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Je souhaite revenir sur l'amendement n° 1512, sur lequel il y a encore des choses à dire. Le ministre a tenu tout à l'heure des propos invraisemblables. Je n'en suis pas revenu, d'entendre un ministre de la république française constater que la loi n'est pas appliquée, et en tirer la conclusion que l'État doit mettre de l'eau dans son vin !
Vous pensez avant tout à protéger vos amis. C'est le règne des copains et des coquins, comme le montrent de nombreux exemples ! Et quand la loi n'est pas appliquée, que fait le Gouvernement Mme Dati, en l'occurrence sur le plan pénal ? Il renforce, il aggrave, il instaure même des peines planchers s'appliquant automatiquement. Mais dès lors...
La loi ne sera vraiment respectée par nos concitoyens que lorsque vous ferez régner l'égalité, monsieur le ministre. Or, vous ne faites que renforcer les inégalités, comme c'est le cas, une fois de plus, avec ce texte. Notre amendement a pour objet de vous aider à corriger vos faiblesses.
Ce n'est pas vrai !
Sophisme puéril ! (Les amendements identiques nos 789 à 809, et 1512, ne sont pas adoptés.)
Monsieur le ministre, je regrette que vous n'ayez pas été présent plus souvent, car votre abord « frontal » permet une discussion plus aisée qu'avec votre collègue Xavier Bertrand, plus en rondeurs, mais souvent plus difficile à saisir qu'une anguille ou une savonnette ! (Sourires.) Nous arrivons au terme de ce texte que le Gouvernement a voul...
Le Gouvernement, qui n'est pas constitué de sots, réfléchit à la meilleure façon d'endormir la vigilance du peuple, qui est capable d'émotion, comme on disait au Moyen Âge. Pour cela, il faut donner le change par le discours. On proclame donc qu'il faut punir les responsables de la crise financière ! Cela n'empêche pas de partir en vacances sur...
Pourquoi protestez-vous ? Seriez-vous jaloux de ne pas avoir été invités ?
Vous « karchérisez » pour parler en français appauvri, à la manière du Président de la République
J'ai l'impression que j'écorche vos délicates oreilles, monsieur le président ! Vous « karchérisez », disais-je, le droit du travail, vous aggravez le rapport inégalitaire entre salariés et employeurs. Pour le pouvoir d'achat, vous vous contentez de discours, et vous vous acharnez à substituer l'individuel au collectif avec l'objectif clair d'...
Nous jouons notre rôle de sentinelles au service du peuple contre les seigneurs d'aujourd'hui, et combattons aux côtés des Jacques qui défendent leur pouvoir d'achat comme ils brûlaient hier les châteaux. Ce que vous voulez favoriser, c'est la répartition du fruit des richesses produites par le travail au bénéfice des dividendes. Mais on ne pe...
Je demande la parole pour un rappel au règlement.
Mon rappel au règlement se fonde sur l'alinéa 2 de l'article 58 de notre règlement, qui touche au déroulement de la séance. D'abord, monsieur le président, une constatation : après s'être fait tancer hier matin pour avoir traîné un peu au petit déjeuner, nos collègues de la majorité se sont levés plus tôt ce matin. (Exclamations sur les bancs ...
Monsieur Laffineur, depuis le temps que nous nous connaissons, nous avons fait souvent les mêmes. Donc, vous allez apprécier, à la fin de mon intervention, sa parfaite conformité au règlement. Je serai très bref. Trois informations. La première : avant-hier, en Inde, le patron de la filiale d'un groupe italien s'est fait massacrer par des sala...
J'écoute tout cela avec circonspection
Le ton patelin de M. le ministre m'inquiète Quand on veut faire une piqûre à un enfant, on l'endort avec de belles histoires : cela fait moins mal, mais l'aiguille s'enfonce tout de même dans la chair. On parle de la SNCF ; mais La Poste est-elle concernée ? Ma question n'est pas gratuite : au moment où on s'apprête à privatiser La Poste, évo...
Nous ne pouvons pas nous satisfaire des absences de réponse de la commission et du Gouvernement. Il s'agit d'un sujet fondamental. La politique d'injustice sociale du Gouvernement plonge ses racines dans notre histoire, la réplique de Figaro en témoigne. La majorité renoue avec les pires traditions et les habille de jolis atours. Mes chers co...
C'est le doute cartésien ! Je suis de nature prudente.
Il y a le texte et le contexte. Le texte pourrait presque être avenant. Mais le contexte, c'est tout ce que vous faites pour démanteler les services publics.
Vous connaissant, monsieur Bertrand, je crois qu'il vaut mieux prévoir ceinture et bretelles. (Sourires.) Nous voyons bien l'énorme effort de propagande auquel vous vous livrez. Vous avez parlé, et avec vous M. Gérard Cherpion, du SAV.