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C'est dangereux.
Nous sommes sur le point d'entamer un débat intéressant et qui pourrait durer longtemps. Mais lorsque vous évoquez, avec une certaine grandiloquence, ce qu'est la France, vous ne dites pas ce qu'est votre France : est-ce la France de Braudel ou la France de Maurras ? Vous n'avez pas choisi, et ce n'est pas la présence conjointe de députés de la...
Oui, cela nous rappelle de très mauvais souvenirs : ce qui s'est passé durant les heures les plus sombres de notre histoire, lorsqu'on reprochait à certains Français de ne pas être assimilés, au seul motif qu'ils étaient juifs.
Gardez-vous donc de jouer aux apprentis sorciers ! (Exclamations sur de nombreux bancs du groupe UMP.)
C'est comme pour le nuage de Tchernobyl : en moyenne, tout allait bien ! (Exclamations sur les bancs du groupe UMP.)
Heureusement, M. le rapporteur et M. le ministre ont fait preuve d'un peu de raison et d'une certaine sagesse face à un amendement de ce type. Il est toutefois assez intéressant de voir à quel point l'idéologie peut conduire au ridicule. (Exclamations sur les bancs du groupe UMP.)
Je vais donc procéder à un petit rappel historique,
si vous me le permettez à propos d'un amendement qui tend à demander à celui qui veut être naturalisé de bien connaître l'histoire. Il se trouve qu'il y a quelques mois de cela, au moment même où cette majorité s'apprêtait d'ailleurs à supprimer l'enseignement de l'histoire dans certaines classes de terminale, le Président de la République a ...
Je rejoins donc l'avis qu'exprimait tout à l'heure notre collègue Julien Dray : ceux qui arrivent dans ce pays doivent pouvoir garder ce qui constitue leur propre histoire. Cela ne les empêche pas de s'intégrer. Soyez donc un peu raisonnables ! Si vous maintenez cet amendement, j'en conclurai que vous n'avez décidément rien compris à ce qui es...
et que ce qui a été dit par Mme Brunel n'est rien d'autre qu'un lapsus politique traduisant la pensée d'une partie de votre majorité, qui s'apprête, parce qu'elle est effrayée par la montée du Front national,
à passer à terme des accords avec lui ! (Protestations sur les bancs du groupe UMP.)
Je pense, comme mon collègue Dray, que nous sommes dans la surenchère. Nous voyons comment un ministre de l'intérieur vient de céder à une majorité à laquelle il ne peut plus s'imposer, puisqu'il nous propose un sous-amendement qui ne remet pas en cause l'amendement qu'il combattait il y a quelques instants.
Vous êtes en train de donner des gages aux plus ultras de votre majorité.
Ceux-ci vont pouvoir revenir dans leur circonscription, où ils sont menacés par le Front national, dire à leurs électeurs : voyez comme on est dur, comme on est des remparts, comme on est proches de vous.
Nous assistons à un glissement progressif d'une partie de votre majorité vers le Front national pour des alliances à terme. (Exclamations sur plusieurs bancs du groupe UMP.)
Ce qui me scandalise, c'est que vous reveniez sur ce que vous avez dit.
Nous voici au coeur de la stratégie adoptée par la majorité depuis le début de la discussion de ce projet de loi. Le texte sur l'immigration en est à sa deuxième lecture. Le Président de la République tire une unique leçon des événements qui se déroulent sur l'autre rive de la Méditerranée : il y voit la menace de flux migratoires incontrôlabl...
Le ministre de l'intérieur a même eu le culot de nous expliquer hier que le texte qu'il nous présentait s'inspirait des bouleversements en cours au sud de la Méditerranée. Ce même ministre, alors qu'il était secrétaire général de l'Élysée, avait pourtant inspiré la précédente loi sur l'immigration : à l'époque, il n'y avait de révolution nulle ...
Avant M. Guéant, il y a eu M. Besson. Après M. Besson, il y a eu M. Hortefeux. Il faut arrêter de prendre les Français, et les parlementaires qui les représentent, pour des imbéciles. (Exclamations sur plusieurs bancs du groupe UMP.) Monsieur Garraud, plutôt que de dépenser l'argent public pour faire passer les examens dont on ne connaît pas l...
Au lieu de vous évertuer à construire encore plus de remparts et de murs pour empêcher les étrangers d'acquérir la nationalité française, vous feriez mieux de consacrer l'argent public à ceux qui sont touchés par ce véritable fléau. Julien Dray a raison. Quand, ensemble, nous défendions le vote des immigrés aux élections locales, vous nous rép...