Interventions de Marie-Jo Zimmermann

Je pense que l'organisation du temps partiel passera obligatoirement par la voie législative. Le temps passé dans les transports en commun en région parisienne est aussi un frein pour les personnes travaillant à temps partiel désireuses de compléter leurs heures de travail. C'est pourquoi Auchan, par exemple, a proposé à ses caissières le remp...

Autrement dit, 91 % ont un seul temps partiel !

Les syndicats se saisissent davantage de ce problème aujourd'hui. À nous maintenant de prendre nos responsabilités.

Les conditions de travail à temps partiel dans les Lidl et autres Leader Price qui s'installent dans les centres villes sont pires que dans les grandes surfaces comme Carrefour et Auchan qui, elles, prennent en compte la problématique.

Les employeurs ont recours à toutes les astuces pour faire croire que l'égalité entre hommes et femmes existe déjà ! Merci beaucoup.

Mais je n'ai rien dit ! (Rires sur tous les bancs.)

Monsieur le directeur, je vous remercie d'avoir bien voulu venir aborder avec nous la question de l'égalité entre les femmes et les hommes telle qu'elle se pose dans le secteur de la presse écrite. L'accès des femmes à des postes de responsabilité semble, en particulier, poser problème et la presse, tant écrite que télévisuelle, ne présente pas...

Je précise que ce n'est pas la situation spécifique du Figaro qui m'a alertée sur ce problème.

La situation dans la presse audiovisuelle me semble bien pire. La présence de plusieurs célèbres présentatrices de journaux télévisés ne reflète pas la réalité des équipes de rédaction.

Vous parlez d'écarts de salaire sur un même poste de travail ou globalement ?

Quelles sont les différentes formes de travail ? Qu'en est-il, par exemple, du travail dans les imprimeries ?

Des femmes sont-elles choisies pour traiter de préférence certaines rubriques particulières ? Peut-on dire, par exemple, que le secteur de l'économie est attribué à des journalistes hommes plutôt que femmes ?

On dit que quand un métier se féminise, cela est mauvais signe.

En 2006, vous vous êtes fixé l'objectif de réduire les écarts salariaux entre les femmes et les hommes. Pour beaucoup d'entreprises, cela pose un sérieux problème car une politique de rattrapage des niveaux de salaire implique que le salaire des hommes stagne tandis que celui des femmes avance. C'est la première fois que je prends connaissance...

On peut dire que c'est même un non-sujet !

C'est une mesure qu'on ne pouvait pas imposer aux syndicats, comme on l'a fait pour les conseils d'administration.

Une telle proposition figurait dans la loi de 2006, mais elle a été invalidée par le Conseil constitutionnel. Un responsable syndical nous avait dit, à l'époque, que ce serait impossible à gérer.

Il y a bien un vivier mais il est constitué de petites mains et non de responsables.

Ce rapport avait été commandé par M. Brice Hortefeux.

Votre siège se situe boulevard Haussmann. Recourez-vous au télé-travail, notamment pour les journalistes travaillant sur le site web de votre journal ?