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je dis bien : quelques dizaines , ou d'auditions qui permettront de donner aux Français le sentiment que cette réforme a été menée de manière démocratique.
Voilà la vérité : si à aucun moment vous n'avez trouvé les mots pour convaincre, c'est qu'il n'y avait pas de justification à l'injustifiable, pas de justification à votre réforme. (Protestations sur les bancs du groupe UMP.) Chaque jour, vous nous présentiez une nouvelle argumentation. Vous nous avez d'abord dit qu'à un défi démographique il ...
Quelle n'a pas été notre surprise de nous rendre compte que vous ne nous apportiez en fait rien de tout cela : l'horizon de votre réforme n'est même plus 2018, comme vous l'aviez soutenu jusqu'à il y a quelques jours, mais 2013 ; la vérité a éclaté.
Vous devriez dès lors avoir l'honnêteté d'avouer que vous avez fait le choix du court terme, de sauter par-dessus l'élection présidentielle et que votre message ne s'adresse pas aux Français et aux générations futures mais bien aux marchés de 2010, aux agences de notation et, peut-être l'espérez-vous, à vos électeurs.
Votre troisième argument ne portait plus sur la démographie vous vous êtes montrés bien confus en la matière , ni sur un nécessaire courage on n'a guère vu où il se trouvait , mais sur la crise, botte secrète du discours gouvernemental. S'il y a la crise ce que personne ne peut nier pourquoi répondre par des mesures démographiques à ...
Vous êtes obligés de reconnaître qu'au fond vous n'avez rien réglé et qu'il faudra tout reprendre, remettre tout l'ouvrage sur le métier dès 2013. Le résultat de votre comportement : un pays meurtri, qui se sent bafoué, méprisé (Exclamations sur les bancs du groupe UMP),
qui rejette à plus de 70 % votre réforme et soutient au-delà de tout ce qui était prévu les mouvements de protestation et de grève, un pays chaque jour plus déterminé à vous dire sa colère. Tout cela pour quoi ? Pour une réforme qui n'en est pas une, une réforme qui ne règle rien, une réforme dont l'injustice est le leitmotiv et peut-être, d'...
Où est la justice quand on demande à des hommes et à des femmes aux parcours précaires, chaotiques, qui ne peuvent faire valoir une carrière complète, de travailler jusqu'à soixante-sept ans ? Vous prétendez avoir entendu les demandes des Français et, par conséquent, avoir apporté des aménagements à votre texte. En réalité, votre réforme s'app...
Votre façon de traiter de la pénibilité est sans doute votre faute majeure qui témoigne de votre aveuglement à l'égard de ce que vivent de trop nombreux salariés au travail. À cet égard, vous aviez, monsieur le ministre, l'occasion de faire une loi pour l'histoire, qui aurait créé un droit nouveau, qui aurait pris en compte les réalités social...
On ne défend pas les femmes en défendant les parents, pères comme mères, a fortiori lorsqu'on limite de manière arbitraire les garde-fous dont bénéficient les parents de trois enfants.
Cette somme d'injustices n'est même pas financée à l'horizon 2018. Vous êtes passés maîtres dans l'art de la tuyauterie financière et dans celui de repasser le mistigri du déficit à d'autres, organismes paritaires en tête, au point que Mme Parisot qui, pourtant, vous soutient, s'est inquiétée de l'impact financier de la nécessaire indemnisatio...
Que dites-vous aux jeunes générations qui s'inquiètent de l'avenir alors que le déséquilibre démographique atteindra son pic après 2025 ? Rien ou, plutôt, vous leur dites d'abord qu'on reprendra tout en 2013 et qu'ils verront bien alors à quelle sauce ils seront mangés, pour leur conseiller ensuite de souscrire une assurance privée c'est logi...
Vous avez tué la perspective d'une réforme apaisée et de progrès. Alors qu'il vous appartenait de redonner confiance dans l'avenir, vous avez tout sacrifié sur l'autel du court terme. Il était de votre responsabilité de garantir les retraites dans la durée ; vous renvoyez tout à 2013. Tandis que les Français doutent du progrès social, vous leur...
leur devoir de parti de gouvernement. En effet nous n'acceptons pas qu'à cause de vous les Français renoncent à l'espoir d'une réforme juste, durable et financée. (Applaudissements sur les bancs du groupe SRC et sur divers bancs du groupe GDR.)
Nous ne sommes nous non plus pas très sûrs de l'efficacité de cet amendement, mais nous n'avons pas de raison de ne pas le voter. Toutefois, nous regrettons que l'exposé sommaire ne porte que sur l'intérêt financier de la dialyse à domicile. La vraie question est de savoir si elle apporte un meilleur service à la personne. Lorsque la dialyse, p...
Je n'ai rien contre affirmer que l'hôpital n'est pas la seule modalité de prise en charge possible, mais ces amendements n'auront pas d'autre effet. « Veiller à développer les modes de prise en charge alternatifs », cela ne représente aucune contrainte : qui peut affirmer qu'on n'y a pas veillé ? On est dans le registre des bonnes intentions.
Le secteur 2 existe depuis 1980, mais l'inflation des dépassements d'honoraires ne pose un problème que depuis une quinzaine d'années. Tout le monde reconnaît qu'ils représentent un obstacle important à l'accès aux soins, mais aucune solution n'est présentée. Le secteur optionnel n'est pas la solution : il permet seulement de contractualiser l...
Si nous n'avons pas déposé d'amendement de suppression, c'est que nous avions l'intention d'exprimer nos inquiétudes et nos réserves. J'observe que de nombreuses femmes souhaitent accoucher dans des conditions différentes de celles qui sont aujourd'hui proposées par les structures hospitalières.
Vous pouvez caricaturer, mais avant de vous moquer de ces femmes comme si elles n'avaient rien compris, il conviendrait de tenir des propos moins définitifs ! Je suis favorable, pour ma part, à ce que ces accouchements se produisent à l'hôpital, dans des structures garantissant un plateau technique. Or l'article 40 n'apporte aucune garantie su...
Le débat que nous venons d'avoir montre que la mesure n'entre pas dans le cadre d'un projet de loi de financement de la sécurité sociale sauf si l'on considère, ce qui serait désolant, que l'ouverture des maisons de naissance n'a pas d'autre but que financier. Puisque nous devons prochainement examiner une loi de santé publique, pourquoi ne p...