique sécuritaire à tous les étages.
Oh, vous n'êtes pas le premier, monsieur Besson : vous continuez la politique qui était celle de M. Sarkozy lorsqu'il était ministre de l'intérieur, celle de M. de Villepin lorsqu'il a réformé le droit d'asile. Vous transformez le sans-papiers en un dangereux personnage qui contribuerait à mettre en cause l'équilibre social de notre pays, et vo...
Oui, nous sommes européens, et parce que nous sommes européens, nous voulons une Europe plus ouverte, plus sociale, plus politique et plus généreuse !
La politique à laquelle contribue M. Besson est honteuse pour notre pays. C'est la raison pour laquelle nous vous demandons, monsieur le ministre, de renoncer à votre obstination à désigner, à la veille d'échéances électorales, un bouc émissaire de la société française : ce n'est ni digne, ni démocrate ! (Applaudissements sur les bancs des grou...
Très bien !
Très bien !
Très bien !
Venons-en au sujet !
Il n'a toujours pas répondu à la question !
Voulez-vous que je vous passe la publication de la Ligue des droits de l'homme, monsieur Besson ? Je l'ai entre les mains !
Il est vrai que je suis constant, moi !
Je lui reprochais de ne pas avoir abrogé les lois Pasqua !