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C'est de l'entêtement !
Madame la ministre, comme le disait notre collègue Brard, c'est un vrai débat de fond que nous avons ce soir. Si j'ai bien compris, vous voulez réduire les déficits, tout comme nous. Vous avez raison, car vous les avez considérablement creusés ; vous avez même battu des records ! Le problème est que, pour y parvenir, nous différons sur les moy...
Vous avez gouverné, mais vous n'avez pas prévu, et aujourd'hui vous en êtes réduits à des expédients et à des formules choc. Personne ne sera dupe des méthodes utilisées !
Madame la ministre, chacun doit rendre compte de son bilan. En 2002, quand vous êtes arrivés aux responsabilités, la France et l'Allemagne avaient un excédent commercial comparable, un taux de chômage identique de 8 %, un déficit public très proche, de l'ordre de 2 %. Aujourd'hui, le chômage dépasse en France les 9 % alors qu'il est de 6 % en A...
L'erreur, c'est, dites-vous, le coût du travail, ce sont surtout les 35 heures. Cela fait dix ans que vous êtes là ; comment, en dix ans, n'avez-vous pas réussi à réparer cette erreur que vous jugez responsable de tout ? Vous avez l'habitude, chers collègues de la majorité, d'avaler des couleuvres. Là, ce ne sont pas des couleuvres, mais des b...
Monsieur le président, tout le monde s'endort ! (Exclamations sur les bancs du groupe UMP.) Il faut se réveiller ! Nous ne voulons pas laisser la majorité commettre encore d'autres erreurs. C'est pourquoi je demande avec force la suppression de l'article 1er. (Applaudissements sur les bancs du groupe SRC.)
Pas du tout, on vous croit
Ce n'est pas un service public !
Monsieur le président, madame la ministre, chers collègues, pour notre part, nous soutiendrons la motion soutenue par Daniel Goldberg. De votre côté, la méthode est toujours la même
et cela devient franchement désagréable. Vous profitez de chaque incident pour déposer une proposition ou un projet de loi. (Exclamations sur les bancs du groupe UMP.) La grève existe depuis des décennies et on n'a jamais vu personne légiférer comme vous le faites !
À chaque fois, votre position est claire : vous profitez du durcissement d'un conflit pour montrer que vous arrivez au bon moment et que vous réglez les choses à votre façon. Parce que vous pensez régler les choses ! En réalité, cela ne marchera pas sur le terrain
parce que vous confondez service public et secteur privé. Mais passons ! Le Conseil constitutionnel s'exprimera et l'on ne peut pas anticiper ce qu'il dira. Il n'est pas bon de légiférer dans l'urgence. Oui, notre méthode est aussi toujours la même, même si cela ne vous convient pas. Nous préférons le dialogue avec l'ensemble des gens,
pas seulement avec les salariés, mais aussi avec les usagers.
Méfiez-vous, car cela se retournera contre vous ! Lorsque j'écoute les usagers, une fois qu'ils ont été informés, ils n'accusent pas les salariés de faire grève
mais ils regrettent la situation et ils accusent l'employeur d'avoir refusé préalablement le dialogue pour discuter de l'amélioration de leur condition sociale. Croyez-vous que le salarié payé au SMIC ou au-dessous du SMIC fait grève et perd des journées de travail et de salaire par plaisir, pour que sa condition sociale soit encore plus mauva...
Non seulement le dialogue social est mis à mal mais, en plus, vous allez le supprimer.
Pourquoi les employeurs, lorsqu'ils pourront organiser les choses autrement, en viendraient-ils au dialogue social ? Ils s'en passeront, tout simplement !
Je regrette ces grèves qui pénalisent tout le monde. Mais les mesures que vous préconisez seront totalement contre-productives et se retourneront contre vous, car, une fois de plus, c'est une décision d'opportunité. (Applaudissements sur les bancs des groupes SRC et GDR.) (La motion de rejet préalable, mise aux voix, n'est pas adoptée.)
Ça ne sert à rien !
Vous repoussez toujours à demain !