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Il est en effet du devoir de notre pays, si facilement donneur de leçons, d'accomplir son propre devoir de mémoire, même s'il est parfois honteux. Marc Ferro le dit sans ambages : si pénible soit-il, l'événement doit être reconnu, car le silence est à la fois la première forme de la contre-histoire et la source première des haines que nourrit l...
À ce titre, je vous rappelle que notre groupe a déposé en novembre dernier une proposition de loi visant à reconnaître la responsabilité de la République française dans le massacre du 17 octobre 1961, jour où au moins deux cents travailleurs algériens qui manifestaient pacifiquement à Paris ont été victimes de la répression d'une extrême violen...
La République a reconnu sa responsabilité dans la chasse aux juifs sous Vichy ; elle a reconnu sa responsabilité vis-à-vis de l'esclavage : elle doit la reconnaître également dans le massacre du 17 octobre.
Benjamin Stora nous enseigne que l'oubli est aussi organisé par les États. Une forme d'oubli qui instaure des amnésies, des silences consciemment entretenus par l'État, silences partagé avec la société qui, de gré ou de force, les intériorise. Cet oubli, peu ou prou, est aussi une forme de négation, un mensonge par omission pourrait-on dire. P...
D'octobre 1939, avec les premières déportations des Tziganes d'Autriche puis la création d'un camp d'internement de Tziganes à Leopoldkrom près de Salzbourg, au 27 février 1945, avec l'évacuation de mille femmes tziganes du camp de Ravensbrück, entre 500 000 et 750 000 Tziganes sont morts assassinés, le plus souvent gazés, par l'Allemagne hitlé...
30 000 Tziganes français ont été internés dans des camps en France. Des dates dramatiques marquent les douleurs de cette communauté, dates oubliées, voire volontairement effacées de l'histoire. La France doit aussi ouvrir les yeux sur ce génocide. Sans oublier ses propres responsabilités historiques, notamment les ordres du maréchal Pétain rela...
Il serait en effet insupportable que l'histoire de ce peuple puisse être instrumentalisée par le Président-candidat de la République.
Pour ce qui nous concerne, ce qui nous guide aujourd'hui c'est la lutte contre l'oubli et la reconnaissance de la responsabilité des auteurs des crimes les plus odieux. De tous les crimes, y compris ceux dont la France a à assumer la paternité. Si telle n'était pas la motivation des auteurs de ce texte et du Gouvernement, il leur faudrait alors...
Certains des orateurs précédents ne l'ont pourtant pas fait et vous n'avez rien dit !
J'avais cru comprendre que le Gouvernement s'en remettrait à la sagesse de l'Assemblée, mais je sens qu'après le débat le ministre exprime une conviction très claire. Mais là n'est pas l'objet de mon intervention. Je veux indiquer les raisons pour lesquelles le groupe GDR est contre cet amendement. Nous considérons que nous ne devons pas avoir...
Absolument !
Cet amendement est intéressant. Nous partageons le souci exprimé par ses auteurs. Les historiens et scientifiques qui travaillent sur ces sujets doivent pouvoir le faire librement et à l'abri de toute pression. Différents orateurs ont souligné cette nécessité. S'il faut le préciser dans le texte, afin que le juge puisse mieux l'appliquer en me...
Ils ont des emplois ?
Safran est une grande société française dont nous pouvons tous être fiers, et je partage l'argumentation de François Brottes selon laquelle l'État contribue au rayonnement à travers le monde de telles sociétés. Vous nous dites, monsieur le président-directeur général, que deux tiers des effectifs de Safran sont en France, mais nous souhaiterio...
Il serait temps de s'en préoccuper.
Et cela s'appelle comment, ça ? Cela s'appelle des licenciements !
Lamentable !
2014, ce n'est pas « temporaire » ?
Et de la volonté politique !