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Monsieur le secrétaire d'État, ce projet de loi est marqué par l'idée de sanction. Vous avez voulu faire un coup politique en expliquant que si les chômeurs étaient si nombreux, cela relevait non pas de votre responsabilité, mais de celle des chômeurs eux-mêmes qui ne rechercheraient pas de travail, qui seraient feignants, comme on dit chez moi...
Et alors ?
Les chômeurs que j'ai rencontrés me le répètent : « C'est comme si nous étions des délinquants et qu'il fallait nous sanctionner pour une politique au service des grands groupes, des actionnaires, des grands dirigeants dont les revenus ont encore augmenté. » Peut-être avez-vous lu cette semaine cet hebdomadaire, qui n'est d'ailleurs pas de gau...
Ce n'était pas à ce moment-là ! Il ne faut pas être jeune et mentir, c'est mauvais pour l'avenir !
Ce n'est pas le cas de l'amendement n° 1537 !
une nouvelle institution. Comme si elles n'étaient pas déjà assez nombreuses ! Celle-ci est sans nom et sans mission. Nous sommes dans l'irréel. Nous débattons de la mission d'un organisme un machin, un objet non identifié qui sera créé plus tard. C'est tout de même insupportable ! Nous n'acceptons pas que l'on travestisse la réalité. Que...
Pourquoi ? Ce n'est même pas vous qui payez !
J'y arrive, monsieur le président. Ne soyez pas impatient ! J'interviendrai plus brièvement par la suite, mais je dois me faire l'écho de ces gens que je viens de rencontrer, qui se sentent salis et qui ont le sentiment qu'on bafoue leur dignité.
Ont-ils choisi d'être au chômage ? Non ! C'est le Gouvernement qui laisse faire ces licenciements. Par cet amendement, nous entendons marquer notre opposition à une série de dispositions qui visent à amoindrir considérablement les droits des demandeurs d'emploi, au point de faire du projet personnalisé un projet automatique de radiation. Je su...
Justement !
Pas du tout : elle est définie !
Certes, il faut aider au maximum les chômeurs il serait d'ailleurs plus juste de parler de salariés mis au chômage à retrouver un emploi, mais il faudrait aussi que la politique du Gouvernement empêche les entreprises de licencier dans le seul but d'enrichir leurs actionnaires. Je vous ai cité l'exemple de trois entreprises qui vont supprim...
Tout à fait !
Les partenaires sociaux seraient au contraire très contents de voir qu'un texte légal consacre enfin ce qui n'est pas appliqué dans 70 branches professionnelles !
Ah ça, non, le MEDEF ne serait pas content du tout ! Mais que l'on précise dans la loi qu'il s'agit du salaire brut satisferait sans aucun doute les autres organisations syndicales. Il n'y a, en revanche, aucune chance qu'elles acceptent avec plaisir le bébé que vous vous apprêtez à leur refiler, un texte qu'elles n'ont pas eu le temps d'examin...
Eh oui ! Il faudrait s'intéresser aux patrons voyous !
Si vous voulez, on peut téléphoner tout de suite aux secrétaires généraux des organisations syndicales majoritaires pour leur demander leur avis. Pour ma part, je suis persuadé qu'ils seront tous d'accord pour que l'on fasse figurer la référence au salaire brut dans le texte de la loi.
Cet amendement identique pose la question de la rémunération des personnes retrouvant un emploi. Il a pour objet de préciser que la comparaison des rémunérations se fait, lorsque le salaire précédent correspondait à un emploi à temps partiel, au regard d'un salaire reconstitué sur la base d'un équivalent temps plein. Cette rédaction peut-être u...
Pas du tout !
Madame, vous savez que nous avons été réélus ?