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Les amendements de Jean-Paul Lecoq pour ce dossier

14 interventions trouvées.

Monsieur le président, messieurs les ministres, mes chers collègues, ce n'est pas seulement sur un texte de loi que nous sommes appelés aujourd'hui à voter, mais sur l'organisation par le Président de la République et par ce Gouvernement d'une régression sociale sans précédent, sur l'une des étapes de la déconstruction méthodique des acquis du ...

Les députés du groupe GDR seront toujours aux cotés du peuple qui se bat pour ses droits pour en acquérir de nouveaux et ils voteront résolument contre votre réforme rétrograde. (Applaudissements sur les bancs du groupe GDR et sur divers bancs du groupe SRC.)

Et idéologique, oui. Inutile de le préciser. Nous sommes tous les deux députés du Havre. Pour ma part, ma circonscription recouvre toute la zone industrielle du Havre, ainsi que celle de Notre-Dame-de-Gravenchon. Dans cet espace industriel remarquable en France, il est des milliers de salariés qui se sont retrouvés dans la rue mardi dernier. S...

La question de la pénibilité, c'est d'abord une question humaine, qu'il faut aborder, non pas avec une formule arithmétique, avec des quotas, avec des pourcentages, mais avec toute l'humanité qu'elle requiert, et avec des exemples précis. Nous recevons tous, sur nos sites, des exemples très particuliers de salariés qui sont concernés par cette ...

pour discuter de l'amendement du Gouvernement. Monsieur le ministre, nous n'aurons de cesse de le dénoncer dans ce débat : votre réforme des retraites est, pour les femmes, particulièrement brutale, injuste, voire insultante. (Protestations sur les bancs du groupe UMP.)

L'article 23 dont nous entamons l'examen en fournit une parfaite illustration, car il concerne le droit de partir à la retraite sans condition d'âge pour les fonctionnaires parents de trois enfants, droit qui heurte de plein fouet la volonté du Gouvernement de reculer de deux ans l'age légal. Le dispositif de départ anticipé d'activité, de fact...

Je vous ferai remarquer au passage que, comme vous l'a d'ailleurs reproché le Médiateur de la République, certains droits familiaux, notamment la bonification pour enfant, sont défavorables aux fonctionnaires. Sous cet aspect, ils ont moins d'avantages que les salariés du privé. (Exclamations sur de nombreux bancs du groupe UMP.)

Révisez votre copie, mes chers collègues ! Sans plus de respect pour les choix et les projets de vie de milliers de femmes fonctionnaires, mères de famille déjà pénalisées par les congés parentaux et autres temps partiels, le Gouvernement, pressé d'accélérer le mouvement de réduction du nombre de fonctionnaires, a décidé de fermer définitivemen...

Depuis des mois, monsieur le ministre, vous tentez d'enfermer les Français dans un raisonnement arithmétique simpliste : « Nous vivons plus longtemps, donc nous devons travailler plus longtemps » ou encore : « Le nombre d'actifs ne sera pas suffisant pour financer la retraite à soixante ans, le nombre de retraités grandissant ». C'est là où com...

Ainsi vous omettez volontairement de souligner qu'un actif d'aujourd'hui produit deux, quatre, dix fois plus, voire davantage, de richesse qu'il y a quarante ans, donc qu'il y a plus d'argent qu'auparavant pour financer la retraite et la protection sociale. Cette réalité, les Français la connaissent et c'est pour cela qu'ils étaient plus de tr...

Et ce n'est qu'un début, en effet. Nicolas Sarkozy a une idée fixe : ne plus faire contribuer les employeurs de façon suffisante et juste pour financer les retraites, mais faire payer les conséquences de la crise de votre système capitaliste aux salariés, aux familles, afin de satisfaire aux exigences de la loi du marché, des riches dont la so...

en n'envisageant à aucun moment de faire contribuer le capital au même niveau que les employeurs et les salariés. N'est-ce pas Nicolas Sarkozy, candidat à la présidentielle, qui jurait qu'il ne toucherait jamais à nos retraites et à l'âge de la retraite ? Décidément, ce n'est pas un homme de confiance qui nous gouverne. Les Français le consta...

Le rapporteur expliquait lundi lors d'une réunion de la commission sociale du Conseil de l'Europe qu'il faut trois départs en retraite pour embaucher un jeune. N'est ce donc pas essentiel pour l'emploi des jeunes de maintenir l'âge légal de départ en retraite à soixante ans ? Pourquoi préférez vous des vieux travailleurs qui s'épuisent au trava...

Seule une nouvelle répartition des richesses entre travail et capital, combinée au développement de l'emploi qualifié et rémunéré à sa juste valeur, permettra de répondre efficacement à l'enjeu du financement de notre modèle de protection sociale et de préserver cet acquis qu'est la retraite, un droit précieux, libérateur pour tous, mais surtou...