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Messieurs de l'opposition (« et mesdames » sur les bancs du groupe socialiste, radical, citoyen et divers gauche), il faudrait vous entendre ! Hier, pendant toute la journée, vous avez regretté l'absence de l'État,
indiquant même que cela vous paraissait être la marque principale du projet de loi. On arrive à un article qui l'introduit avec force et, aussitôt, vous voulez associer les régions. Soyez logiques !
Très bien !
Qu'elles soient consultées, oui, mais elles ne doivent pas être associées !
Madame la ministre a raison. Nous sommes au coeur du débat : voulez-vous ou ne voulez-vous pas accorder l'autonomie aux universités ?
Vous voulez donner d'une main et reprendre aussitôt de l'autre. Ce n'est pas possible ! Ça fait trente ans que ça dure !
Nous souhaitons l'autonomie ! Par ailleurs, je dis aux députés socialistes que nous avons assisté à une première : en commentant la lettre de mission que le Président de la République a adressée à Mme la ministre de l'enseignement supérieur, ils se sont immiscés dans le fonctionnement du pouvoir exécutif. (Exclamations sur les bancs du groupe ...
C'est une première ! Vous êtes dans l'opposition, et vous ne savez même pas reconnaître les bonnes conditions de fonctionnement du Gouvernement, et des rapports entre le Président de la République et le Gouvernement ! Honte à vous, messieurs ! (Applaudissements sur plusieurs bancs du groupe de l'Union pour un mouvement populaire. Protestation...
Cet amendement, qui précise que les grades de licence, de master et de doctorat sont conférés respectivement dans le cadre du premier, du deuxième et du troisième cycle, est tout à fait fondamental et ce vote sera l'un des plus importants dans le cadre de l'examen de ce projet de loi.
C'est très important !
Pas une voix pour !
Monsieur le président, Mme la ministre a raison. On ne peut pas vouloir l'autonomie et son contraire ! Chaque fois que le Parlement a voulu accorder plus d'autonomie aux universités, un groupe ou un autre a voulu la limiter. Si nous allons vers l'autonomie, ce que je souhaite, laissons faire les statuts. Ne faisons pas les choses à moitié. N'e...
Mme la ministre a raison.
Dans les faits, les conseils de direction existent bel et bien, et les présidents d'université réunissent autour d'eux les directeurs des UFR. Il n'est donc nul besoin de donner une consécration législative à une telle instance.
Un petit rappel, aux uns et aux autres, de la loi actuelle. L'article L. 712-1 du code de l'éducation qui régit les universités dispose : « Le président d'université par ses décisions, le conseil d'administration par ses délibérations, le conseil scientifique ainsi que le conseil des études et de la vie universitaire par leurs propositions, leu...
Voulez-vous que je le relise ? Avant de déposer des amendements, relisez les lois en vigueur ! Nous irons plus vite. La seule simplification proposée par le Gouvernement consiste à supprimer le pouvoir de proposition du conseil scientifique et du CEVU. À défaut d'adopter le texte du projet de loi, nous retomberons dans les difficultés actuelles...
Épargnez-nous des amendements qui ne font que maintenir les textes actuels ! (Applaudissements sur plusieurs bancs du groupe de l'Union pour un mouvement populaire.)
Le président de l'université pourra le faire !
Le programme pluriannuel est au coeur du débat sur les relations entre l'université et l'État. Afin de compléter la disposition introduite par le Sénat, cet amendement vise à préciser que le président de l'université non seulement prépare, mais aussi met en oeuvre le contrat pluriannuel d'établissement. (« Très bien ! » sur les bancs du groupe ...