Les amendements de Jean-Pierre Brard pour ce dossier
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En écoutant la brillante démonstration de Christian Eckert j'aurais d'ailleurs certainement pu faire la même (Sourires) je me disais qu'il était formidable d'écouter M. le rapporteur et Mme Lagarde. Mme la ministre a inventé un genre nouveau. Elle sait bien que, sous ce régime de l'empereur Nicolas Sarkozy encore qu'il imagine, je crois,...
Lapsus révélateur ! (Sourires.) À la sortie du sommet du G20 à Pittsburgh, le président Sarkozy avait eu le culot de dire : les paradis fiscaux, c'est fini ! Mais rappelez-vous la discussion que nous avons eue il y a quinze jours sur l'accord franco-suisse : grâce à l'acharnement du Gouvernement, nous avons obtenu de la Suisse le droit d'envoy...
J'en termine d'une phrase, madame la présidente : aujourd'hui, avec les propositions du Gouvernement, les excès de vitesse sont toujours permis, le franchissement de ligne jaune est toujours permis ; seul l'état d'ivresse est interdit ! (Applaudissements sur les bancs des groupes GDR et SRC.) (La motion de rejet préalable, mise aux voix, n'est...
Tout à l'heure, ni Mme Grosskost ni M. Scellier n'ont voulu expliquer pourquoi ils étaient opposés à la motion de rejet préalable. Ils étaient sans voix c'est d'ailleurs bien naturel : où trouver des arguments pour contester ce que disait M. Eckert ? Il faut se rendre à l'évidence, madame la ministre : votre projet de régulation n'a de régul...
Le prix de l'immobilier ! Si vous croyez cela, je vous conseille la lecture de Challenges et de Capital je suis sûr que ces excellents journaux figurent sur votre table de nuit, monsieur Dassault, en cas d'insomnie. Vous y verrez que ce n'est pas le prix de l'immobilier qui est en cause, mais plutôt le prix de la sueur des salariés licenciés ...
Monsieur Dassault, vous êtes en plein XXIe siècle et si vous dites cela, c'est, ne vous en déplaise, que vous en vivez ! C'est toujours désagréable pour vous de vous voir tendre ce miroir ! En entendant tout à l'heure Mme Lagarde et M. Chartier, je me disais qu'on connaissait le Mur des lamentations, mais qu'ils étaient en train de nous réconc...
Monsieur Dassault, je vous remercie de faire la promotion de la CGT encore que j'aie cru comprendre qu'en ce moment, elle n'avait pas vraiment besoin de votre soutien pour être entendue dans le pays. On le verra certainement demain, y compris dans des usines que vous connaissez bien. Vous me taquinez, monsieur Dassault,
mais au moins, vous, on ne peut pas vous accuser d'être ignorant des questions idéologiques ou des questions économiques. La plus-value, vous savez ce que c'est. Vous savez comment on l'extrait. Vous savez comment on fait marcher l'essoreuse certains diraient, plus trivialement, comment on fait suer le burnous. Vous savez comment ceux qui ma...
Ah ! dès lors que je vous tends le miroir, on vous voit vraiment comme vous êtes. Vous me dites que je suis hors sujet.
Mais nous n'allons pas arrêter, surtout avec ce qui se passe dans le pays aujourd'hui. Notre peuple se lève. Notre peuple a depuis longtemps compris ce que vous êtes en train de faire. La nouveauté, c'est que notre peuple a pris conscience de sa force dès lors qu'il est rassemblé et qu'il bat le pavé de nos villes pour que justice lui soit rend...
vous continuez à penser que la finance est le moteur de l'histoire. Monsieur Perruchot, sortez des ornières dans lesquelles vous barbotez déjà depuis 1997. Si je me rappelle bien, il me semble qu'entre 1997 et 2002, 2 millions d'emplois avaient été créés.
Depuis que vous êtes revenus aux affaires, le nombre de riches a augmenté, tout comme les profits, mais la misère a progressé. Voilà la réalité.
À Chamalières, vous courrez moins de risque qu'ailleurs, mais vous savez, monsieur Giscard d'Estaing, que le suffrage universel est parfois versatile même si, sur les longues périodes historiques, globalement, il ne se trompe pas et vous aurez l'occasion de l'éprouver à l'occasion des prochaines échéances, en 2012 par exemple.
Il est des vicissitudes qu'il faut assumer en républicain conséquent, comme Nicolas Perruchot et moi-même l'avons fait à Blois et à Montreuil. Mais je voudrais revenir à mon propos parce que mon temps va être bientôt écoulé. Si ce projet dit de régulation bancaire ne régulera rien, si cette loi n'aura aucunement pour effet de moraliser le cap...
Madame la ministre, vous l'avez dit tout à l'heure : nous avons des convictions, mais pas les mêmes. Une différence entre nous est que je m'intéresse plus aux vôtres que vous aux miennes. Cela tient peut-être à notre culture : j'aime la contradiction et je crois à la valeur de la dialectique, tandis que vous en êtes plutôt à la métaphysique et ...
Les autres ont des marges de progression, et vous en particulier, mon cher collègue. Dès le matin, il faut avoir des ambitions
Mais vous ne tenez pas vos fiches à jour ? Que font les services secrets ? Je ne suis plus membre du parti communiste depuis 1996 ! Mais à la différence de vous, j'ai un idéal et j'y suis fidèle : celui des gens qui travaillent, qui vivent de leur travail et qui combattent les exploiteurs dont vous êtes ici le fondé de pouvoir ne vous en déplai...
Mais bien sûr ! Vous pouvez faire beaucoup de critiques, mais certainement pas celle-là. La différence entre nous est que nous ne sommes pas des idolâtres, alors que vous adorez le veau d'or, que vous n'aimez que ce qui brille et qui profite aux privilégiés. Nous, nous sommes du côté de ceux qui travaillent, qui peinent.
Nous défendons ceux que vous opprimez, ne vous en déplaise. Madame la présidente, je sens que vous allez me rappeler à l'ordre.
Cela m'oblige donc à aller plus rapidement que prévu vers ma conclusion. En parlant de la domination des marchés financiers, les auteurs de l'appel déclarent qu'une « une autre forme de dictature des marchés s'impose partout, et particulièrement aujourd'hui au Portugal, en Espagne et en Grèce, trois pays qui étaient encore des dictatures au dé...